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| Sujet: #dripping like a saturated sunlight. Mar 18 Oct - 7:36 | |
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please don't make any sudden moves you don't know the half of the abuse ©tumblr/twenty one pilots.
nom complet ▪ wheeler, ça déclenche des pensées de sable chaud, de penthouse au dernier étage et de robes de créateurs. ça fait soupirer, d'envie, de désir, de jalousie. ça fait tourner les têtes, rougir les joues, murmurer dans tous les coins. julia, la princesse, l'héritière, la poupée barbie dotée d'un cerveau. ivy. juste pour elle, souvenir de sa mima et de son chocolat chaud, de ses sourires sincères et de ses couvertures tricotées main. pas les siennes, mais main tout de même. âge, date de naissance ▪ fille de l'hiver, des chutes de neige et des conversations au coin du feu, née le treize décembre, cadeau du ciel, il y a dix neuf ans. signe astrologique ▪ sagittaire. origines et nationalité ▪ royauté jusqu'au bout du sang, c'est de l'angleterre qu'elle tire ses racines, bien qu'elle soit américaine. job, études, statut monétaire ($) ▪ héritière wheeler, l'argent n'a jamais été un problème, quelques bouts de papier, quelques chiffres sur un compte en banque. julia est étudiante en double cursus, marketing et communication, toujours la golden daughter. suivant le plan à la lettre. statut civil ▪ on lui attribue un nouveau tom boy toutes les semaines, on fait des montages d'elle et zayn malik, on prône ses atouts, on lui fait des demandes en mariage, qu'elle essaie d'oublier. mais on ne lui connait aucune réelle relation, le fantasme de la beauté virginale, déesse blonde à envouter. statut familial ▪ il y a eux, ses parents, ses donneurs d'adn comme les appelle raven, refusant de leur donner un quelconque concept proche de la parentalité. et il y a lui. matteo, son frère, son coeur. traits de caractère ▪ optimiste, souriante, réfléchie, très peu invasive, secrète, altruiste, loyale à en crever, très peu naïve, assez détachée, déterminée, rusée, très bonne manipulatrice. à Boston depuis ▪ incapable de rester loin de son frère très longtemps, elle l'a suivit il y a de cela cinq ans, ayant ses parents à l'usure. soirée idéale ▪ un soir d'automne, une robe minimaliste sur le dos, ses talons ferragamo préférés, la chaleur au maximum, des corps qui se pressent les uns contre les autres, les basses d'une musique rythmée. s'oublier, jamais aussi seule qu'au milieu d'une foule. rituel(s) du matin ▪ son concert sous la douche, sa tasse de café frappé devant la fenêtre à observer les autres, poisson dans son aquarium, s'assurer que son frère respire toujours. gourmandise(s) préférée(s) ▪ le mocha blanc frappé. plat préféré ▪ elle a un faible pour la cuisine asiatique et le fois gras. le hamburger au fois gras et à la truffe reste son plat favoris. groupe ▪ black kitten.
'cause this is all we know • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • i can't put nobody else above you son frère, sa famille, son ancre. plus vieux mais pas plus sage. juste matteo. elle l'aime tel qu'il est, destructeur, détruit, perdu, aimant. elle irait jusqu'au bout du monde pour lui, pour s'assurer qu'il respire toujours, pour s'assurer qu'il trouve enfin cette paix dont il a tant besoin. didn't know that i was starving till i tasted you la première fois qu'elle a embrassé raven, c'était pour rien. ce n'était rien, des lèvres qui s'effleurent, un rire gêné et l'on retourne à sa routine. la deuxième fois que julia a gouté aux lèvres de raven, ce n'était pas rien, c'était tout ce qu'elle avait manqué jusqu'ici, c'étaient des papillons dans le bas du ventre, les paupières qui se ferment, le gémissement que l'on essaie de retenir. c'étaient des mains qui se glissent dans des cheveux bruns, des soupirs que l'on ne cache pas. la troisième fois que julia a embrassé raven, raven a dit que c'était pour s’entrainer, que c'était pour rire, alors la quatrième fois que raven a embrassé julia, juste après, c'étaient des larmes qui glissent sur des joues d’albâtre sans que l'on n'en sache la signification, une douleur au cœur qui vous prend aux tripes, qui vous déforme le corps. c'était la dernière fois que julia a embrassé raven. now this looks like a job for me so everybody just follow me elle ne sait plus vraiment comment tout a commencé julia. cette folie de twitter, ces posts d'instagram et surtout, ces vidéos de snapchat. et ça s'est infiltré dans sa vie, son portable toujours à portée de main, ses tenues en photo, ses repas toujours parfaitement agencés, et ses stories où elle raconte tout. ou presque. ils pensent. que c'est tout mais vraiment, ce n'est rien. une frivolité après l'autre. mais ils ne la connaissent pas, ils ne savent rien. mais elle leur répond si elle peu, quand elle a le temps. elle les emmène partout, ils la prive de solitude, son saving grace. trouble is one more fireball when i'm already lit on imagine julia rouler sous la table dès trois verres, petit gabarit qu'elle est. pourtant personne ne peut clamer de l'avoir déjà vu dans cet état, malgré les verres qu'elle s'enfile en boite de nuit, les flutes de champagne qu'elle ingurgite en soirée. elle paralyse tout à base de petites bulles mais jamais, ô grand jamais elle ne perd le contrôle. parce que julia elle était à ça, à ça de devenir alcoolique. simplement parce qu'elle a testé sa résistance pendant des mois. simplement parce qu'elle refuse d'apparaitre hors d'elle, incapable de marcher, à agir comme une trainée. simplement parce qu'elle a cette image à tenir. simplement parce qu'elle veut boire sans être imbibée, parce qu'elle veut suivre mais rester là. elle ne veut pas perdre l'esprit alors elle a poussé les limites de sa résistance.please don't make any sudden moves you don't know the half of the abuse on ne peut pas dire que les wheeler parlent beaucoup, surtout pas de choses importantes, mais s'il y a bien un sujet tabou, ce sont les deux ans que julia a passé à la maison sans matteo. restée derrière, incapable de changer son père d'avis, elle a lentement déperri. ses notes ont en grandement souffert, ses sourires étaient vides, ses yeux éteints. la solitude, son absence lui pesait tellement qu'elle a plusieurs fois "fugué" pour le retrouver, au détour d'un week-end, sans l'accord de ses parents. c'est finalement raven qui l'a sorti de cette dépression imposée et lui a permit de rester à flot mais c'est seulement lorsqu'elle a été permise de le rejoindre que ses joues ont reprit de la couleur. daddy i'm alone 'cause this house don't feel like home julia parle très peu de ses parents, lorsqu'elle se sent obligée, acculée dans un coin. simplement parce qu'elle ne sait pas quoi dire. ils ne sont pas de mauvais parents. elle sait qu'ils ont probablement fait de leur mieux. leur mieux n'est simplement pas assez, pas assez pour leurs enfants, pas assez pour qu'ils se sentent importants, pour qu'ils se sentent aimé. elle lit assez de livres pour savoir qu'elle a transféré l'amour qu'elle doit leur porter à son frère. oh, elle les aime. mais juste assez. elle accepte, elle ne pardonne simplement pas. ils font partie de sa vie, en arrière plan, nuisance quasi silencieuses. i've been used guess i knew cuz that's what you do c'est dans les yeux, que tout se passe pour julia. peu importe le passé, peu importe les circonstances, les yeux ne mentent pas. elle a décidé il y a de ça bien longtemps que le bien pouvait l'emporter sur le mal si on lui donnait un petit coup de pouce. alors elle ne juge pas, julia. jamais. elle accepte, elle hoche la tête. elle ne cherche pas à tout savoir, elle ne veut pas tout déterrer, elle ne veut pas plonger dans des sentiments troubles. elle est juste là. un sourire au coin des lèvres, une présence rassurante. elle n'est pas naïve julia, elle sait très bien que son statut la rend intéressante, la rend utile. mais elle est toujours là julia, pour tout le monde. souriante, à l'écoute, ouverte. toujours ouverte. she don't see her perfect, she don't understand she's worth it elle sait qu'elle est belle julia. elle voit comment on la regarde. elle sait que les filles l'envient, que les garçons la veulent. mais c'est juste un corps. juste une enveloppe, pour que le reste soit bien au chaud, bien protégé par des couches de derme, d'épiderme... elle est terrifiée à l'idée de terminer seule, incapable de trouver chaussure à son pied. c'est qu'elle est hantée par les monstres du passé julia, par cet amour dont on l'a privé, par ces compliments qui ne touchent guère son intérieur, par ces commentaires désagréables. elle fait face, elle ne dit rien, elle essaie de se libérer, elle essaie de tout son être mais elle a peur, peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas savoir comment laisser quelqu'un entrer. it's exactly what i've been yearning for give it to me strong elle suit très peu l'actualité des stars julia, elle n'en a pas vraiment l'occasion. elle suit très peu les films, les séries, bien qu'elle ait un ou deux favoris. on la trouve avec un livre entre les mains julia, hermione granger moderne. dernièrement, son genre favoris a évolué, et elle s'est retrouvé prise dans une spirale d'érotisme qui plonge son corps, et son cœur dans quelques tourments. autant dire que ce sont des livres qu'elle commande sur internet et qu'elle n'achète pas à la librairie même. mais elle les dévore, dans le refuge de sa chambre, sous la couette, comme une enfant en tort. et damn, elle en veut. elle en veut. there ain't no other way, baby, i was born this way julia ne regarde jamais le prix de ce qu'elle achète. elle oublie que tout le monde n'a pas grandit avec des gouvernants. elle est incapable de se faire à manger. elle dépense sans compter et donne ci et là, sans réaliser la gêne qu'elle engendre. elle ne fait pas exprès julia, elle a juste grandit dans l’opulence, les vacances dans les plus grands hôtels, les plages de sable fins, les stations de ski, ses propres poneys, puis ses propres chevaux. alors elle oublie, julia, que certains doivent travailler juste pour ne pas dormir dans la rue. elle oublie. |
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