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 Home sweet home ♥ [Delilah]

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Ian Blackwood

Ian Blackwood

funny jokes : 65
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MessageSujet: Home sweet home ♥ [Delilah]   Home sweet home ♥ [Delilah] EmptyMer 5 Oct - 19:26


Home sweet home ♥
Delilah Donovan & Ian Blackwood

   

   

La veille de quitter New York, Ian s'était autorisé à une dernière soirée entre amis. Les meubles et les cartons dormaient dans un camion de déménagement, prêt à partir à l'aube, et plutôt que de passer un moment déprimant dans l'appartement vide, le couple décida de vivre une dernière fois avant longtemps une soirée New-Yorkaise. Il passa dire au revoir à ses meilleurs amis -Leya & Jon - et son filleul, à Mary – en tout bien tout honneur, mais en secret, ou il aurait pourri le reste de la soirée de sa chérie - puis récupéra Delilah pour rejoindre des amis de sa promotion à l'école de police, quelques potes du hockey et des copines à sa belle, au bar dans lequel ils avaient tous rendez-vous. Ils en changèrent à plusieurs reprises, et les femmes furent les premières à capituler. La sienne avait une bonne excuse, elle devait être en forme pour le lendemain. Ian, quand à lui, lui promis de ne pas trop tarder, et resta un peu plus longtemps avec ses potes. Pas trop tarder... C'était une notion tellement vague pour Blackwood, qui se laissa prendre par le temps. Résultat ? Ce fut en plein milieu de la nuit qu'il rentra à l'hotel, à pas de loup, passant par la salle de bain avant de rejoindre sa belle aux bois dormant, vers laquelle il s'écroula sans résistance. Pourtant, de la résistance, il n'en manqua pas au réveil ! Quel atroce torture que de devoir se lever quand corps et esprit ne veulent que dormir ! Il grimaça en entendant la sonnerie de son téléphone, repoussant celle-ci toujours plus. C'était dans ces moments là qu'il se détestait, se jurant d'être plus raisonnable la prochaine fois. Et c'était dans des moments tels que ceux de la veille qu'il oubliait toutes ses bonnes résolutions. Il retint Delilah en otage, pour profiter de certaines dernières autres choses New-Yorkaise, et les tourteaux finirent par se lever un peu plus tard, après avoir reçu la confirmation du départ du camion. Il se rendirent à l’aéroport, et après une petite heure de vol, arrivèrent dans leur nouvelle ville.

Bon, on va pas s'mentir, il y en avait un des deux en bien moins bonne forme que l'autre. Indice ? Ça commence par Black, ça finit par Wood et ça a dormi tout le long du trajet. Mais l'italien avait promis d'assumer, et de ne pas flancher. Alors, derrière un verre à café XXL et ses lunettes de soleil, il tentait tant bien que mal d'être à la hauteur. Pourtant, malgré toute sa bonne volonté, il était épuisé et déprimé d'avance, en imaginant la journée qui les attendait. Le taxi les mena jusqu'à Bay Village, devant la maison dans laquelle ils allaient désormais vivre. Plutôt dans le timing, il avait au moins la satisfaction de se dire qu'ils n'allaient pas attendre des heures, puisque le camion n'allait plus trop tarder maintenant. Il se fit une grosse frayeur en cherchant les nouvelles clés, en vain. Serait-ce possible qu'il les ait oublié dans la chambre d'hotel ? Heureusement, ses verres tintés cachaient son regard inquiet, mais sa séance de tatonnage sur toutes ses poches le trahissait. Delilah mit fin à son jeu, sortant le trousseau de son sac à main provoquant un réel soulagement chez son fiancé. Avec mauvaise foi, il marmonna un : «  ah, ah, ah, hilarant... » avant de lui sourire. Elle ouvrit la porte, et il la retint alors. Ils étaient fraichement fiancés, c'était leur nouvelle maison... n'y avait-il pas quelques traditions auxquelles se plier ? Rassemblant toute la force qu'il avait en lui, il attrapa la jeune femme dans ses bras pour la soulever du sol, et la porter telle une princesse, pour enfin franchir le seuil de leur nouveau chez eux. Ian, ne sachant être mignon qu'un laps de temps, reposa sa belle au sol après quelques pas, soufflant comme si l'effort avait été démesuré. « Après toi, porter les meubles sera une vraie partie de plaisir …! » se moqua-t-il, en venant lui poser un baiser rieur sur le cou, tout en l'enlaçant, dos contre torse. Il faisait genre d'être comme d'habitude, taquin et compagnie, mais c'était surtout pour cacher son état actuel. C'était terrible. Il n'avait vraiment aucune énergie, et le moindre projet d'effort le fatiguait d'avance. Se réveiller avec la gueule de bois à New-York, et décuver quelques heures plus tard à Boston, c'était un peu trop pour lui.... Mais, fidèle à lui même, il semblait pouvoir choisir quel type d'effort il était capable d'assurer, à en croire sa promenade de baiser dans le cou de sa petite amie. Pourtant, conserver ses forces étaient inévitablement la meilleure des options... Ceci dit, aux vues de la soirée de la veille, il était tout aussi évident que Ian n'était pas quelqu'un de raisonnable. Pour entrainer la belle dans ses luxures, il lui murmura tendrement, la câlinant un peu plus contre lui : «  Bienvenue chez nous, Madame-Presque-Blackwood... » Le sourire qui s'étira contre le cou de la brune montrait bien à quel point il était sûr de lui avec une simple petite phrase.. peut-être un peu trop ?

   
FICHE PAR STILLNOTGINGER.
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Delilah Donovan

Delilah Donovan

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• FRIDAY NIGHT.
recent purchases: a lot of groceries to stock up the fridge, boxes, way too many books, a wedding magazine that is hidden under the bed.
best buddies ever:
availability:

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MessageSujet: Re: Home sweet home ♥ [Delilah]   Home sweet home ♥ [Delilah] EmptyDim 30 Oct - 22:05


   
   

   

   home sweet home,
No matter what happens, you're the best choice I've ever made.
   

   

   
Dire au revoir. Apparemment, c’est un truc d’adultes que chacun d’entre nous doit faire pour devenir adulte. Mais dire au revoir à une vie entière n’est pas chose facile. Une fois leur appartement de Jersey City vidé, ils n’avaient pas envie d’y rester une seconde de plus. Trop déprimant. Alors ils avaient loué une chambre d’hôtel pour leur dernière nuit dans l’état de New York et avaient donné rendez-vous à tous leurs amis dans leur bar de prédilection comme point de départ. Puis il y en eu d’autres. Laisser partir Leya, John et Lena avait été le plus dur. Ils les avaient couverts de cadeaux, bu des verres, elle avait beaucoup pleuré. Puis elle était rentrée seule, avec l’intention de se coucher à une heure un tant soit peu raisonnable pour pouvoir amorcé sa thèse le lendemain. Ian été resté entre mecs. Elle a eu du mal à s’endormir seule, voulait l’attendre, mais fini par s’écrouler d’épuisement lorsque son ‘pas trop tard’ commença à ressembler à un ‘jamais’. Le réveil le lendemain pour attendre le message confirmant le départ du camion de déménagement fut difficile. Son plan de se lever tôt pour travailler tomba à l’eau lorsque l’ours dans son lit se révéla très câlin. Les mojitos de la veille n’aidèrent pas non plus.

Donc, après s’être levés deux heures plus tard que prévu, leur sac pour la nuit rangé, ils se dirigèrent vers l’aéroport. Une fois dans l’avion, Delilah attendit que Ian s’endorme pour prendre les clés du nouvel appartement dans sa poche de veste. Il avait promis de s’en occuper et elle l’avait vu les glisser dans sa poche au moment de partir. Il allait flipper. Jeu cruel, certes, mais très drôle. Une heure et demie de vol plus tard, ils arrivèrent devant l’immeuble. Elle le laissa chercher frénétiquement le trousseau de clés pendant une trentaine de secondes avant de les sortir de son sac à main en retenant à peine un fou rire. Un commentaire sarcastique de la part de Ian plus tard, elle ouvrit la porte et s’apprêtait à franchir le seuil lorsque ses pieds quittèrent le sol et elle se retrouva dans les bras de son amoureux. Elle éclata de rire. « Rassure-moi, tu sais qu’on n’est pas encore mariés ? » Lui et ses traditions désuètes cessèrent d’être mignons dès l’instant où il compara son poids à celui d’un meuble et la remit sur ses pieds.

Elle lui mit un coup d’épaule dans le torse avant de sentir les bras de son homme enserrer sa taille et la ramener contre lui, ses lèvres se perdant dans son cou. Les mots doux qu’il susurrait contre sa peau étaient définitivement destinés à la détourner des montagnes de cartons à déballer qui les attendaient. Lorsqu’elle l’entendit utiliser les mots « Madame » et « Blackwood », elle s’extirpa de son étreinte et secoua la tête. Il la connaissait très bien, mais l’inverse était toute aussi vraie. « T’es dégulasse, mais cette tactique ne fonctionne plus depuis longtemps et tu le sais. » Elle prit un carton en haut d’une des piles qui encombraient déjà l’entrée et le lança vers lui. « Tu fais le salon, je fais la chambre et on fait le reste à deux. » Elle s’approcha de Ian et posa ses deux mains sur ses fesses, comme pour marquer son territoire, tandis qu’un petit sourire apparut sur son visage. « T’as intérêt à les bouger parce que tu ne toucheras pas aux miennes tant que t’auras pas fini. » Elle déposa un baiser furtif sur ses lèvres. « Bienvenue chez nous, mon ange. »

Une fois ses conditions posées, Delilah se rendit dans la chambre et prit le premier carton sans regarder l’étiquette. Si elle allait faire ça toute la journée, autant garder un peu de suspense. Elle s’assit en tailleur sur le lit dont le matelas était à peine posé et commença à déballer le carton qui s’avéra être tous ses livres de Nancy Houston. Elle soupira. Bientôt, elle allait devoir débuter la rédaction de sa thèse et l’enseignement. L’idée de se retrouver en face d’étudiants à peine plus jeunes qu’elle la terrifiait. Elle avait un sérieux manque de confiance en elle quand il s’agissait d’enseigner, se transformait en un sentiment de grave manque de crédibilité. Prétendre en savoir plus que des jeunes qui avaient trois ans de moins qu’elle, juste parce qu’elle possédait un morceau de papier tamponné par l’Université de New York lui paraissait totalement ridicule. Comment se faire appeler ? Miss Donovan ? Mrs. Blackwood ? Changer de nom en cours d’année ? La question semblait extrêmement triviale face à son niveau de stress, pour l’instant. Serait-elle une bonne professeure ? Tant de questions sans réponses se bousculait dans son crâne et lui faisait tourner la tête. Avec un déménagement au milieu de ses cours à préparer et de sa thèse à rédiger, cela lui donnait envie d’avoir cinq ans à nouveau. Elle inspira profondément, se passa les mains sur le visage, prit les livres dont elle aurait besoin et les posa sur sa table de nuit, à portée de main. Il fallait bien commencer quelque part.

   
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