Party and revelation [Joe & Cassie]

Enfin la journée est terminée ! Je n’en pouvais plus de tous ses clients qui faisaient n’importe quoi dans leur chambre simplement parce qu’il y a des femmes de ménage pour tout ranger derrière eux. On n’est pas là pour nettoyer leur bordel, on doit simplement s’assurer que les draps sont toujours propre et que la chambre soit toujours impeccable. Il y a même eu une chambre, aujourd’hui, - je ne sais pas ce qui s’est passé dans cette dernière et je ne veux même pas le savoir-, mais juste en entrant j’étais déjà découragée par son état. En plus, ce sont ce genre de client qui ne donne jamais ou pratiquement pas de pourboire, ce qui est encore plus frustrant. Heureusement que Joe travaille avec moi sinon je ne sais pas ce que je ferais, mes journées seraient encore plus longues qu’elles ne le sont déjà. Au moins, j’ai terminé maintenant.

Je suis maintenant dans le vestiaire des employés en train de me changer pour mettre mon jeans, mon t-shirt noir et mon blouson en cuir noir, tenue beaucoup plus confortable que l’uniforme que je suis obligée de porter pour travailler. Je balance alors mon sac sur mon épaule en me dirigeant à la sortie de l’hôtel où je m’allume une cigarette en attendant Joe. Je profitais qu’elle ne soit pas encore là pour en fumer une bonne partie sachant qu’elle n’aimait pas ça. Après quelques aller-retour près de l’entré je pris appuie sur un lampadaire regardant distraitement la rue patientant comme elle pouvait son amie.

Ma journée d’aujourd’hui avait été relativement tranquille. Je n’avais eu aucun client désagréable, mis à part le dernier dont j’avais nettoyé la chambre. Je ne savais pas trop ce qu’il y avait fait, mais disons que la substance blanche un peu gluante que j’avais du nettoyer sur la table de chevet me donnait une petite idée… Néanmoins, malgré l’état un peu catastrophique de la chambre et, plus principalement, du lit, le client avait eu la brillante idée de me donner un pourboire plutôt généreux. En fait, il avait carrément laissé deux billets de 20$ dans une enveloppe encore ouverte sur la même table de chevet. Je ne savais donc pas s’il s’agissait d’un oubli de sa part ou d’un pourboire généreux, mais j’en avais déduit qu’il s’agissait de la deuxième option. J’avais donc nettoyé rapidement la pièce, je m’étais emparée de l’argent et je m’étais dirigée très rapidement vers les vestiaires.

Une minute ou deux plus tard, j’étais déjà en tenue de civile, prête à quitter le boulot à l’heure pile où mon chiffre devait se terminer, comme j’en avais l’habitude. Je ne terminais jamais en retard, car je détestais cet endroit. Du coup, je rejoignais toujours Kassie à l’extérieur assez rapidement. Seulement, cette fois-ci, je la fis attendre quelques minutes à l’extérieur, puisqu’un collègue plutôt chiant m’avait intercepté juste avant la sortie. Heureusement, j’avais réussi à mettre un terme à la discussion assez rapidement, mais j’avais quand même été légèrement retardée. Donc, lorsque je quittai enfin le Beverly, j’aperçus mon amie qui attendait un peu plus loin, dos à moi, adossée contre un lampadaire. Profitant de son inattention, je me dirigeai discrètement vers elle et, en arrivant à sa hauteur, je lui sautai dessus en criant « Bouh! »