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 - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)

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Tyrell Gallagher

Tyrell Gallagher

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MessageSujet: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptyVen 12 Aoû - 23:25

Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol.
Levi & Tyrell

Une plage, un magnifique place. Du sable blanc à perte de vue, l'océan à l'horizon. Une légère brise lui chatouille la moustache, et de jeunes demoiselles en bikini lui titillent une partie plus au sud. « Sir ? » une voix lointaine se fait insistante « Sir, are you awake ? ». Ni une, ni deux et le sable fin laisse place à une moquette verte kaki bon marché. Face contre terre, Tyrell Gallagher, le seul l'unique émerge d'une sieste imprévue. Il tourne la tête vers la gauche et aperçois sa secrétaire qui le regarde à la fois exaspérée et désolée. L'agent se relève comme si de rien était, époussette ses épaules, et se rasseoit dans son siège en toisant la brunette « What ? I wanted to see if the carpet was soft enough, in case I had to sleep here. ». La secrétaire fait une moue dubitative avant de changer de sujet « The director called to ask if there were some news about Miller's new book. ». Ty lève les yeux au ciel et soupire « It's none of his business. », lâche t-il bougon. Cette fois c'est la jeune demoiselle qui le toise « Yes it is. » et elle tourna les talons, encore plus exaspérée qu'à son arrivée. Ty' fait la grimace. Elle a raison, mais il déteste qu'on lui dise quoi faire, surtout dans son job.
Il regarde sa montre : elle affiche déjà presque dix-huit heures. Il range ses dossiers, éteint son ordinateur, fait tomber son pot à crayons, sinon ça ne serait pas drôle. Il décide de les laisser là où ils sont, de toutes manières, il va les faire retomber demain matin. Il attrape sa veste, l'enfile et se dirige par la sortie. « Bye, Lana. » « Goodbye Mister Gallagher, say hi to Mister Miller from me. » dit-elle avec un petit sourire en coin. Ty' ne prend même pas la peine de se retourner « No I won't. » et il claque la porte derrière lui.

Au moment de monter dans sa voiture, son téléphone vibre dans la poche de sa veste. Un texto de Levi s'affiche à l'écran « You, me, usual place. ». Un sourire se dessine alors sur les lèvres de l'agent. Il sait très bien ce que cela veut dire. Il monte en voiture, direction : Downtown, là où se trouve leur bar fétiche. L'heure n'est pas propice pour conduire dans les rues de Boston, la circulation est incroyablement dense. Des embouteillages à la pelle, un Tyrell qui insulte et qui klaxonne à tout va, une journée banale en somme. Tout cela ne l'empêche pas de refaire tout le clip de One Dance à l'arrière de son volant, passant d'une voix grave et sensuel, à une voix ridiculement aigu – et qui se veut sensuel aussi – et persuadé que son twerk ferait pâlir de jalousie toutes les Rihanna et les Beyoncé de la planète.

Finalement, il arrive à destination, après presque trois quarts d'heure de route. Il gare sa voiture un peu n'importe comment, comme à son habitude, avant de descendre et de se diriger directement vers l'entrée du bar. Il n'a pas besoin de chercher son pote de beuverie, il sait où il est. Il se dirige vers le bar, puis vers les deux derniers tabourets sur la gauche. Là, juste devant lui, Levi Miller, le seul et l'unique, l'amour – masculin – de sa vie. Il s'approche, dépose sa veste sur le tabouret qui lui est destiné. « Hi Honey ! » il dépose un tendre baiser sur le front de son meilleur pote et lui tapote dans le dos avant de s’asseoir. « How was your day ? Not too soaked with whiskey ? ». Un sourire, il enlève ses lunettes de soleil qu'il accroche à sa chemise. Il fait un signe au serveur « The usual Tequila Sunrise please, and do not forget the umbrella this time ! ». Il se retourne vers son pote, le nez déjà noyé dans son verre. Il sait qu'il doit aborder la question qui fâche. Son patron commence à s'impatienter, cela fait des lustres qu'il attend un deuxième livre du grand Levi Miller, livre que Tyrell lui promet, encore et toujours, mais sans jamais ne rien lui apporter de concret. Mais Levi n'aime pas qu'on lui parle d'un quelconque bouquin, ce n'est pas faute d'avoir essayé. « You look great today ! » ce n'est peut-être pas la bonne stratégie, on dirait une midinette de collège qui draguer son professeur de littérature. « You what I miss ? Your writing » sans transition, mais un peu mieux, mais il va venir le voir arriver comme un éléphant dans une boutique de porcelaine. « Plus, I'm not the only one, I know your MANY fans miss it too. » c'est peut-être un peu abusé là, si il continue de lui lécher le cul de la sorte, il va avoir les fesses irrités. Il prend un air faussement innocent en attrapant son verre « You've been... I don't know, writing anything lately ? Essays... novels... poems... porn scripts... ? » la délicatesse, Tyrell Gallagher ne connaît absolument pas. Mimant une moue faussement désintéressé, et attendant les foudres du plus ancien – mais aussi du plus chiant – de ses clients,  il sirote sa tequila avec une paille rose comme une jeune adolescente farouche.


© Gasmask
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Levi Miller

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MessageSujet: Re: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptySam 13 Aoû - 17:32

maybe tonight
I'll call ya
no light in the distance.
we were shadows holding on, holding on Δ

« Asshole ! » Et un claquement de porte au loin. Un soupir traverse les lèvres de l'écrivain qui se masse encore la joue. Les femmes deviennent violentes bien trop rapidement lorsque l'on blesse leur égo. D'habitude, il a les mots pour les satisfaire, les faire rire, leur plaire, mais pas ce matin. Il déteste la superficialité et celle-ci était un exemple digne d'un de ses romans. Bordel, il devrait prendre des notes d'ailleurs. Il a besoin d'une cigarette. Il roule sur le côté droit du lit et attrape son paquet sur la table de nuit. Une cigarette coincée au coin des lèvres, il s'empresse de chercher sa machine à écrire du regard dans le bordel de son appartement. Ecrire sur ce qu'il vit, sur ce qui l'entoure c'est sa plus profonde inspiration. Il passe une main lasse dans ses cheveux en bataille avant de sortir de son lit. Enfilant un caleçon à cloche-pied, son pied heurta la fameuse machine à écrire tant recherchée. Un juron traverse ses lèvres alors qu'il la ramasse. Il se dirigea vers le salon, ses yeux agressés par la différence de luminosité avec sa chambre. Il tire une chaise et s'assoit. Il mima le fait de se cracher dans les mains avant de mettre une feuille dans la machine. Puis ses doigts se mirent à frôler les lettres comme le ferait un pianiste avec des notes.

Citation :
On est des putain d'égoïstes. Des enfoirés de narcissiques. On fait tous semblant de s'intéresser aux autres, aux enfants qui n'ont pas d'éducation en Afrique ou à la disparition du percnoptère en Egypte, mais au fond on s'en fout. Si on s'y intéresse, c'est juste pour que les autres nous regardent avec des yeux mielleux d'admiration. Notre égo a sans cesse besoin d'être alimenter. Un selfie par-ci, un statut de relation mis à jour sur facebook par-là. Plus nombriliste que ça, c'est compliqué. On en arrive même à un point où l'on préfère que les gens nous mentent en nous complimentant plutôt que d'affronter la vérité en face. L'honnêteté n'est plus de ce monde, mais ce n'est pas le cas des suceurs qui se repoduisent à une vitesse phénoménale. Cette nana avec qui j'ai couché n'a pas accepté d'entre la vérité qui est qu'elle était chiante à mourir. Il aurait fallu que je lui mente pour espérer un éventuel deuxième round, mais je ne sais pas faire ça. Mentir pour faire plaisir. Olivia, elle, le savait. Bordel. Toi aussi t'es qu'un putain de narcissique égoïste, Levi. T'avais tout ce qu'il fallait pour être heureux, une jolie gonzesse, un boulot, tu vivais dans la ville de ton cœur, mais t'as tout foiré. Pourquoi ? Parce que comme chaque imbécile qui frôle le sol de cette planète, tu te prends pour Dieu. T'es mieux que tout le monde.Tu te disais qu'elle avait de la chance de t'avoir, qu'elle ne pourrait pas trouver mieux, qu'elle était celle qui devrait faire des efforts pour te garder.

« Fuck. » lâchait-il en prenant son visage dans ses mains. Son regard se levait vers la pendule accrochée au mur en face de lui. 12H45. Il vient à peine de se lever et il en a déjà ras le cul de cette journée, de cette vie.

Citation :
Tout revient toujours à elle. Olivia. Peu importe ce que j'écris, ce que je dis, ce que je vis, je pense à elle... Je vais retourner me coucher.

Il arracha le papier de la machine, en fit une boule et visa la poubelle à quelques mètres de lui. Loupé, comme si, même la corbeille se foutait de sa gueule et de sa vie misérable. Il adressa un doigt d'honneur à cette dernière avant de tourner les talons vers sa chambre. Se laissant tomber sur le lit, il ne mit que quelques minutes pour s'endormir.

***

Il ouvre lentement les yeux. Le regard figé sur le plafond, il tapote sur sa droite cherchant son portable à l'aveugle. Il a besoin de sortir et de boire un verre. Des verres même. Après avoir trouvé Tyrell dans son répertoire, il lui envoyait ce message : « you, me, usual place. » Après avoir expiré tout l'air de ses poumons, il se leva, enfila un jean et un tee-shirt. Il s'empare de ses lunettes de soleil, fourre son paquet de clopes dans sa poche et saute dans sa porsche. Puis un juron traverse ses lèvres lorsqu'il se rappelle qu'il a oublié de donner à manger à son chien. Il n'aurait jamais du en prendre un. Il ne sait déjà pas s'occuper de lui... Mais rien que pour le plaisir de voir Ty chouiner comme une fillette, il ne regrette pas.

Son entrée est remarquée dans le bar; tout le monde le connait ici même s'il ne vit à Boston que depuis trois mois. Il serre des mains, embrasse des joues, évite des remarques salaces et file se caler dans son coin favori. Au bout du bar sur la gauche. Il adresse un léger sourire au barman accompagné d'un signe de la main amical. Sans même qu'il lui demande, ce dernier lui serre un whisky. Il adore cet endroit. La foule, la musique en fond, l'alcool. Trop de bruits et de mouvements pour penser contrairement à son appartement vide. Enfin, plus si vide que ça depuis que son agent squatte son canapé. Il boit une gorgée de son whisky et n'est même pas étonné de sentir des lèvres se poser sur son front. Il aperçoit une homme un peu plus loin, sûrement choqué d'entendre Ty appeler son poulain préféré « honey ». Il sourit lentement avant de lui répondre et de lui tapoter l'arrière du crâne. « Hi baby. » soufflait il, en fixant son ami d'un air bête. Il lui avait manqué depuis hier matin. Parfois, il a même l'impression d'être en couple avec cet attardé attachant. Il hausse les épaules en finissant son premier verre. « Oh, my day was common : alcohol, a naked woman, a slap in the face... Some things never change, ya know. » Il lève les yeux au ciel lorsque son agent commande un verre. Le barman pose alors son regard sur son verre vide, puis sur lui. « Another whisky, please. But no umbrella for me. » ajouta t-il en levant le petit doigt pour se moquer de Ty. Il remercie le barman d'un signe de tête et entoure son verre de ses deux mains perdu dans ses pensées. Il tourne les yeux vers Ty sentant son regard oppressant sur lui. Plissant les yeux, il observait avec intêret son abruti d'agent. Il ne le sentait pas. Pourquoi avait-il l'impression que la discussion qui allait suivre n'allait pas lui plaire ? Et ça y est, il lui lèche le cul. Il va lui parler de son prochain bouquin. Celui qu'il tdonner dans deux mois à peine et qu'il n'a toujours pas écrit ou même commencé. A chaque fois qu'il essaye de se pencher dessus, c'est le drame. Il reste assis devant sa machine pendant deux heures en enchaînant les cigarettes et les verres. Il n'arrive même pas à commencer, à écrire ne serait-ce un mot qui le lancerait. Ce qui entraîne une dépression certaine, puisqu'un écrivain qui n'écrit pas, c'est de la merde, et il passe sa journée à dormir en broyant du noir. Au début, il prenait son pied en tant qu'écrivain; faire la promo de son livre à travers le pays, signer des autographes en recevant des tonnes de compliments, se faire de la thune facile, puis bon, faut l'avouer, les artistes, ça plaît beaucoup aux femmes. Mais ces dernières années ont été très dures pour lui et son soit disant talent d'écrivain. Il a plus l'impression d'avoir une dissertation de philo à rendre, mais qu'il s'arrange à chaque fois avec le professeur pour avoir un délai.

Et voilà, ce qui devait arriver arriva. Son écriture lui manque. Il le voit toujours venir à des kilomètres. Il ne connait pas plus gros lécheur de cul que ce gars-là. « You know what ? I miss it too ! » répondit-il en prenant un air étonné et théâtral, sa voix partant dans les aigues. Il sait que Ty a la pression et que les personnes au-dessus de lui le brusque pour le brusquer, mais rien n'y faisait. Il n'arrive plus à écrire et il ne sait pas quoi faire pour y remédier. Il se mit à rire lorsque Ty en remit une couche et lui prouva qu'il était vraiment expérimenté dans la catégorie léchage de culs. Peut-être que ses « fans » attendent un nouveau livre avec impatience, mais à vrai dire, ils n'étaient pas vraiment sa priorité. Il aimerait réussir à écrire à nouveau pour lui tout d'abord. Pour se rassurer et se prouver qu'il est vraiment bon à quelque chose et que ce n'était pas simplement une chance de cocu. Il se fit rire tout seul. L'expression est bien choisie à vrai dire puisqu'il a écrit son livre après qu'Olivia l'abandonne comme une vieille chaussette pour partir avec son amant. Putain, quelle vie de merde. « Stop licking my ass like that, you motherfucker. » Il le regarda boirée une gorgée de son verre. Il fit la moue puis piqua l'ombrelle de son verre pour la mettre dans le sien, un air innocent flottant sur son visage. Puis un rire traversait ses lèvres quand il aperçut la paille rose de son agent. « I wrote some stuff, yeah, but, no. It's not good, it's some shitty writing. And yes, before you say it, I know I have to write a second book quickly or we're screwed, but lately... I think I'm losing my touch. » avouait-il en plongeant son regard dans son verre. Un serveur passant par là attrapa sa cigarette du bout des doigts et la jeta dans son verre. Il lui fit comprendre par un geste que fumer était interdit. « I wrote on situations, things that annoy me, but nothing serious. I think my talent flew away. » ajoutait-il en mimant les guillemets pour le mot talent. Peut-être que son père avait raison : il n'est qu'un bon à rien. Au fond, même s'il refuse de l'avouer, il compte sur ce projet d'adaptation au cinéma pour se sortir de la galère. Même si au début il refusait l'idée de donner son œuvre à un truc du cul d'Hollywood pour qu'il en fasse une comédie romantique à la con, aujourd'hui, il ne voit pas vraiment d'autres options pour se sortir la tête de l'eau. « By the way, the producer ? You have some news ? » Il termina son deuxième verre en tournant la tête sur la droite prenant le temps d'observer chaque personne présente dans le bar. Puis il se retourna brusquement vers son agent, les sourcils froncés et les yeux plissés. « And why the fuck you're not living with your beautiful wife anymore ? And don't tell me that she's repainting the walls of the house and that you left because you're allergic to the paint, you dumbass. »
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Tyrell Gallagher

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MessageSujet: Re: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptySam 13 Aoû - 18:31

Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol.
Levi & Tyrell

Parfois, il avait peur pour son pote. Depuis le départ d'Olivia, Levi n'était plus le même. Son quotidien se résume à des filles, des coucheries à droite, à gauche, de l'alcool, et si seulement il n'y avait que ça. La vérité ? Ty' se sent impuissant face à tout cela – sans mauvais jeu de mots. Il aimerait le tirer la tête de l'eau, mais ce gars est une tête de mule, et il est embourbé dans sa merde bien plus profond qu'il ne veut bien le croire. Ty' n'aime pas ça, il déteste savoir son meilleur ami comme ça. Il a déjà eu envie d'aller voir Olivia pour la supplier de le reprendre, il aurait pu se rouler par terre, lui embrasser les pieds, la payer, il aurait tout fait pour qu'elle lui revienne. Mais Levi le tuerait si jamais il faisait ça, il a bien trop de fierté pour laisser son abruti d'agent aller parler à l'amour de sa vie. Car oui, c'était le seul terme qui pouvait désigner cette femme vis-à-vis de Levi, Tyrell n'était pas aveugle. Certes, cela l'emmerde au plus haut point que Levi n'écrive plus, d'un point de vue du job, de l'argent, etc, mais ce n'est plus la priorité. Levi est bien plus qu'un simple client, qu'un simple artiste à manager. C'est son meilleur ami, et il faudrait ne pas avoir de cœur pour fermer les yeux face à tant de désespoir.

« Some things never change ya know... » des paroles bien fatalistes, des paroles que Ty' déteste lui entendre dire. « No I don't. Things do change if you want them to. ». Tyrell est un putain d'idéaliste, l'opposé de Levi, surtout actuellement. Il aime à croire que les choses ne restent pas merdiques pour toujours, qu'après lui pluie revient toujours le soleil. Ça fait bien rire Levi. Ce dernier qui ce moque actuellement de lui parce qu'il adore les petites ombrelles en papier qu'il a dans ses cocktails. Ty' lui chope le petit doigts qui lui sert à mimer sa moquerie, et l'écrase sur le bar en lui balançant un « Shut the fuck up. ». Ils se charrient et s'insultent, mais ils s'aiment bien plus qu'ils ne le laissent paraître parfois, c'est certainement ça les vraies amitiés.

Il ne pu s'empêcher de tenter de savoir si son client préféré avait enfin reprit sa plume. Tyrell se fait taper sur les doigts presque tous les jours depuis des mois parce que le grand Levi Miller n'a toujours rien pondu depuis son dernier livre. Il n'aime pas le presser, parce qu'il sait pertinemment que ça ne fait que le braquer plus, mais en même temps c'est son job... alors il lui lèche bien les fesses, le brosse dans le sens du poil, lui vide le pot de pommade, comme vous voulez, et il tente une approche... qui échoue misérablement. Il lui répond sarcastiquement, comme d'habitude. Ty' lève les yeux au ciel, et aspire une gorgée à l'aide de sa paille. Il n'a bu que deux gorgées et il sent déjà que l'alcool lui monte à la tête. Mais il va taire cette sensation au risque de se faire encore traiter de tapette. « I love licking your ass baby, you know it. ». Il reprend en lui demandant s'il a écrit quoique ce soit dernièrement. Ce dernier lui piqua son ombrelle, et laissa échapper un rire en voyant sa paille. Ty' lui fit un doigt qu'il lui fourra dans la narine avant de récupérer son ombrelle. Il finit par lui dire qu'il avait écrit quelques trucs, mais que c'était de la merde – d'après lui bien entendu. Au moment où Ty' allait reprendre la parole pour lui rappeler qu'il avait des obligations malgré tout, ce dernier lui coupa l'herbe sous le pied en lui disant que ces derniers temps, il n'y arrivait pas. Tyrell fit la moue, et bu une petite gorgée de son breuvage. « I think my talent flew away. ». Tyrell s'étouffa et cracha sa tequila sur le serveur qui se trouvait malencontreusement au mauvaise endroit. « Oh shit, I'm sorry. » Il se pencha au-dessus du bar pour tenter vainement d'essuyer le veston du jeune homme, mais celui-ci le toisa avant de partir. Il se rassit gêné, s'excusant auprès des autres clients par des petits signes de main et son expression habituel du « veuillez m'excuser, je suis un boulet. ». Finalement il se retourna brusquement vers Levi, le doigt en l'air et l'air sevère. « You, you shut up. Your fucking talent didn't fly away, you hear me. » il le pointa du doigt « It's still here, I know it, and you know it too. You're a fucking writer, you're even more, you're a fucking genius. Otherwise, twenty years ago, I wouln't have come to you, and you would still be there, writing tiny articles in some newspapers. But because you have talent, and a wonderful mind, you're here, with me – that may not be a good argument but anyway –, with a book which is a bestseller, and a movie on the way. ». Tyrell se rassit correctement, reprenant son air habituel. Il bu une gorgée calmement, en fixant devant lui. Il déteste quand Levi fait mine de dire qu'il n'a pas de talent, ou que le peu qu'il aurait se serait envolé. Il connaît ses capacités, son style, son talent, parce qu'il en a énormément, et bien plus qu'il ne veut l'admettre.
Il lui demanda justement si il avait des nouvelles du producteur pour le film. « He called me today, we should meet him next week, we have to settle a meeting when you're free – and clean. »

Il sirote tranquillement son verre, sans se presser car il sait pertinemment que si il boit trop vite, il va finir la tête dans les toilettes en moins de dix minutes. Jouant avec sa petite ombrelle, il sent soudainement son pote se retourner vers lui, ainsi que son regard insistant se poser sur lui. Bizarrement il sait que ça sent mauvais pour lui. Quand Levi ouvre la bouche, un gyrophare rouge se met à tourner dans la tête de Tyrell. Pitié non, pas sa femme. Il n'a pas envie d'en parler. Il ne veut pas dire à Levi le pourquoi du comment. Il n'ose même pas se retourner vers lui. Il attrape sa paille dans la bouche, et sirote une gorgée en haussant les épaules, pour faire mine de rien. « Oh well, you know, we had a fight. A pretty big one. You know how women are, right ?! » il fait un léger sourire, faignant de rigoler. Il n'est pas convaincant du tout, et il le sait. Il espère juste que Levi se contentera de ces vagues explications. « I just waiting for things to calm down. It's better if I'm leaving her some space. », une moue désinvolte, un sourire pour Levi, et une petite gorgée alors qu'il prie le ciel pour que Levi lui foute la paix avec ça.


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MessageSujet: Re: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptyVen 9 Sep - 20:22

maybe tonight
I'll call ya
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Le regard noyé dans son verre de whisky, l'écrivain se perd dans ses pensées. Au début, il se rassurait en se disant que tous les écrivains devaient passer par là. Un manque d'inspiration, le syndrome de la page blanche qui persiste, ne rien écrire pendant des mois... Mais au bout d'un an, il a compris que l'inspiration s'était envolée. Si l'inspiration l'avait frappée pour son premier bouquin, c'était bel et bien à cause de sa rupture avec Olivia. Ce moment qui lui était resté en travers de la gorge, qui lui avait brisé le cœur. Ecrire son bouquin lui avait permis de sortir sa rage, ses peines, ses remords tout en pouvant arranger les choses dans les dernières pages ; chose qu'il n'avait pas pu faire dans la réalité. Il s'était même dit qu'écrire sur sa douleur l'aiderait à tirer un trait sur cette période de sa vie. Il faut croire que cela n'a pas vraiment fonctionné. Secouant sa tête de gauche à droite comme pour s'échapper des ses rêveries, il racontait sa journée à son agent. Une journée type. Plus les jours passées, plus il s'enfonçait dans ce mode de vie misérable. Des femmes, de l'alcool, de la solitude, un goût amer dans la bouche, des heures passées à se morfondre sur lui-même. Il est misérable et il le sait. Seulement, ça ne le dérange pas plus que ça. Il continue d'avancer en espérant ne pas se prendre de murs, en espérant s'en sortir, sans vraiment s'en préoccuper au fond. Il lève les yeux au ciel lorsque Tyrell lui répond que les choses peuvent changer si on le veut vraiment. Un rire sarcastique traverse alors les lèvres de Levi. C'est bien ça le problème, il n'a pas envie de se sortir la tête du cul. « You're boring me with your fucking positivity. » Les choses ont toujours été comme ça. Tyrell a toujours su voir le bon côtés des choses. Même lorsque la situation est à son point le plus critique, il dira qu'il y a une solution, que la roue va tourner. A plusieurs reprises, l'écrivain l'avait baffé à cause de cette attitude qui les agace au plus haut point, sa négativité et lui. Lorsqu'une voiture l'avait fauché alors qu'il était à vélo et qu'il s'était retrouvé sur un brancard avec des côtes cassées et la jambe fracturée, il lui avait fait son discours habituel, « tout va bien se passer, ce n'est rien, la douleur c'est dans la tête, c'est toi qui décide d'avoir mal ». Levi n'avait pu s'empêcher de le baffer. Mais à de nombreuses reprises également, son optimisme l'avait aidé à surmonter des moments difficiles. C'est le problème avec Ty. On passe trop vite de la haine à l'amour, on ne sait jamais si on doit l'enlacer ou le frapper en pleine figure pour qu'il ferme sa bouche.

Un sourire étire ses lèvres lorsqu'il aperçoit Tyrell avec une ombrelle décorant son verre. Il se met à rire lorsque son agent lui attrape le petit doigt avant de l'écraser sur le bar. Son sourire disparut rapidement lorsque son ami lui demandait s'il avait écrit quelque chose récemment. Il avait écrit, il suffisait de regarder sa corbeille pour s'en rendre compte. Mais en regardant cette dernière, on comprenait également que ce qu'il écrivait ne lui plaisait pas. Quand il lit ce qu'il écrit, il décèle un manque de profondeur, un manque de tout. Il écrase, il brûle et il recommence, sans succès. Il s'accoudait au bar, posant sa tête dans la paume de sa main en se tournant vers son agent. Tyrell est le seul qui croyait en lui de cette façon, ne cessant de lui rappeler à quel point il était talentueux. « And you know I love that you love licking my ass. » déclarait-il en touchant rapidement le bout du nez de son agent. Levi ne pu s'empêcher de rire lorsque son agent cracha le contenu de son verre sur le serveur. Recouvrant sa bouche de sa main pour cacher son amusement, il donnait un mouchoir à Ty pour qu'il essuye sa victime. « Excuse this asshole. » Il secouait sa tête, amusé et désespéré à la fois. Puis il sursautait, surpris par l'index de Ty qui venait presque se coller à son nez. Ses sourcils se haussaient alors que les réprimandes pleuvaient. Il se retenait de rire attendant sagement qu'il est terminé sa tirade. « Well, thank you. But I don't know if it helps. » répondit-il en faisant la moue s'amusant à faire tourner ses glaçons dans son verre.

Pour échapper à une autre leçon de moral ou liste de conseils, il aborda le sujet du film. Il avait été difficile de motiver Levi pour ce projet, mais au vu de la situation, il n'avait pas vraiment le choix s'il ne voulait pas finir sous un pont. Il hôchait la tête en écoutant Ty. « I don't know what you mean by 'when you're clean'. I'm always clean, you know me. » dit-il feintant d'être offusqué. « He better not make some shit with my book. I don't want a stupid romantic comedy. » Puis il termina son verre. Il avait aperçut cet homme derrère Ty qui les fixait depuis son arrivée, mais n'y porta pas plus d'attention. Il se réinstalle sur son tabouret laissant glisser son regard sur la foule avant de se mettre à fixer Ty. Depuis plusieurs semaines, ce dernier squatte son canapé et il n'a jamais daigné lui expliquer le pourquoi du comment. Levi décida que c'était le bon moment pour le faire. Il penche la tête sur le côté lorsqu'il commença à s'expliquer. Il connaissait ce regard, cette attitude. Il avait fait une connerie et rien qu'à voir sa tête, il devina que c'était une des plus grosses conneries qu'il avait du faire dans sa vie. Levi connaissait la femme de Tyrell, Bianca. Une femme avec du caractère qui s'avérait être aussi imprévisible que délurée. Elle était patiente avec Ty habituellement, il avait vraiment dû dépasser les bornes pour qu'elle le chasse de la sorte. Il hôchait la tête, un sourire au coin des lèvres : en effet, il connaît les femmes. Son regard ne lâchait plus Tyrell. Il essayait de le sonder, de le rendre mal à l'aise pour qu'il crache le morceau. « And you had a fight about... ? I need to know how long you're gonna stay, cause you know I'm not your mom and my dog doesn't really like you. » Il croisait ses bras sur sa poitrine en plongeant son regard dans les yeux de Ty. Il pouvait lire la culpabilité et la honte dans son regard. On pourrait le comparer à un chien qui a manger les chaussures de son maître. Puis, tentant de deviner le sujet de la dispute, ses sourcils se fronçaient puis il fermait les yeux quelques secondes. « God, don't tell me you cheated on her... » Si c'était bien cela, il se demandait comment cela se faisait qu'il était encore en vie connaissant Bianca. Elle aurait pu lui faire manger ses testicules pour le punir.
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MessageSujet: Re: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptyVen 9 Sep - 22:38

Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol.
Levi & Tyrell

Tyrell est trop positif, trop naïf, trop idéaliste, tout l'opposé de son meilleur ami en somme. Il a beau lui faire les plus beaux discours du monde, de l'univers, de la galaxie, ce que vous voulez, Levi sera toujours le rabat-joie qui répondra par un simple « Fuck you » ou « Shut up », sobre et efficace certes, tout le contraire de Levi actuellement. Mais malgré tout, Ty' continue inlassablement ces logorrhées naïves qu'on croirait tout droit sorties de Winnie l'Ourson. Il voudrait qu'au moins une fois, Levi y croit lui aussi, qu'il soit de son côté. Mais même s'il l'était, par fierté il le traiterait quand même de trou du cul – ou de motherfucker, ça dépend de son humeur.
Une fois de plus, son beau discours emprunt de poésie et d'amour fut en vain. Mais, il eut droit à un « thank you », peut-être un peu sarcastique, mais tout de même, il s'en contenterait pour ce soir. Il soupira néanmoins, jetant un coup d’œil désespéré à son pote. Pourquoi ne peut-il pas être un peu plus enthousiaste de temps en temps ? Pourquoi n'arrive t-il pas à admettre qu'il est un putain d'écrivain, qu'il a un réel talent ? Tout le monde le voit, Ty' l'a pris sous son aile parce qu'il a vu un gigantesque potentiel, un vrai génie. Mais non, Levi préfère passer son temps entre deux bouteilles de whisky ou deux cuisses féminine, parfois les deux en même temps, puis il vient se plaindre de son sort, jouant les écrivains maudits.

« I'm always clean, you know me. » Ty' manqua de s'étouffer de rire avec son cocktail tellement cette phrase sonnait faux. « You're as clean as I am tough. » répondit-il en plaçant sa petite ombrelle derrière son oreille gauche, mimant un petit mouvement de sourcil évocateur pour appuyer ses propos. Il l'écouta d'une oreille distraite alors qu'il commençait déjà à menacer un réalisateur qu'il ne connaissait même pas. Il ne prit même pas la peine de se retourner vers lui pour lui répondre « And you better not punch him in the face like you did to the last one. » il finit par pencher la tête vers lui d'un air insistant « You hear me ? Otherwise I'll have to punch you too, we'll both cry, and none of us want to see that. ». Il reprit sa position initiale et sirota quelques gorgées de son breuvage.

Lorsque la conversation dériva vers les affaires de couple de notre mister Gallagher, il sut dès lors que ça sentait mauvais pour son arrière-train. Il tenta de rester évasif, de rassurer Levi afin qu'il puisse parler d'autre chose. Il était prêt à parler de n'importe quoi, même d'un hypothétique toucher rectale ou un examen de la prostate – chose qu'il n'avait jamais fait bien entendu – mais il ne voulait absolument pas aborder cette histoire avec sa femme. Levi tenta de se justifier en disant que c'était afin de savoir combien de temps il allait resté. « Oh thanks god you're not my mom ! I should be the one saying that, because I'm doing everything in this house, including taking care of your lonely house. I don't need to remind you who helped you to take a shower two days ago... » il bu une gorgée avant d'ajouter « Plus, I don't like your dog either, our relationship is really clear on this point. ». Il avait réussit à détourner la conversation, il jouissait presque intérieurement. Enfin jusqu'à ce que Levi ne le sonde de plus prêt et ne prononce les mots fatidiques « God, don't tell me you cheated on her... ». Il pouffa d'un faux rire, et tenter d'évincer cette dernière accusation « No, I did not ! ». Il n'était pas très convaincant. Il fallait qu'il trouve un truc au plus vite, une parade, une diversion. « Oh my god ! » s'exclama t-il soudain en pointant un doigt vers le plafond. « I love that song ! ». Bon en fait il n'avait aucune idée de ce que c'était ou de qui chantait, mais il se mit à se trémousser sur son tabouret mine de rien, sirotant son cocktail et en faisant du yaourt de temps à autres. Il savait que c'était la diversion la plus minable de l'histoire des diversion, mais bon, il était désespéré...

En jetant un coup d’œil à son ami, il vit bien que cette diversion ne prenait vraiment pas. Il arrêta de se dandiner comme une prépubère sur du Taylor Swift, et lâcha sa paille. Comment lui dire ? Il allait le tuer... Ses épaules s'affaissèrent comme si tous les malheurs du monde lui tombaient dessus d'un coup. Il se sentait tellement coupable de cette trahison. Il n'arrivait même pas à se l'expliquer. Comment avait-il pu ? Pourquoi avait-il fait cela ? Il n'en avait sincèrement aucune idée. Bianca était l'amour de sa vie, il l'aimait plus qu'il ne s'aimait lui même, et ce n'était pas un euphémisme. Il l'aimait comme au premier jour, il l'aimait de toute son âme, comme si sa vie lui était entièrement vouée. Et pourtant il avait clairement chier dans la colle. Elle le haïssait, et il se haïssait également. Il aurait voulu remonter le temps, repousser cette cliente, et que rien de tout cela n'arrive. Elle lui manquait atrocement, c'était de la torture.
Il baissa les yeux vers ses genoux, se triturant les mains nerveusement. « Okay... I totally screwed up this time... », il déglutit difficilement avant de reprendre. « I don't even understand how it could have happened. You know I love her. I love her with all my heart, all my soul. She's everything to me, with her I'm nothing, just some kind of loser. A drunk asshole, a bit like you, no offense. ». Il soupira. « I never meant for this to happen. I wish I could undone it. This was the worst thing I could have done to her. Now I'm gonna lose her, and I'm gonna be a loser and a lonely asshole forever. I'm pathetic, no wonder why she hates me. ». Il ne releva même pas la tête, il avait presque envie de s'en aller et de ne jamais revenir. Il ne savait que trop bien ce que Levi allait lui dire et lui faire, mais il ne pouvait plus garder tout cela pour lui plus longtemps.


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Levi Miller

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MessageSujet: Re: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptyDim 11 Sep - 15:00

maybe tonight
I'll call ya
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Ses doigts tapotant le bar, il demanda un autre verre de whisky. Peut-être devrait-il écrire un livre sur « comment être un écrivain de merde » ou encore « entretenir son syndrome de la page blanche comme un as ». Un sourire étirait ses lèvres à cette pensée. Tourné vers le reste de la salle, il croisait le regard d'une jeune femme qui le fixait. Cette dernière lui adressait un sourire alors qu'il levait son verre en sa direction. C'était le plus déstabilisant avec les femmes. Elles ont toutes un petit quelque chose qui vous fait craquer ; une courbe, un sourire, un parfum, une passion. L'homme est faible. Il en faut peu pour le faire chavirer. Il but une gorgée de son énième verre de whisky en posant son regard sur Ty. Il lui faisait un clin d'œil accompagné d'un signe de tête en direction de la jeune femme et de son groupe d'amies. Il fronçait les sourcils lorsque Ty demandait un autre verre. « Hey, calm down, buddy. I want you to keep your pants on tonight. » Il ne pu s'empêcher de sourire devant la moue qu'affichait son agent. Personne au monde ne tient moins l'alcool que ce gars-là. Et lorsqu'il est complètement bourré -c'est à dire après deux verres bu trop rapidement- cela ne se finit généralement pas bien. « You remember the last time ? What did you say ? » demandait-il en entourant son oreille de sa main droite attendant une réponse de façon théâtrale. « I won't ever drink like this again. » ajouta t-il en mimant son agent, la voix rauque et sur le point de pleurer. Il avait fallu trois heures à Levi pour le ramener à la maison lors de sa dernière expérience avec l'alcool. Ty avait fini la soirée sur le bar à danser et chanter comme une vraie star de la pop, sans son pantalon bien sûr. Les clients du bar, son public, avait apprécié le spectacle, jusqu'à ce qu'il soit pris de nausées. Levi ne pu s'empêcher de rire en repensant à ce moment. Sûrement l'un des plus gênants de la vie de son agent. Bien sûr, ce dernier ne se souvenait de rien le lendemain, le cerveau noyait dans l'alcool, mais Levi en tant que véritable ami avait fait en sorte d'immortaliser le moment et lui avait tout raconté en détails au saut du lit. Il lui tapotait amicalement l'épaule avant d'ajouter « It's gonna be alright, don't worry. They have orange juice. »

« You're as clean as I am tough. » Les yeux plissés, il hochait la tête des deux côtés montrant que pour une fois, il n'avait rien à dire, c'était peut-être un peu vrai. D'un mouvement de main, il tentait de chasser le ridicule de son agent mimant à quel point il est un dur à cuire. L'homme derrière lui qui les fixait depuis le début de la soirée et qui devait penser qu'ils étaient en couple était servi. Le ton commença à monter lorsque le sujet du producteur fut abordé. Ce roman, c'est son bébé, son chef d'oeuvre -peut-être le seul et unique-, il ne voulait pas qu'un connard d'Hollywood en fasse une merde cinématographique qui fera pleurer et rêver les adolescentes américaines. Pas de dialogues à l'eau de rose, pas de Ryan Gosling, pas de titre avec « love » dedans. Levi soupira lorsque son agent lui rappela un événement peu glorieux. Ce dernier avait réussi à lui dégoter un boulot de scénariste pour un tout nouveau projet du petit écran. Le réalisateur de cette série, au bout de deux semaines de travail avec Levi, l'avait insulté devant toute l'équipe de scénaristes et avait même critiqué son bouquin. Cela s'était terminé en tirage de tétons, en crachats et en lancer de crayons, puis sans surprise, Levi s'était fait virer au grand dam de Ty. L'écrivain n'était peut-être pas fait pour travailler en groupe, c'était un solitaire de l'écriture. Puis il détestait qu'on critique son boulot ou son style. Seul lui pouvait se rabaisser comme une merde, pas les autres. Il repoussait légèrement Ty qui s'était rapproché de lui -un peu trop près à son goût- pour le mettre en garde ; s'il frappait ce nouveau producteur qui veut bien du déchet qu'il est, son agent se sentira obligé de le frapper également. « I can't promise that, ya know. But I will try to be a good client for you, baby. And I hate to see you cry, honey. » ajoutait-il en caressant doucement la joue de son agent, la tête penchée sur le côté, un sourire moqueur flottant sur les lèvres.

Il écouta attentivement son agent déballer son sac, se plaignant qu'il faisant tout à la maison et qu'heureusement que Levi n'était pas sa mère. Ce dernier le fixait intensément et hochait la tête de plus en plus vite se moquant ouvertement de son agent qui s'emballait un peu trop vite, comme à sa grande habitude. Puis il se stoppa lorsqu'il disait l'avoir aidé à prendre une douche, il y a peu de temps. Levi se redressait lentement, les sourcils froncés. « Wait, you helped me to take a shower ? I don't remember that... » Il finissait son verre d'une traite et souffla, désespéré en appuyant ses mains sur son front. Puis Ty se mit à parler du chien avec qui il entretient une relation un peu compliquée. L'un à peur, l'autre est curieux. « I need to smoke. Cigarette, weed, whatever. » Il se tourna vers le barman. « Please, just one cigarette. Just one. I'll pay you if you want. » Il plongea sa main dans sa poche et sortit un billet qu'il tendit au barman qui souriait. « And I swear you're gonna laugh if he smokes. » ajouta t-il alors qu'il se mit à rire gentiment avec l'homme au veston qui prit le billet. Levi fouilla les poches de sa veste en cuir et en sortit son paquet de cigarettes. Son corps réclame sa dose de fumée toxique. Il en proposa une à Ty. Ce dernier n'étant pas habitué à fumer à tendance à cracher ses poumons lorsqu'il le fait. Coinçant une cigarette au coin des ses lèvres, il se mit à fixer son agent. Ils avaient dévié du sujet initial qui était le couple Gallagher. Il allumait sa cigarette, puis celle de Ty, puis celle du serveur qui avait cédé lui aussi au final. Devant la mine de son agent, il demanda s'il était allé voir ailleurs, si c'était pour cela que Bianca l'avait mis à la porte. Il cracha sa fumée sur Ty lorsque ce dernier se mit à gigoter sur son tabouret en s'exclamant que sa chanson préférée était en train de passer. Réaction typique de Ty lorsqu'il est en mauvaise posture. Faire le pitre en tentant de changer de sujet. Un rire franc traversait les lèvres de l'écrivain, un rire mélangeant pitié et amusement.

Puis il ne pu s'empêcher de rire lorsque Ty avoua. Il commençait en disant qu'il avait vraiment chier dans la colle cette fois. « God yes, you really screwed up, man. I don't understand how you're still alive knowing how is Bianca. » Même le serveur en riait. Puis il écoutait le discours rempli de sentiments et de remords de son agent, accoudé au bar, sa cigarette coincée entre son majeur et son index. Cette fois c'était au tour de Levi de faire la morale à son ami. « It serves you and your dick, dumbass. Bianca is a beautiful woman and you are very lucky she loves the asshole you are. » dit-il en pointant son index en sa direction. « I've told you, a woman can forgive a lot, but definitively not cheating. » Il l'observait tripoter ses mains nerveusement. Même s'il le trouvait idiot d'avoir agit de la sorte, il avait un pincement au cœur de voir son ami dans cet état. Il secouait la tête de gauche à droite imaginant Bianca en train de pester devant Ty jetant tous les objets se trouvant autour d'elle, l'insultant de tous les noms. Il sait que son ami est fou amoureux de Bianca, mais comme beaucoup d'hommes, il n'a pas su la garder rangée quand il le fallait. Un léger sourire étirait ses lèvres alors qu'il frôlait le bout du nez de son agent avec son index pour qu'il lève les yeux. « Don't tell me you cheated on Bianca with that young client... You know, the one with the tattoos and the piercings. I was right for the piercings ? » dit-il en se touchant les tétons pour accompagner ses mots. La jeune femme était entrée dans le bureau de Ty alors qu'il parlait du projet du film. Elle s'était montre un peu aguicheuse, mais jamais il n'aurait pensé que Ty la mette dans son lit. « You charmed her with your beautiful ladybug ? » demanda t-il en mimant les petites ailes de la coccinelle, l'air béat.
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MessageSujet: Re: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptyMar 4 Oct - 23:52

Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol.
Levi & Tyrell

" Stop making fun of my drinking skills ! " lâcha-t-il alors que son ami lui rappelait leur dernière sortie. " I only drink orange juice in my Tequila Sunrise. " dit-il feignant d’être vexé. Levi adorait se moquer de lui, et de son incapacité à tenir l’alcool. Ty’ faisait presque un complexe d’infériorité face à Levi, qui pouvait presque boire une bouteille de whiskey sans vomir. La dernière fois qu’il avait essayé de suivre Levi sur cette pente plus que savonneuse, il s’était réveillé avec une coccinelle sur le fessier, autant vous dire que ça l’avait vite calmé – et que Levi avait ri pendant presque une heure. Pour dire vrai, une bière lui suffirait presque pour être pompette – c’est à peine exagéré. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi il ne tenait pas l’alcool à ce point. De tous ses amis, collègues, familles, etc, il était sûrement celui qui tenait le moins bien. Même une gamine de douze ans tiendrait certainement mieux que lui – ce n’est pas pour autant qu’il incite les jeunes à boire, ne vous méprenez pas. Certes, son breuvage favori était la Tequila Sunrise, mais vous pouvez être sûr qu’il sera pompette avant d’arriver à la moitié de son verre. A son grand damne, il ne pourrait jamais se targuer d’être au niveau de son alcoolique préféré, Levi Miller.

Tyrell restait dubitatif lorsque Levi déclara qu’il essayerait d’être un bon client pour lui. " You can call me "baby", but that doesn’t mean that I’ll trust you. I know what you’re capable of, Levi Amos Miller, you’re such a jerk sometimes, my beloved jerk, but a jerk anyway.” Il sirota une gorgée de sa boisson avant de reprendre d’un air très sérieux “try to be a nice boy for once, it won’t kill you, I promise.” Il tapota vigoureusement le genou de son pote en signe d’encouragement, et lui fit un large sourire. Il était dans sa phase « gaynesty » comme pouvait l’appeler Levi : une honnêté débordante entouré d’un amour sans limite pour son meilleur ami – autrement dit c’était l’état de Tyrell après une verre et demi.

Et cette même phase le mena à lâcher le morceau sur l’origine de sa dispute avec sa chère et tendre. Il se sentait mal. Vraiment très mal. La tête baissée, le regard dans le vide, il écoutait Levi lui faire la leçon – quelle ironie ! Il hochait timidement la tête, dépité. Pour que même Levi lui dise qu’il avait merdé, alors que c’était l’empereur du merdage, c’était qu’il avait bel et bien chié dans la colle. Il lui dit qu’il avait vraiment merdé, que Bianca était une femme magnifique et qu’il devait s’estimer heureux qu’elle soit amoureuse de lui. " Because of what I did, I’m pretty sure she doesn’t love me anymore. I had everything and just because of this shitty dick I threw all of my life away.” Il fixait son pantalon avec tant de haine qu’il se faisait presque peur à lui-même. « I've told you, a woman can forgive a lot, but definitively not cheating. » Ty’ haussa un sourcil désabusé à l’égard de son ami. “Thanks, I was not aware of that. But please, keep pushing me down the hole, it’ll make a fantastic grave !”. Il passa une main lasse sur son visage, avant de finalement regarder son ami, qui faisait déjà sa commère, cherchant à tout prix à savoir qui était cette femme avec qui il avait commis l’inimaginable. " You never stop ? It’s not funny you know ?! I’m sure she’ll ask for the divorce. What am I gonna do ? I can’t live without her, I can’t, I just can’t.” tout semblait lui revenir en plein visage d’un coup. Lorsqu’il repensait à l’instant où tout avait basculé, lorsqu’il avait cédé au vice, il avait l’impression que ce n’était un affreux cauchemar, que ce n’était pas vraiment lui, qu’il avait juste été spectateur de la scène. Mais Levi insistait, demandant plus de détails qu’il ne le devrait. " Leave me and my ladybug alone ! You wanna know everything, okay then ! " il se redressa sur son siège, levant les yeux ciel avant de lâcher un long soupir " Yes, it was this client. She only has one piercing and one tattoo. I never meant to do this. She just came that day, and she almost jump on me, I still don’t understand.” Il secoua la tête de droite à gauche désespéré, puis planta son regard dans celui de son meilleur ami. " Seriously, I’m about to cry, and it’s not the tequila which is talking, I swear. " il passa une main dans sa nuque, accablé par la seul vérité qui s’imposait à lui : il avait totalement et inévitablement merdé. Levi s’en amusait peut-être, et si les conditions avaient été différentes, Ty’ lui-même en aurait rigolé, mais aux vues des circonstances, il n’arrivait pas à dédramatiser, peut-être parce que c’était impossible. " What can I do Levi ? I mean… nothing can repair this behaviour… nothing will ever repair my marriage, I’m such a dumbass, a loser, an idiot…" il souffla bruyamment avant de prendre une grande gorgé de son verre. “I don’t know how you handle those kind of situations. I’m about to die right now. I wish I could master the crap the way you do."



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MessageSujet: Re: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptySam 15 Oct - 17:47

maybe tonight
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Levi pourrait parler de son agent pendant des heures et des heures. Ils avaient fait les quatre cents coups ensemble depuis leur rencontre à New-York. Son agent n'avait jamais tenu l'alcool, et les choses n'avaient guère changées, il pouvait vous raconter bien des mésaventures de Ty avec l'alcool. L'alcool l'avait mis dans des situations gênantes, l'avait cloué au lit pendant des matinées entières, une bassine en plastique à portée de main. Il était l'homme qui tenait le moins l'alcool dans l'entourage de Levi -et Dieu sait qu'il connait du monde. Un rire sincère traversait les lèvres de l'écrivain lorsque son agent lui demandait d'arrêter de se moquer de lui et de sa faiblesse en matière d'alcool. « Okay, I stop. » soufflait-il en positionnant ses mains devant lui, comme pour calmer son agent. Il buvait une autre gorgée de son whisky. S'il tenait plus l'alcool que son agent, il avait ses faiblesses vis à vis de la boisson. Lorsqu'il se sentait couler, dépasser, il avait tendance à boire, beaucoup trop. Cette sensation d'oublier, pendant quelques minutes, quelques heures. La chute n'en était que plus violente, lorsque les effets disparaissaient, mais que la gueule de bois surgissait, les souvenirs revenaient violemment, il se sentait encore plus minable que la veille, mais étrangement, il recommençait, encore et encore. Le fait d'oublier ne serait-ce qu'un petit instant valait la dureté du retour à la réalité. Puis, au fond, c'était peut-être la douleur qui le rappellait à chaque fois. Il avait l'habitude de se sentir au fond du trou, Levi, de se sentir misérable, de se sentir seul, mais il se cachait derrière un certain narcissisme, un sourire charmeur, cette apparence nonchalante, alors que ses pensées étaient embrumées, que sa vie sortait des rails. Il se mentait à lui-même en essayant de se convaincre que tout allait bien, ou que tout irait mieux, plus tard, demain. Une main lasse passée dans ses cheveux mal coiffés. Il posait son regard sur le verre de Ty, puis un sourire étirait ses lèvres, illuminait pendant quelques secondes son visage renfermé. Ty avait bu la moitié de son verre, il n'allait pas tarder à danser nu sur les tables. Il secouait la tête, amusé par son ami.

Une promesse en l'air. Celle d'être un bon agent, ou du moins d'essayer d'en être un. Honnêtement, il s'en voulait d'avoir foutu en l'air plusieurs contrats juteux à cause de sa fierté ou de sa connerie. Il ne savait pas se taire quand il le fallait ; il se devait de dire ce qui lui passait par la tête, sans porter de gants. Rares sont les personnes qui considèraient cela comme une qualité. Il était un con, son agent avait raison, mais il le savait. On lui avait répété bien des fois, il ne pouvait pas ne pas le savoir. Il détestait que l'on juge son travail, il passait trop de temps à s'énerver contre sa machine à écrire pour qu'on le critique. Les nuits passées à écrire, drogué à la caféine et à la nicotine, à déchirer des pages et pages qui ne lui convenaient pas. Il était plus que perfectionniste concernant l'écriture, donc la moindre remarque négative avait le don de le mettre hors de lui. Puis son narcissime exagéré lui faisait sans cesse croire que ce qu'il faisait était parfait et que celui qui pensait le contraire était un con. Il n'osait pas trop en parler avec son agent, mais cette histoire d'adaptation au cinéma ne sentait pas bon pour lui, mais pour une fois, il fermait sa gueule et se laisser porter. A vrai dire, il avait besoin d'argent et il avait également besoin de se refaire une réputation, histoire qu'on veuille bien de lui sur d'autres projets. Il posait un regard charmeur sur son agent lorsque ce dernier lui touchait le genoux. On pourrait très bien les prendre pour un couple ces deux-là avec leurs gestes intimes l'un envers l'autre et leurs surnoms à la con. Puis avec tous les verres qu'avait bu son ami, son côté gay était exacerbé. Il essayerait d'être un bon garçon pour une fois, il essayerait.

L'écrivain écoutait attentivement tout ce que son agent lui disait concernant son mariage. Il voyait bien que son ami ne se sentait pas bien, mais d'un côté, Levi avait envie de lui crier qu'il l'avait cherché. Certes, Levi avait ses défauts et il n'était pas parfait -surtout concernant les femmes-, mais jamais, au grand jamais, il n'avait trompé. En réalité, on l'avait trompé. Il riait jaune à cette pensée. Il arrivait donc à se mettre à la place de Bianca, il se sentait toute la douleur qu'il avait ressenti lorsque Olivia l'avait trompée puis laissée pour partir avec un trou du cul plein aux as. On ne se remettait jamais vraiment d'une tromperie. Bianca était une femme au fort caractère, mais réellement formidable lorsqu'on apprenait à la connaître. Tyrell se lamentait pleurant qu'après ce qu'il lui avait fait, elle ne devait plus l'aimer. Il s'énervait même contre son pénis, en lui criant qu'ils avaient tout perdu à présent et que sa vie était foutue. « Kinda, yes. » soufflait-il avant de boire la dernière gorgée de son verre. Il haussait les épaules, l'air mélancholique, lorsque son ami le remerciait de le pousser un peu plus dans le trou avec ses remarques. Il comprenait la réaction de Bianca après tout, et pas l'attitude de son ami. Mais cela ne voulait pas dire qu'il ne le soutenait pas. Après tout, on fait tous des erreurs et chacun devrait avoir la possibilité de se racheter. C'était à peu près ce que tout le monde voulait dans sa vie à un moment donné. « It's gonna be okay, buddy. If she really loves you, she'll come back. But give her some space and time, maybe. » Pour détendre un peu l'atmosphère, il tentait de deviner qui était cette femme avec qui il avait trompé la femme de sa vie. Mon exercice de mime semblait l'agacer plus qu'autre chose me demandant si je n'arrêtais jamais mes conneries. C'était comme une sorte de bouclier. L'humour était une arme pour lui, pour chasser les pensées qui avaient envahi son esprit quelques minutes plus tôt concernant Olivia. Mais en réalité, son agent avait raison, ce n'était pas drôle et oui, sa femme allait sûrement demander le divorce. « At least, I won't be the only lonely asshole of the band anymore. » lâchait-il en riant alors qu'il se brisait lui-même le cœur en disant ça. Seul. Il se sentait seul depuis qu'elle était partie, mais faisais comme si de rien était, sortant tous les soirs, faisant la fête, couchant avec des femmes, faisant croire à son entourage que c'était ce dont il avait toujours rêvé. Une vie où son seul guide est la liberté. Il tentait de s'en convaincre lui-même. Après tout, si elle était partie c'était parce qu'il ne pouvait pas lui offrir ce qu'elle avait toujours voulu ; des enfants, un mariage, une maison dans un quartier chic, un chien. Jamais il n'avait voulu de cette vie là Levi. Il s'était toujours dit que ce n'était que des conventions montées de toute pièce par la société, que c'était ridicule de vouloir cette vie parfaite de famille. Aujourd'hui, il s'en mordait les doits.

Il affichait un moue triste et déçue lorsque son ami lui avouait que la jeune femme n'avait qu'un tatouage et qu'un piercing. « I could have sworn she had a lot of piercings, ya know. Fuck, I'm so disappointed. » disait-il l'air pensif, son index posé sur ses lèvres. Levi se mit à rire alors qu'il lui racontait tout ce qu'il s'était passé, dans les moindres détails. Il terminait en disant qu'elle lui avait sauté dessus et qu'il en comprenait toujours pas pourquoi. L'écrivain ne pouvait s'empêcher d'exploser rire en lâchant « I don't understand either. » Il le regardait de haut en bas plusieurs fois pour accompagner ses propos. Puis il affichait de nouveau une moue triste lorsque son ami avouait qu'il avait juste envie de pleurer. Levi s'empressait de se lever pour prendre son ami dans ses bras. Lentement, il lui caressait les cheveux calant son visage contre son torse. Puis il lui demandait comment se sortir de cet enfer. Lui non plus ne comprenait pas comment il arrivait à gérer une vie aussi chaotique que la sienne. Il câlinait le dos de son ami avant de lui souffler. « You know, I don't handle situation like this one, I just endure it. It's as if my life has to always be a fucking mess. But it's true, i kinda master the crap as you said. But I don't really know if it's a good thing... Whatever, it's gonna be okay, you'll see. » Puis il déposait un baiser dans les cheveux de son ami. En relevant les yeux, il croisait le regard de cet homme qui les fixait depuis qu'ils étaient arrivés. Ce dernier riait, puis exagérait un geste efféminé de la main. Levi plissait les yeux, tenant de se contenir, avant de simplement lui adresser un doigt d'honneur.
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MessageSujet: Re: - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller)   - Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol. (Ft Levi Miller) EmptyMar 1 Nov - 14:08

Maybe tonight I'll call ya after my blood turns into alcohol.
Levi & Tyrell

Ty’ avait besoin de son pote. Ils avaient beau passer le plus clair de leur temps à se chamailler, se charrier, se frapper, leur lien était bien plus fort qu’il n’y paraissait. Cela faisait presque vingt ans que ces deux-là étaient inséparables. Malgré les airs de gros dur que pouvait parfois se donner Levi, Tyrell savait pertinemment que s’il avait besoin de lui, il répondrait toujours présent. Il n’avait jamais trouvé quelqu’un d’autre comme ça, quelqu’un qui le supportait même quand il atteignait des sommets dans la connerie ou l’anxiété. Il fallait en vouloir pour rester aux côtés du Gallagher. Pourtant, Levi était toujours resté, contre vents et marées, dans les jours ensoleillés comme pendant les plus grosses tempêtes. Tyrell n’avait jamais réellement compris pourquoi à vrai dire. Levi avait une vie trépidante, qui baignait dans l’alcool, les pizzas et les vagins. Ty’ avait juste une petite vie, de mec marié, avec un job, dont la plus grosse sortie de la semaine était d’aller au supermarché du coin. Les deux hommes pouvaient presque paraître opposés. Levi lui apportait ce grain de folie. Il le poussait à faire des choses complètement dingues juste pour qu’il arrive enfin à se surpasser, à vivre. Qu’est-ce que Tyrell lui apportait en réalité ? Un job quand il le pouvait ? C’était ce pourquoi il était payé, rien de bien notable. C’était lors de soirée comme celle-ci que Tyrell remettait tout en question. Si jamais il en parlait, il serait passé pour un pauvre type fragile.

Il savait que Levi tenait à lui, sans comprendre le pourquoi du comment. Il avait juste peur qu’un jour il réalise qu’il ne lui était d’aucune utilité, et qu’il décide de chasser la coccinelle d’un revers de la main. Il n’avait pas grand monde qui comptait pour lui, et il ne comptait pas pour grand monde également. En réalité, à part Levi et Bianca, il n’avait pas foule de proches. Cela pouvait paraître triste, pathétique, ce que vous voulez, mais ça lui convenait tout à fait, un rien le contentait. Seulement, aux vues des récents évènements, il risquait fort de perdre une de ces deux personnes.

« At least, I won't be the only lonely asshole of the band anymore. » lui dit son pote, certainement pour détendre quelque peu l’atmosphère. Ty’ le regarda de son air de coker dépressif avant d’esquisser un sourire. « You’re aware that in this "band" of yours there’s only the two of us, right ? We’re more like a duet, some kind of Thelma and Louise, male version. ». C’était ce qu’il aimait chez Levi, il arrivait toujours par arriver à le dérider. Certes il pouvait l’agacer au plus haut point, comme lorsqu’il insistait pour savoir le nombre de percing que la diablesse qui l’avait poussé au pêché avait, mais malgré tout, il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il avait énormément de chance de l’avoir à ses côtés. « Can we stop talking about the number of holes this girl has ? Thanks. »

Finalement la culpabilité et la honte revinrent l’accabler. Passant une main lasse dans sa nuque puis sur son visage, il tentait tant bien que mal de ravaler les larmes qui menaçaient de couler à flot. Levi lui fit un joli discours, lui assurant qu’il n’était pas forcément un pro pour gérer ce genre de situation, mais qu’il subissait plus qu’il ne les gérer. « Whatever, it's gonna be okay, you'll see. ». Son pote déposa un baiser sur la chevelure en pagaille de Ty’, ce qui lui arracha un léger sourire. « How can you be so sure ? I won’t forget myself, how could she… ? ». Il se redressa et tenta de reprendre un semblant d’allure. Il ne devait pas se laisser abattre, même si il n’avait qu’une envie : se transformer en rouleau de printemps sur le canapé de Levi à se goinfrer de friandises devant un film déprimant.

Son regard se portait sur son pote qui fixait un point derrière lui avant de faire un doigt d’honneur, une grande spécialité made in Miller. Ty’ fronça les sourcils ne comprenant pas trop l’origine de cet accès de haine. Le brun se retourna afin de comprendre. Il vit non loin d’eux un homme qui riait – des deux amis a priori – mimant des gestes efféminés. Tyrell s’indigna devant ce genre de comportement, son regard fit l’aller-retour entre cet homme et son pote « Did you see that ? » il fixa le magnifique doigt d’honneur de son pote « Well, for sure you did. ». Il avala la fin de son verre un peu trop vite pour le fragile de la boisson qu’il était et se retourna de nouveau vers cet imbécile homophobe. « I should kick his ass. » glissa-t-il à Levi. Il retroussa ses manches avant de crier « What’s your problem you dumbass ?! Jealous because you don’t have a best friend like mine ?! Boo hoo, too bad for you, you won’t have him. » Tyrell avait l’impression d’être un gros dur et qu’il pouvait impressionner cette espèce d’enflure, malheureusement, c’était très certainement un des effets de l’alcool… « Jealous of two pussies like you ? Go suck each other dicks in the toilets ! » rétorqua l’homme. Ty’ afficha une mine offusquée « You’re not allowed to say such things ! It’s not correct sir ! Plus, I like pussies ! I’m a pussy lover ! And my buddy too ! He’s the king of pussies ! I’m sure he’s a better pussy master than you will ever be ! ». La tequila était fatale pour ce pauvre Ty’, et une fois de plus, il allait regretté d’avoir bu de la sorte…



© Gasmask
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