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 (#013) a night for forget - hot

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Zachary Donovan

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MessageSujet: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyDim 18 Sep - 15:01

En me levant ce matin, je ne pensais pas que ma journée se terminait comme ça. Je ne travaillais pas aujourd'hui (ou plutôt ce soir), c'était donc un jour OFF. J'en ai profité pour m'occuper de deux, trois courses et autres affaires, que j'ai repoussé le reste de la semaine. À 19h00, je devais sortir pour boire un verre avec Andreas, une " ancienne connaissance ". Je ne sais pas trop comment définir notre relation actuelle en fait. Il y a quelques années, nous étions proches et intimes. Nous nous sommes perdus de vue et le contact a repris de façon originale. Munoz m'ayant vu me trémousser à moitié nu, sur mon lieu de travail. J'avoue, j'appréhende un peu le rencontre. Je me demande ce qu'il doit penser de moi. Et s'il en a parlé autour de lui. Quoique, sur ce point, je me calme rapidement : nous n'avons plus de connaissances communes, il ne risque donc pas de vendre la mèche. Encore moins à ma famille qui ignore son existence. Mais ces inquiétudes sont inutiles, nous finissons par en parler même. Le brun m'annonce s'être engagé dans l'armée et avoir été blessé (d'où son retour au pays). Pour ma part, je lui parle de ma blessure, m'empêchant de me lancer dans une carrière sportive et l'urgence de régler mes frais d'étudiants. On arrive doucement à être à l'aise, même si ce n'est pas " comme avant ". De toutes façons, ça ne pourra pas l'être. Mais ça ne nous empêcher de finir chez moi, quelques heures plus tard. D'autant plus que nous nous retrouvons rapidement nus. Moi d'abord, Andreas ensuite. Ce dernier veut laisser la lumière éteinte, je lui demande s'il en est sûr et me le confirme. J'arrive quand même à voir son corps et à le sentir sous mes doigts. Je ne fais pas attention à sa prothèse, elle ne me dérange pas pour tout avouer. Je l'embrasse, l'allonge sur mon lit alors que je pose un préservatif à côté. Malgré le temps, il me plaît et m'excite toujours autant. Je fais sûrement n'importe quoi, de coucher avec lui sans raisons ou autre. Je tente peut-être aussi d'oublier que je ne peux avoir celui que je veux. Peu m'importe, je n'y pense pas, j'oublie et enlace Munoz tandis que mes doigts se perdent sur ses fesses.
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Andreas Muñoz

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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyDim 18 Sep - 18:42


-  a night to forget
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ZACHARY & ANDREAS


Ça n'avait aucun sens.

Je fais c'que je veux. Il lui avait souri, presque comme avant. Ils avaient ri. Il avait bu. Pour oublier. Et déblatérer. Parler, parler, encore parler. Lui, le muet. Parler, avec des lames dans la gorge et des couteaux dans la bouche. Et se moquer. Sans gloire ni pitié. Comme si ça n'avait aucune importance. L'armée, le service. Les cons, l'ennui. L'accident. Comme si ça n'était qu'un détail. Comme s'il arrivait réellement à en rire. Je fais c'que je veux. Il avait le coeur serré. Mais ça, il le gardait pour lui-même. Zachary payait les bières, alors ça n'avait aucune importance. Ça faisait des mois. Des semaines, que ça tournait comme ça. Des bêtes en cage. Et sa fossette se creusait, et ses yeux se perdaient. L'espace d'un instant. Une fraction de seconde. Il pensait à lui. Et il se détestait. Alors, il l'avait provoqué. Avait encore ricané, en se mordant les lèvres. Le coeur battant à ses tempes. Il savait ce qu'il faisait, et il n'avait aucun contrôle. Ça n'avait aucun sens. Il l'avait suivi. Heure déjà avancée, les grammes dans les veines. Mais la lucidité. L'air froid des débuts d'automne, pour mieux le réveiller.

Ses mains sur son corps, ses mains sur son visage. Et ses lèvres mordues, et la fièvre de passage. Ça lui manquait. Ça lui manquait, terriblement. Et tout était si simple, et tout semblait si logique. Il n'y avait rien à demander. Rien à attendre. Un haut le coeur, un instant. De la peur. Il l'avait ravalée. Comme un grand garçon, comme un pauvre enfant. Corps à corps, la peau sans artifice. Il la sentait, la chair de poule. Derrière des airs trop confiants, derrière des soi-disants. Et puis, c'est plus simple de se cacher. Du sombre. De l'ombre à la lumière.

"Attends-" Ses mots lui échappent, de justesse. Allongé sur un lit inconnu, avec un inconnu. Même si il y avait eu quelque chose, il y a des années. Malgré les paroles et les déboires, les heures passées à boire. Ses mains repoussent légèrement le Donovan. De quoi respirer, de quoi le voir. Dans le bleuté de la nuit. Sa langue glisse sur ses lèvres, un regard interdit. Hésitant, presque. Sa carapace, il l'a perdue. À partir du moment où il s'est montré. Dévoilé. "Faut que je l'enlève-" La prothèse. Le boulet accroché à sa jambe, la chose inhumaine. Il avait ri, en disant que ce n'était que de la viande. Rien d'important, dans quelques muscles sacrifiés. Pas réellement. Malgré la chaleur de sa masse, malgré l'ardeur de ses baisers. Malgré ses grands airs, malgré les principes éthérés. Il doutait. Le droit de faire ce qu'il souhaitait, certes. Mais en être capable, c'était encore autre chose. Il avait envie de lui. Envie d'eux. Envie d'une nuit, pour tout se prouver. Les lèvres se pincent, le souffle retenu. Un doute dans ses yeux, un froncement de sourcils léger. Je fais c'que je veux. Je crois.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyJeu 22 Sep - 22:16

« Profite du moment » me dis-je à moi-même. « Profite et ne pense à rien d'autre. » C'est ce que je me disais dans ma tête et je finirai pas m'auto-convaincre au bout d'un moment. En espérant que ça ne soit pas trop tard, que ça ne soit pas terminé. Nus, sur mon lit, s'embrassant, s'enlaçant, je profite du moment et de cet homme. Il est sexy, il doit sûrement être un excellent coup au lit. « J'ai bien le droit de profiter et m'amuser, merde ! » Je ne fais rien de mal, nous ne faisons rien de mal. Nous sommes deux adultes consentants, un peu perdus dans nos sentiments, qui demandent juste une nuit pour oublier. C'est alors qu'il me repousse et me dit d'attendre « Merde ! » Je ne pourrais jamais être tranquille, rien ne se passe comme je le prévois. Je maudis intérieurement une quelconque force cosmique, me plaignant qu'elle doit se jouer de moi. Mais finalement l'explication tombe : enlever la prothèse. " Oh ! " dis-je alors. Un sourire apparut sur mes lèvres. Je suis soulagé. Me mettant sur le côté, je laisse Andreas faire son " opération ". Je tente de rester le plus naturel, afin de ne pas le mettre dans l'embarras. Faire comme si de rien était. Mais ce n'est peut-être pas la meilleure solution. Je n'ai pas de mode d'emploi, je ne sais pas comment agir et réagir. Alors je le laisse faire, ça vaut peut-être mieux après tout. Il finit par me regarder et sourit. Un sourire, sur son visage, lui va si bien. " T'es encore plus sexy, quand tu souris tu sais ".
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyVen 23 Sep - 18:41


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ZACHARY & ANDREAS


Il se souvenait, l'adolescent. De sa façon de le toucher, de leurs rencontres. Il se souvenait. D'une autre époque. Quand il était entier. Un reniflement lui échappa. Un frémissement. Le repousser, chercher ses mots. Des choses butant contre ses lèvres. Zachary s'était décalé. Il le sentait, son regard. Posé sur sa nuque. Assis au bord du lit, le coeur battant. Il se mordait les lèvres. Les doigts jouant de quelques attaches. Avant la détache. Battement de cils, battement de sang. Il était nu. Nu et incomplet. Et sur sa peau, la chair. De poule, à canon. Inspiration. Relever le nez, mince sourire. Peut-être un peu forcé. Mais ses mots glissent sur lui. La bête revient tirer les ficelles. Un sourcil relevé, l'air carnassier. Il n'avait plus rien. Plus rien pour mimer, plus rien pour mentir. Rien, si ce n'est le vide. "... On en était où, déjà ?" Sa langue glisse sur ses lèvres mordues. Bancal, dans le creux de la nuit. Des mouvements, quelques souffles. Se rapprocher. À nouveau. Penché au-dessus de lui. Il vint l'embrasser, avide. Avec les dents, avec la langue. Tout ce qui pouvait réchauffer son corps et son coeur. Souffle manquant, des fourmis dans les doigts. Il voulait lui. Pour une fois. Et tout ce qu'il pouvait faire, et tout ce qu'il pouvait lui dire. Et le monde et la peur, et l'amour et l'horreur. Il voulait son poids sur le sien, sa masse pour le contenir. Ses mains sur son corps et sa chaleur contre la sienne. L'oubli. L'oublier, lui, l'oublier, même quand il n'y pense pas. Il a le droit. Il fait ce qu'il veut. Il n'appartient ni à l'un, ni à l'autre. Ni à quiconque, ni même au monde. Assis sur le ventre de Zachary, il sent la vie en lui. Et les systèmes, et les mécaniques. Ses poumons qui se vident et se remplissent, son coeur qui pompe encore assez de sang pour tenir la machine en état de marche. Et ses yeux, posés sur lui. Il n'y avait rien eu. Rien eu, depuis le temps. Rien eu, depuis des mois. Il était premier, pour une fois. Pour cette fois. Pas comme la dernière.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyMar 27 Sep - 16:46

Dire que je pensais qu'Andreas me repoussait. Il voulait juste retirer sa prothèse. Je me sentis un peu stupide, pendant quelques secondes. Comment agir et réagir ? Je n'ai pas la solution idéale. Je me dis qu'agir normalement est l'idéal, la meilleure solution même. De toutes façons, Munoz n'est pas différent de moi. Sa prothèse ne l'empêche pas d'utiliser le reste de son anatomie. Et je n'ai pas besoin de sa jambe ce soir.

Il revient vers moi et m'embrasse. Je le laisse faire, ce dernier m'allongeant sur le dos et venant se mettre à califourchon sur moi. « À quelque chose comme ça. » répondis-je. Et je finis (enfin) par oublier, pour mieux me concentrer sur le militaire. Ce soir, c'est lui qui compte. Celui qui meurtri mes sentiments, le reste du temps, m'importe totalement. Et bon sang ! Qu'est-ce que ça fait du bien de ne plus y penser.

Le baiser continue, tandis que mes mains devinrent plus baladeuses. Elles descendirent rapidement le dos pour arriver au fessier. Chacune d'entre elle se posa sur chacune des fesses. Et là, elles s'amusèrent à exercer différentes pressions, similaire quand on pétri une pâte (pas la meilleure comparaison). Un doigt finit même par se faire plus aventureux que ses compagnons, et se rend à l'intérieur de l'intimité d'Andreas. « Ça va ? » demandais-je par correction, quand même.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyMar 27 Sep - 18:51


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Un sourire lui avait échappé. Il lui avait échappé, en sentant ses mains sur sa peau. Il lui avait échappé, en sentant ses mains sur ses reins. Il lui avait échappé. Au milieu de leur baiser. À quelque chose comme ça. Il n'avait pas à y penser. Plus y à penser. Sur le moment, dans l'instant. Ça n'était pas ce qui lui manquait qui comptait. Ça n'était pas le vide, ça n'était pas l'absence. C'était le souffle rauque de sa respiration perdue dans sa bouche. Ses mains étaient encore descendues. Andreas en tremblait. De cette envie qui lui avait été refusée, depuis des mois. Il pouvait être celui qu'il voulait. Avec celui qu'il voulait. Un sourire fugitif traversa son esprit embrumé. Chassé, le plus rapidement possible. Ne pas y penser. Il avait le choix, maintenant. Il l'avait fait, pour ce soir. Ce soir, il abandonnait. Ce soir, il s'abandonnait. "Fffff-" L'insulte étouffée par la morsure de ses lèvres. Paupières closes, le front contre celui de Zachary. Une vague frémissante, sur sa chair. Ça va ? Un mince ricanement lui échappa. Nerveusement. Un hochement, du bout du nez. "God, yes-" Pas assez de place, dans ses poumons. Pas assez de temps, au bord de ses lèvres. Il essayait de se détendre. Un baiser dans le creux du cou du Donovan. Il n'était pas le seul à devoir en profiter, de cette soirée. Malgré son égoïsme, malgré le besoin insupportable d'exister.

Ses dents à fleur de peau, des battements de cils assassins. Il avait laissé une morsure rose sur la peau fine de l'homme. Rompu dans un vague gémissement, sa main raccrochant le drap le plus proche. "Putain-" Tout ce qu'il lui restait. C'était ça. Du vide, de l'air et de l'airain. Et les insultes, retenues dans le fond de sa gorge. Au fond d'un corps abandonné depuis trop longtemps. Noyé sans voix cherchant à remonter à la surface, il retrouvait le pied de l'ivresse et du combat en corps à corps. Immortel manquant à l'appel.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptySam 1 Oct - 14:28

Une pause se fit de ma part, lorsque le doigt fut rentré. Crispé, réalisant les sensations, je laisse ainsi Andreas. Mais je ne peux pas plus ralentir le rythme. Je n'en ai pas l'envie de toutes façons. Le baiser reprend, fougueux, sauvage, demandeur. Ma main libre vient se perdre sur la virilité de mon amant. Je la lui prends entre mes doigts et commence les mouvements nécessaire, pour provoquer d'autres sensations.

Le doigt, lui, redevient actif. Il bouge, il explore, il procure, il s'amuse. Je sens Munoz se détendre, s'essouffler, se perdre dans mes bras presque. Des sourires m'échappent, montrant ma satisfaction. Le soldat vient perdre sa tête sur mon épaule, allant laisser sa marque. Je sursaute un peu, mais je suis également pris dans le plaisir. D'ailleurs, mon amant peut le sentir contre ses cuisses. Je reviens lui voler un baiser pendant quelques secondes.

Puis, nous nous fixâmes. Nous allons même jusqu'à nous sourire. Si au début, c'était maladroit, les choses deviennent plus sûres là. À croire que notre assurance se manifeste uniquement dans un lit.
« Lâche-toi, n'aie pas peur. » dis-je en encouragement. Je veux l'entendre, le sentir, le voir. Que mes sens soient comblés ainsi que les siens. Je vais même faire rejoindre mon index solitaire par son voisin, mon majeur, et voir les effets qu'ils peuvent ensembles. Effets et dégâts.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptySam 1 Oct - 21:50


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Sincère. Il n'y avait que comme ça qu'il l'était. Sincère. Quand il n'avait même plus sa peau, même plus son corps. Pour se cacher, se dérober. On avait laissé certaines parties de son âme en friche, depuis le temps. Des ronces et des orties. Sincère. C'était jouissif, de traverser les épines. C'était incroyable, de se laisser poignarder. À nouveau. Comme jamais. Et puis, ça ne pouvait pas valoir. Ça ne pouvait pas compter. C'était seulement pour un soir. Seulement pour une nuit.

Le corps courbé, les os tordus. Nerfs à vifs et muscles qui roulent. Des râles dans la gorge, respirations infinitésimales. Il le tenait. À sa merci, presque dompté. Il s'était laissé faire. Il n'avait pas lutté. Coeur battant, la tête vide. Il ondulait spontanément, entre les mains de Zachary, à fleur de peau de son bas-ventre. Tout aussi excité que lui. Rien qu'à l'idée. L'idée si bête, l'idée si simple. De ne plus s'appartenir, pour quelques instants. Ses lèvres fauchent à nouveau les siennes. Respiration coupée, toutes griffes sorties. Ses mains se glissent dans ses cheveux. Dans ses mèches brunes, pour le tenir. Au plus proche, si possible. Attente si pénible. Le sourire est maladroit. Assoiffé. Il le regarde sans le voir. Rien qu'un reflet, dans le fond de son regard. Des instincts trop humains. Ses mots l'interpellent, mais font rapidement écho. Un gémissement. Bruyant, malgré l'étouffement. Il donne un coup de rein. Demandeur. Et ça le fait trembler, ses doigts crispés sur la peau de ses pectoraux. Il ferme les yeux. Il inspire, lentement. Longue soufflée sortie de ses poumons impossibles à calmer, entre ses lèvres, entre ses dents. "Vas-y, putain-" Haletant, entêtant. Il le sent. Qu'il n'attend que ça, depuis le début. Qu'ils n'attendent que ça, depuis la fin. Et il a presque envie d'en rire. C'était une vieille histoire. Vieille de dix ans. Rattraper un temps perdu. Comme si plus rien n'avait de valeur, vraiment.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyLun 3 Oct - 18:28

Je sens le corps d'Andreas onduler dans quasiment tous les sens possibles. Les travaux de mes doigts sont efficaces. je sens le soldat se lâcher de plus en plus. Je sens sa virilité se durcir et son intimité émoustiller le reste de son corps. Je le regarde, lance des souris, vient déposer des baisers sur ses lèvres. Je le désire, limite admire à quel point il est beau. J'ai envie de lui faire prendre son pied, de prendre le mien et de m'occuper (enfin) de lui.

Cela fait trop longtemps que nous attendons. Une question me vient en tête. Pourquoi ? Pourquoi avoir attendu aussi longtemps avant de passer à l'acte ? Sûrement parce que nous étions stupides. Profitons de cette nuit pour rattraper le temps perdu. Pour une fois que la vie offre ce genre d'opportunités en plus. Et demain ? Nous verrons, il n'est pas encore là. De toutes façons, aucune promesse n'est formulée. Juste du plaisir et de la luxure. Enfin, j'espère, je vais faire en sorte que cela soit le cas.

Lorsqu'il me parle, entre deux gémissements, je me décide à y aller justement. Je me redresse quelques secondes. Mon index et mon majeur restent en lui. Mais ma main qui se trouvait sur son sexe vient prendre le préservatif. Je défais l'emballage avec mes dents et " l'installe " sur ma propre virilité.
« Détends-toi. » dis-je avant de plonger. Je retire mes doigts et mon sexe vient les remplacer. Doucement, mais sûrement, je m'insinue dans l'intimité de Munoz, entrant prudemment pour éviter des douleurs. Je prends donc mon temps mais finis par être " en place ".
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyLun 3 Oct - 21:31


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Coeur battant. Face au vide. Au grand saut, au néant. Ça faisait des mois, ça faisait des années. Le temps de mourir, le temps de renaître. Le temps de souffrir, le temps de se repaître. Il roule des yeux, en se mordant la joue. Les frissons à bout de nerfs. Détends-toi. Un sourire nerveux. Coin de lèvres relevé au crissement de ses dents. Sa tête tombe en arrière, les paumes sur son torse. Un son guttural, animal. La peine et l'envie, la douleur et le désir. Des cils battant, papillons sombres. Pour ces fantômes noirs qui dansent devant ses yeux. Un soupir, un brin aigu. Ça danse le long de son échine, ça déchante et ça déchire.

Des secondes trop longues. À respirer, au bord de la nausée. Les bras tétanisés, trop dur de se porter. Il lèche ses lèvres sèches de baisers. Les ongles dans la chair, bête éperdue. Un léger mouvement de bassin. Un simple coup de rein, pour mieux s'aligner. Les injures lui échappent, dans un rire nerveux. La tension et l'intention. Dans la pénombre, il bat des paupières et chasse les monstres. Les cadavres salés montés aux coins, sous le coup. "T'es tellement un bâtard, putain. Tu voulais même pas m'toucher-" Il lui sourit. Et puis il rit, doucement. Sans reproche. Sinon celui que ça ne soit pas arrivé avant. Que ça ne soit pas arrivé plus tôt. Il en avait besoin depuis le début, d'oublier. La masse courbée, il hésite un instant. Se pencher, précaution. Revenir mordre sa peau. Mordre sa chair. Goûter à la sensibilité de ses pectoraux. Il n'a plus rien à demander. Si ce n'est l'absolution, la fin des temps. Qu'on lui pardonne toutes ses erreurs.

Il a besoin de bras. Peut-être ses bras, peut-être d'autres. Ceux de Zachary tiendront, pour cette fois. Pour l'instant, pour le moment. Tenir et contenir les mélanges et les sentiments. Les explosions contradictoires derrière ses boucles brunes, derrière ses prunelles mordorées. Il y a de la fièvre, il y a du sang. Et c'était tellement bon, de se sentir partir. Et c'était tellement long, de se laisser dériver. Une inspiration plus fort que les autres. Sursis d'un apnéiste. Il a le flou aux yeux, quelques secondes. Si tu savais, seulement.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyVen 7 Oct - 16:55


Je suis enfin en Andreas. Oui, " enfin " est le mot qui convient le mot. Il nous aura fallu du temps pour arriver jusque là. Il nous aura fallu des déceptions pour finir dans les bras et entre les cuisses de chacun. Pourtant, ce soir, nous voilà, me voilà. Je m'insinue dans mon amant en douceur. Mais j'ai du mal à tenir, c'est tellement tentant d'aller plus loin et plus vite. Je me retiens, difficilement. Dans un coin de ma tête, je ne cesse de me dire " allez Andy, détends-toi, que je puisse .... " On censurera le reste de la phrase, mais on peut facilement deviner.

« Je me rattrape aujourd'hui. » finis-je par dire. Un sourire. Un baiser. Une étreinte. Mes mouvements de bassin qui vont plus vite. Mon baiser qui devient plus insistant. Mes mains qui se font plus baladeuses. Je profite de ce corps qui m'est enfin offert. Je viens perdre ma bouche à l'oreille de Munoz. Je l'encourage à se lâcher, à gémir ce qu'il veut. Tout ce qu'il veut. À croire que cela m'excitera et ça sera bel et bien le cas. Je rentre, je sors et ainsi de suite. Puis je finis par rester, pour mieux changer de positions.

Cette fois, je m'assois sur le lit. Le soldat est à califourchon sur mes jambes étendues. Mes mains le tiennent toujours par les hanches. Et je reprends, je recommence, à un rythme plus soutenu. Je l'embrasse, mordillant langue ou lèvre. Peu m'importe. Mes gémissements viennent se perdre dans sa bouche. L'espace de quelques secondes, l'image de Lui s'installe. Mais elle s'efface aussi vite. Andreas reprend place et je ne pense plus qu'à lui. J'ai chaud, je sens la sueur recouvrir doucement mon dos. Généralement c'est plutôt positif ce genre de réactions.
« C'est bon. » dis-je alors.
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Andreas Muñoz

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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptySam 8 Oct - 10:12


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Je me rattrape aujourd'hui.

Il se laisse faire. Les ongles plantés dans sa chair. Il se laisse faire. Le souffle coincé contre sa peau. Il se laisse faire et il ferme les yeux, pour oublier. Tout oublier. Du moins tenter. Il laissait la voix se fêler. Quelque chose dans sa gorge, étouffé et étouffant. Il en avait besoin. Un monstre sous la peau. Les mains de Zachary retenaient les morceaux de cette carcasse de verre fêlée. Des secondes, des minutes. Des instants évanouis et oubliés. La tête qui tourne, les muscles qui roulent. Il était invisible, il était intouchable. Face au Donovan, les mains glissées dans sa nuque et ses cheveux. Il se laissait porter. Des morsures, des déchirures. Un gémissement plus fort que les autres, un tremblement incontrôlé. Il haletait. Ses lèvres contre les siennes, la soif d'aventure. L'autre homme était doué. Ça, il ne pouvait pas le nier. Il savait poser ses paumes sur les creux de son corps, cacher les trous dans son âme. Le cou tendu, les lèvres outrageusement abandonnées au strip-teaseur. Il avait le rouge aux pommettes et le souffle court. Des boucles lascives, retombées sur son front. Et ça sentait la sueur, et ça sentait la bête. Celle qui s'était logée dans son coeur, celle qui s'était installée dans ses tripes. Il s'accordait avec lui. Des mouvements complémentaires, pour à chaque fois sentir la secousse de ses nerfs un peu plus à vif encore. Il sentait en lui chaque déplacement de l'autre, impression décuplée. C'était scandaleux, que ça lui ait tant manqué. C'était scandaleux. D'enfin se libérer.

Jusqu'à l'excès. Des vagues dans la chair, des battements de cils. Des mots au creux de l'oreille, mais la surdité. Une inspiration bloquée. Retenue, détenue. Coupée en plein vol. Des mots manquants à l'orée de sa bouche, sur le bout de sa langue. Ses traits s'étaient crispés, alors qu'il suivait les coups de reins de Zachary, un écran blanc dans le fond du crâne. Petite mort. Ça lui coupait la voix, ça détruisait ses défenses. Des secondes insupportables, tétanisé par le bonheur et la souffrance. Celle qui était infiltrée, sous le vernis et sous son épiderme. Un cri impossible à formuler, impossible à laisser passer. Son image, et celles de sa fin. Quand la respiration revint, c'était trop rapide, trop erratique. D'accrochées, les mains étaient devenues des protections. Peur panique. Des vagues de plaisir ondulaient encore le long de son échine, mais il se reculait. De la distance entre lui et Zachary. De la distance entre lui et ce monde. Et la peur. Des éclairs dans la tête, des images assassines. Le sang, et cette petite mort-là. Il les avait déjà formulées, ces choses. C'était jouissif, de se vider comme ça. Souvenirs mélangés, et le teint pâle. Il regardait Zachary sans le voir. Sinon la porte qu'il avait ouverte. Ça faisait tant de temps.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptySam 15 Oct - 12:06


Avec Andreas, j'oublie. J'oublie que je n'ai pas eu celui que je voulais. J'oublie les mensonges que je sème à droite et à gauche, et qui finiront par me retomber dessus inévitablement. J'oublie la honte de certaines de mes pratiques, qui me permettent cependant de vivre. Là, je n'ai pas besoin de cette justification. À vrai dire, je n'ai besoin de rien, de ne penser à rien. J'ai juste besoin d'Andreas, de son corps contre le mien. De ses fesses ondulant contre mon bassin et attisant ma " virilité ". Je veux entendre ses gémissements, je veux sentir ses baisers et je veux que ses mains restent sur ma peau nue et en sueur.

Je me sens bien. À croire que le sexe a réellement des portées positives. Je gémis, je soupire alors que ma respiration continue de s'accélérer et que mon coeur bat plus vite. C'est alors que je sens Munoz se raidir. Serait-ce son moment ? Possible. Je peux me sentir fier de moi de le faire jouir sans l'avoir toucher directement. Je ne réalise pas alors qu'il recule, qu'il me retire de lui. Je finis par ouvrir les yeux et ne comprends pas ce qui se passe. Ma première pensée est qu'il veut une nouvelle position, afin de se laisser le temps de ne pas venir. Mais il a l'air différent. Il a l'air moins enclin à continuer. Plutôt à arrêter.


« Je me rattrape aujourd'hui. » lui demandais-je alors, sans me rendre de la détresse de mon amant, de sa si forte détresse. Je me redresse un peu et le regard, m'inquiétant.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyDim 16 Oct - 10:48


-  a night to forget
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Un regard alentour. Et le vide, et le manque. Des frissons sur la peau, et ses paumes pour le retenir. L'éloigner. Ça se mélange dans son crâne, c'est trop fort. Trop dur à expliquer. La gorge serrée, les lèvres asséchées. Des battements de cils, des battements de sang. C'est dur de déglutir, dur de ravaler. "Non, non-" Non, il ne se rattrape pas. Il ne veut plus entendre ça. Les épaules contractées, les doigts tremblants. Il ravale de l'air, tente de se raccrocher. Sur lui, ce regard. Ce regard inquiet et inquiétant. Zachary et son ton, Zachary et sa voix. Et l'incompréhension, et l'horreur d'entre ça. Il a froid. Il a froid, l'ancien soldat. Froid comme quand on se vide, froid comme quand on se laisse glisser. Laisser aller, aux mains d'un autre être. Même si celui-là n'a pas la peau chaude et les lèvres tièdes. Ses cils papillonnent, la respiration trop pénible. Et le sang. Un maigre sourire bâtard étire ses lèvres, lentement. Un sourire de peine, un sourire coupable. Celui des monstres, celui des spectres. Des erreurs et des ébats. "Don't t- don't touch me-" Un haut le coeur, un haut le corps. Ses doigts crispés sur ses membres si peu épais. Il se colle au mur, cherche du stable. Du stable et du tangible, pour essayer de se rattraper. Ça se mélange, trop douloureux. Il s'en moque. Il s'en moque, d'entendre ses demandes. Il s'en moque, d'entendre ses amendes. Entre le plaisir et la douleur, une frontière trop fine. Passée si facilement, en un simple trébuchement. Ses doigts se glissent dans ses boucles, se crispent sur son crâne. Il souffle, il peine. Des yeux fermés trop fort, pour essayer d'effacer les images et les mémoires. Les cris, le bruit. Les sons étouffés, le monde qui court. Ne pas fermer les yeux, surtout. Ne pas fermer les yeux, ne pas se laisser aller. Et tenir, tenir, ne pas lâcher. Une matière infâme sur les mains, un résidu d'humanité entre ses doigts. Un hoquet. Un spasme dans ses muscles. Il a oublié ce qui était le plus important. Ce qui valait vraiment la peine. Désolé.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyMer 26 Oct - 17:10


Je ne comprends pas ce qui se passe. Quelques minutes avant, tout se passait bien. Je faisais l'amour à un homme sur lequel je fantasmais depuis plusieurs années. J'oubliais un chagrin d'amour qui m'empêchait (je le réalise) de me consacrer à d'autres possibilités. J'étais sur le point de jouir et même d'avoir un orgasme. Et je me retrouve perdu, sans explications. Andreas s'est retiré, a reculé et même quitté le lit que nous occupions, mon lit. La question me brûle les lèvres, mais je me retiens de la poser. Que se passe-t-il ?

Je reste sur le lit donc, nu, mon intimité encore dure et habillée d'un préservatif. J'ai l'impression que mon amant fait une sorte de crise. Il me demande de ne pas le toucher. Il passe ses mains dans les cheveux. Je pense aussitôt qu'il va se les arracher. Je finis par bouger et me lever. Je reste à l'écart, ne sachant pas comment réagir. Dois-je intervenir ? Il m'a pourtant demandé de ne pas le toucher. Dois-je le laisser tranquille alors ? Mais il a besoin d'aide. Comment réagira-t-il ? Que ça soit en faisant quelque chose ou pas.

Je ne tente rien et préfère le silence. La seule réponse qui me vient. Ce n'est pas celle que je préfère. Mais je n'ai pas d'autres réactions pour le moment. Pourtant, mon instinct me pousse au contraire. Je veux et dois faire autre chose. Mais quoi ? Je lève ma main quelques secondes, dans le but de la poser sur l'épaule du soldat. Mais je la baisse aussitôt sans le toucher. Je me dis que même en disant simplement son prénom, son état peut s'aggraver. Alors je reste là, j'attends, impuissant et frustré comme rarement.
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MessageSujet: Re: (#013) a night for forget - hot   (#013) a night for forget - hot EmptyJeu 27 Oct - 11:27


-  a night to forget
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Du silence. Du silence, fracassant. Simplement fracassé par une respiration erratique. La sienne. La sienne, qui tremble et s'enchevêtre. La sienne, qui peine et se démène. Battre des cils, pour ne rien voir. Sinon les monstres, sinon le noir. Et ce silence. Encore, les pulsations dans les veines. Encore, la sensation de sa peau à elle-même. Encore, ses lèvres mordues de ses dents envieuses. Encore. Une inspiration. Bloquée. Un hoquet. Il le sent. Il le sent, bouger. Il le sent, s'approcher. Une main tendue, une main trop loin. Laissé tombé au sol, prostré contre le mur. Ses lèvres tremblent de murmures inaudibles. Du vide, du vide. Encore et toujours du vide. Il a la tête trop pleine. De la masse, de la glue. Du goudron, noir et épais. Du goudron, comme dans ses veines, dans ses artères. Du goudron, comme celui qui obstrue sa trachée. Et ça l'étouffe, à petit feu. Et ça le mange, et ça le ronge. Isolé. Trop de bruit, pas assez. "Fuck-" Ça tressaute, ça trébuche. Ses ongles plantés dans une peau sans vie, peau sans sens. Malgré la sueur langoureuse, malgré les frissons de plaisir. Ça ne marche plus, ça ne colle plus.

Il est en manque. Il est le manque. L'apoplexie, l'étouffement. Les cauchemars et les calmants. La tête qui tourne, tourne le monde. Des battements de cils, des battements de sang. Il pourrait lire sur le visage de Zachary toute l'incompréhension d'un pays. Face à ses rejetons rejetés, les chimères tout juste nées. Une grimace, un rictus. Un faux-semblant de sourire, comme une plaie béante au milieu du visage. Retrouver un souffle perdu, retrouver une réalité trop lointaine. Qu'est-ce qu'on fait là, encore ? Qu'est-ce que je fais, là, encore ? C'était trop beau, c'était trop fort. Icare retombé au creux des vagues de chair de poule, il susurre des souffles chevrotants. Calmer la bête, calmer le sang.
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