✰ spem in allium

Archer, Levinson
archie
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nom complet ▪ Levinson, une famille autrefois extrêmement aisée, installée à New-York au début du vingtième siècle. Archer, prénom composé de toute pièce par une mère qui n'a jamais su rentrer dans les conventions sociales. âge, date de naissance ▪ 33 ans. Bientôt 34. En novembre, tu souffleras cette autre bougie qui t'approche inexorablement de la quarantaine, tu préfères ne pas trop y penser. signe astrologique ▪ Sagittaire. T'es né le 24 du onzième mois. origines et nationalité ▪ Tu es américain, né et élevé au pays des libertés, tu es fier de ton pays - un peu moins lorsque tu vois Trump à la télé et tu ne t'en caches pas.. T'as des origines françaises aussi, par la famille de ta mère, mais hélas tu ne parles pas la langue de Molière. job, études, statut monétaire ($) ▪ maître d' au restaurant L'Espalier. Tu est en charge de la clientèle, de la supervision du service, la gestion des commandes, marketing. ($$$$) statut civil ▪ Tu lui as fait ta demande, un genou à terre, comme il se doit, et elle a dit oui. Fiancé. Tu n'y aurais pas cru si on t'avait dit ça il y a encore deux ans, mais c'est arrivé. Cela dit, il n'y a pas vraiment de sentiments en jeu, c'est un marché négocié de toutes pièces.. cynique. statut familial ▪ Famille sans père, ainé d'une fratrie éclatée, c'est plus un champ de ruines qu'une famille, mais tu es resté proche de ta mère. Avec ton cadet, c'est un peu compliqué en ce moment. traits de caractère ▪ Tu es exigent, tu sais ce que tu veux, et tu ne recules devant rien pour y parvenir. Tu es fier, parfois même à tord, mais tu ne sais pas faire autrement. Tu as un certain charisme, les gens te suivent, et tu en es conscient. Organisé, pragmatique, tu ne laisses pas de place au hasard, surtout pas dans la sphère professionnelle. à Boston depuis ▪ les études que tu n'as pas terminées. soirée idéale ▪ Tranquille chez toi avec un bon vin et de la musique. rituel(s) du matin ▪ Consulter tes e-mails le matin, c'est la première chose que tu fais. Avant même le café, avant de te lever. gourmandise(s) préférée(s) ▪ les macarons, et en particulier ceux à la framboise.. plat préféré ▪ un plat de pâtes tout simple peut te suffire, et puis il y a tellement de variations possibles sur le thème... groupe ▪ honey cereals.

Votre blague de prédilection ? elle est de très mauvais goût. On te l'a racontée mais tu ne l'as jamais sortie à qui que ce soit. Peut-être à un pote, alors que vous étiez bourrés, en soirée étudiante.

Spoiler:

Votre technique de drague? un baise-main correctement réalisé, un compliment bien dosé, un zeste de galanterie, et hop. Votre alcool favori? le cognac. Votre tenue fétiche? Une veste en cuir bien tannée, un indispensable indémodable. Le petit déjeuner parfait? des oeufs pochés, du saumon fumé, des pancakes, le tout arrosé d'un peu de champagne, il faut faire les choses à fond.. Votre rendez-vous idéal ? un dîner dans un bon restaurant. Plutôt noctambule ou casanier ? noctambule, mais tu deviens casanier.. Si vous étiez une chanson ? The salt of the earth (the rotary connection) Votre objet fétiche ? Un stylo. Mais pas un simple bic, un beau stylo à plume ou non. Lamy, Waterman ou Schaeffer. Le reste est trop tape à l'oeil et vulgaire à tes yeux.

pseudo, prénom ▪ knicker.bocker âge, pays ▪ 26 ans, France avis sur le forum ▪ j'aime pas. c'est pour ça que j'ai craqué ✰ spem in allium 3594674932

type de personnage ▪ pré lien ✰ spem in allium 821719053

avatar ▪ Ian Somerhalder dédicace & autre ▪ ✰ spem in allium 3250438185

pour Zach. .

- I'm out of touch, I'm out of love
I'll pick you up when you're getting down
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janvier 2010
Tu te lèves pour aller rejoindre l’ambon ; c’est à toi maintenant de prendre la parole, tu sais qu’elle l’aurait voulu, et tu te bats contre toi-même pour ne pas laisser transparaître tes émotions, ce chagrin qui te broie les entrailles. Tu refuses de pleurer, parce que ce n’est pas dans ton tempérament. Tu toussotes doucement avant de prendre la parole, jetant un oeil à ta mère, assise au premier rang, qui serre la main de son frère ; elle est complètement éplorée, et qui l’en blâmerait. - June était la jeune femme la plus forte que j’aie connu, elle ne se laissait jamais décourager et rendait tous les coups. Tu esquisses un sourire en repensant à ces dernières semaines pendant lesquelles, malgré le traitement qui l’assommait, elle était celle qui remontait le moral à tout le monde. - Elle avait des superstitions bizarres : siffler le soir portait malheur selon elle. Tu te souviens de l’avoir charriée des millions de fois à ce sujet, parce qu’en tant que grand-frère, tu n’aurais laissé passer aucune occasion de l’embêter. - Elle avait aussi cette drôle de manie de manger d’abord l’intérieur des Oreo, parce que c’était meilleur comme ça, ou bien de trier les M&Ms par couleur. Tu marques une pause malgré toi parce que ta voix s’étrangle à l’évocation de ces bizarreries que tu ne pourrais pas finir d’énumérer, mais tu dois faire bref. - Par dessus tout, elle détestait perdre et s’avouer vaincue, même aux cartes. Mais ce que je retiendrai, c’était sa capacité à voir les bons côtés de tout, et de tout le monde. Tu t’arrêtes parce que si tu continues, tu vas craquer. Ta mâchoire se crispe imperceptiblement pendant que tu conclues ton dernier hommage à ta petite tornade de soeur.

août 2014
Tu marches d’un pas décidé, téléphone vissé à l’oreille, tu écoutes le compte rendu de ton avocat, tout en traversant le hall de la salle principale. Tu as sous le bras un dossier rempli de CV et lettres de motivation, des jeunes sûrement bourrés de compétences qui ne demandent qu’à faire leurs preuves. - Je ne veux pas le savoir, s’ils ne voulaient pas en arriver là, ils n’avaient qu’à tenir leur langue. C’est comme ça, on a une réputation à tenir, point final. Tu n’es pas disposé à en écouter d’avantage, tes avocats n’ont qu’à se débrouiller, ils sont suffisamment bien payés pour ça. Dans ton bureau, tu parcours les candidatures, et tu fais rapidement un tri avant de composer le numéro du département RH. C’est la voix douce d’Alex qui te réponds. - J’ai des CV pour vous, des candidats à appeler pour des entretiens, vous pouvez passer les chercher ? Normalement, c’est la supérieure de ladite Alex qui prend ces décisions - avec toi - mais elle est en congé maternité, alors tu le fais. En plus, tu aimes lorsque tout est millimétré, sous contrôle. Tu as bien saisi pendant tes années en tant qu’assistant, que luxe était un domaine où l’erreur n’était pas tolérée, et tu sais qu’il n’y a rien de pire qu’un travail mal fait. Tu n’as pas de patience et les secondes chances, ce n’est pas vraiment ton rayon. Tu consultes tes mails et ton agenda électronique ; une journée plutôt calme par rapport à d’habitude. Tu prends un moment pour savourer, tout ce chemin que tu as parcouru, tu en es fier, et tu ne t’en caches pas. Tu as pris ta revanche sur ces fils de PDG et de diplomates qui t’en ont tant fait baver à l’école primaire et au collège. C’est eux qui t’ont donné cette rage de réussir, ce sont leurs moqueries qui ont nourri cette volonté de ne plus jamais être celui qui doit compter au moment de chaque dépense, qui ne porte pas les fringues branchées et qui ne peut pas partir en classe de neige avec les autres. Un post-it dans sur ton bureau te rappelle que tu dois discuter avec le Chef de cuisine, tu récolles ce morceau de papier jaune de ton écran d'ordinageur et te diriges vers les escaliers.

la semaine dernière
Il te reste un quart d’heure avant d’aller accueillir un client important, une personnalité éminente du monde politique, un sénateur qui fait beaucoup parler de lui ces derniers temps et qui vient de publier un livre détaillant ses idées et ambitions, une sorte de programme politique avant l’heure des primaires. Il vient à Boston pour deux jours et a choisi ton restaurant pour y tenir sa présentation. La presse sera là, il faut que tout soit parfait et tu tiens à tout superviser personnellement, comme te l’a appris ton mentor, celui qui occupait ce bureau où tu es assis, à l’époque où sa santé le lui permettait. Pendant le temps qu’il te reste, tu composes un nouveau message, un sourire amusé aux lèvres. Il était là, au bras d'un autre. Tu as remarqué tout de suite son air de sale gosse effronté, ce sourire qu'il affichait, terriblement sexy. Il n'est pas vraiment ton type, mais il y a eu quelque chose ce soir là qui t'a poussé à chercher ses coordonnées.