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 noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part

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Milena Voronov

Milena Voronov

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MessageSujet: noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part   noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part EmptyMar 18 Oct - 20:47


lena & noam


Elle poussait un léger soupir, glissant ses doigts sur la branche sombre de ses lunettes, mirant les noms historiens de ces livres placés sur l'étagère poussiéreuse. Apprendre l'histoire, l'archéologie, les grandes découvertes du siècle dernier pour fournir cette couverture qui l'habillait telle une seconde peau. Elle n'était que l'assistante timide et maladroite, passionnée, laissant l'écarlate poindre sur ses joues crémeuses quand son regard glacé se posait sur elle. Hypnotisant, déroutant. « Fais chier » glissa t'-elle entre ses dents en une insulte qui faisait partie de sa langue natale. Il n'était qu'une proie qui deviendrait cadavre lorsque la lumière s'éteindrait dans ses iris noirâtres. Elle devait se montrer patiente, continuer à jouer le jeu, à être cette petite empotée naïve et innocente pour endormir la méfiance et ainsi lui permettre de se frayer un chemin, de trouver ces preuves qui sonneraient le glas de sa délivrance. Ses doigts parcoururent la couverture rayée et pourpre pour amener le livre face à ses émeraudes qui observaient ce titre traitant de la Grèce antique et des divers trésors découverts ces dernières années en rapport à cette période. Elle levait légèrement les yeux au ciel, parcourant les pages jaunies de ses doigts fins. Qu'y avait-il de si passionnant à s'extasier devant une ruine ancienne? Ce domaine ne l'avait jamais touchée, mais elle devait faire semblant si elle ne voulait être percée à jour. Aussi, tissait-elle cette passion comme si elle avait été sienne depuis toujours. Les armes, le sang, la mort étaient inexistants dans cette nouvelle vie créée pièce par pièce, la dessinant comme héritière d'une famille fortunée, ce qui n'était réellement en mensonge en soi, sauf que sur la sienne planait une ombre malsaine et meurtrière. Une ébauche de sourire vint se dessiner dans le recoin de ses lèvres carmines, un sourire fugace qui fut aussi éphémère que le livre qu'elle reposait bientôt sur l'étagère avant de s'éloigner d'une démarche plus assurée avant d'attraper ses clés pour sortir de son appartement qui reflétait cette fausse personnalité. Les escaliers furent dévalés avant qu'elle n’atterrissait devant cette voiture grisâtre dans laquelle elle pénétrait pour se rendre à l'université et plus exactement dans le bureau qu'elle devait partagée avec lui. Elle pouvait ainsi étudier son quotidien, mémoriser son emploi du temps et surtout les moments où il quittait ce dernier, mais cette présence était également un fardeau qui ne lui laissait l'occasion de fouiller avec aisance, de trouver ces fameuses preuves qu'il pouvait avoir à son encontre, preuves qui étaient les seules à le maintenir encore en vie car dès qu'elle serait assurée qu'il n'avait rien qui pourrait la relier à elle...L'image de cette jeune blonde aux yeux saphirs se dessinait dans son esprit, celle de cette soeur qu'elle avait du laissée derrière elle le temps d'arranger cette dernière affaire, tout en assurant sa protection contre une famille qui s'était sans aucun doute rendue compte à présent d'une partie de leur argent envolé et de son absence à elle et à sa cadette. Ses doigts se crispaient sur le volant, chassant les scénarios noirâtres qui se dessinaient dans son esprit pour se garer sur le parking de l'université. Le masque s'infiltrait, dessinant les traits de l'innocence et de la timidité dès que la portière s'ouvrit pour laisser passer son corps frêle. Remontant les lunettes sur son nez, elle se dirigea vers l'escalier menant au bâtiment qu'elle pénétrait d'une foulée incertaine tout en se mêlant aux étudiants et autres professeurs, se dirigeant vers son étage d'une démarche peu assurée, ne pouvant en aucun cas relâcher la pression. Elle glissait certaines salutations dans un murmure en affichant quelques sourires polis avant de se diriger vers son département dans des foulées rapides. La porte poussée, elle se retrouvait dans un couloir menant aux différents bureaux peuplant l'espace. Remettant la bretelle de son sac sur son épaule, elle s'avançait, pressant contre elle ces documents indispensables et demandés, en rapport avec une de ces nombreuses recherches sur laquelle il travaillait avec ardeur. Pressant ses lèvres l'une contre l'autre, elle poussa la porte de son bureau, arquant un sourcil en mirant les lieux désertés de sa présence, seul ce collègue et ami trônait en ce lieu, se tournant vers elle en affichant un immense sourire auquel elle répondit avec plus d'appréhension, alors qu'il prenait la parole, ne lui laissant le temps de poser cette question silencieuse qui trottait dans son esprit. « Il a dû s'absenter, le temps de régler une affaire, il reviendra certainement dans très peu de temps. » Il lui coulait un clin d'oeil avant de s'éclipser, refermant la porte du bureau derrière lui tandis qu'elle posait les feuillets sur le bureau face au sien, levant ses prunelles sur les différents dossiers éparpillés ci et là. Elle avait du temps...Une occasion unique qu'elle se devait de saisir. Ses doigts glissaient sur la surface métallique, effleurant les pages cartonnées et jaunies contenant différents documents, mais c'étaient les tiroirs qu'elle avisait, glissant le bout de sa langue sur son inférieure, prête à ouvrir l'un d'entre eux avant de se figer, entendant des bruits de pas qui se rapprochaient du bureau. C'était trop proche. Bien trop proche. Elle eut juste le temps de se décaler du bureau, faisant ainsi tomber une pile de dossiers volontairement, se mettant à genoux pour s'empresser de les ramasser juste au moment où elle entendit la porte grincée, signe que sa solitude n'était plus qu'un songe. Elle levait la tête, mirant une silhouette masculine qui n'était la sienne tandis qu'elle se redressait avec maladresse, posant les dossiers sur son propre bureau en esquissant un sourire mal à l'aise. « Je peux...vous aider ? » souffla t'-elle d'une voix basse en remettant correctement ses lunettes sur son nez tout en mirant l'inconnu devant elle. « Monsieur O'Hara a du s'absenter...Une affaire urgente à régler. Je suis Milena Davies, son assistante. » expliqua t'-elle d'une voix mal assurée en tendant timidement sa main vers lui, en une présentation solennelle,  espérant simplement qu'il dégagerait vite fait pour qu'elle puisse reprendre son inquisition, avant l'arrivée du brun.
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Noam Sparks

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MessageSujet: Re: noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part   noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part EmptyMer 19 Oct - 1:07


it almost fells like a joke to play out a part
Noam & Milena







 « Je peux...vous aider ? » je peux percevoir son souffle de l'endroit où je me trouve, l'ai-je déranger ? En tout cas elle a bien le physique d'une assistante, les lunettes qui font le sérieux de l'emploi, pourquoi toutes les assistantes sont ainsi d'ailleurs, une tenue fermé, l'air sérieux souligné par différentes formes de lunettes c'est plutôt drôle quand on y songe.

 « ça dépend en quoi vous le voulez. » le regard espiègle, la voix douce prenant le dessus sur mon timbre grave, c'était le genre de jeu auquel j'aimais me perdre mais il pouvait aussi se montrer dangereux en fonction de la personne face à nous, loin de moi l'envie de me brûler les ailes. Intérieurement je me mettais un coup de poing en pleine figure pour cesser ce micro jeu stupide que je venais de commencer l'espace d'un instant. Passer pour un dom juan ou un obsédé était surement pas une bonne idée, après tout je ne connaissais rien de cette femme, et elle ne me connaissait pas, son humour n'était certainement pas le mien et vice versa.

 « non plus sérieusement je souhaite voir Arès. » expliquais-je avant qu'elle m'annonce qu'il était absent, une affaire urgente ? Donc il n'était pas en cour, sinon elle n'aurait pas qualifier ça ainsi, un projet sur lequel il travaille certainement et pour le coup j'ignore totalement de quoi il pourrait s'agir, j'ai jamais réellement demandé ce qu'il faisait, c'est pas que ça m'ennuie enfin si un peu à vrai dire, l'histoire n'a jamais fait partie de ma matière préféré en cours, bien au contraire, ça venait certainement du professeur il m'avait rendu ça soporifique, d'ailleurs à force je loupais un cour sur deux, et si j'y assistais aucune information ne pénétrait les cellules de mon cerveau.



 « Monsieur O'Hara a du s'absenter...Une affaire urgente à régler. Je suis Milena Davies, son assistante. » mon regard se posa sur la jeune femme présente, qui se trouvait accroupi, regroupant plusieurs dossier qu'elle avait certainement fait tomber quelques secondes avant mon entrée, lui avais-je fait peur, la surprenant dans son travail, où était-elle occupé à autre chose ? Ce petit bout de femme paraissait bien frêle comme un oiseau venant d'éclore de son nid, et je remarquais très rapidement quelle belle plante mon cousin avait choisi, enfin le connaissant ce n'était certainement pas lui qui l'avait choisi mais certainement un de ses collaborateurs. Des talons noirs venaient prendre possession de fines chevilles, sur des jambes allongés et drôlement fine qu'elle avait habillé d'un jean bleu foncé mettant les courbes du bas de son corps en valeur, le bleu couleur du ciel, du saphir ou encore des eaux devaient être sa couleur puisqu'elle avait un pull en laine bleu jean qui mettait en valeur l’émeraude de ses prunelles, la blondeur de sa chevelure ici tiré pour être étouffer dans un chouchou la rendait presque surnaturel. Une mini barbie, son teint était anormalement pâle, soit elle était malade ou dans un autre cas elle avait des origines européennes ou son adn était peux être fait ainsi. Allez savoir, autant dire que si je n'étais pas prêt à être père et profondément fou de la femme qui porte mon enfant, j'en aurais bien fait mon en cas de cette belle créature, ça fait bizarre quand j'y songe, j'ai comme l'impression que c'est une autre vie celle où je passais mes soirées dans des bars ou des boites de nuits, pour boire et me satisfaire au plaisir de la chair. Cette vie était celle d'un homme meurtri par la perte d'un être cher, préférant se détruire en vivant dans le passé que de faire face à cette épreuve. Dix ans, il m'a fallut dix ans pour faire la connaissance de Blake, qu'elle me permette de revivre, rallumant ses braises rester en sommeil si longtemps, pourtant il est si difficile d'oublier ce que nous étions, ses derniers temps encore plus que les autres jours.


 « L'assistante de monsieur O'Hara, doit y avoir une erreur là non ? Il ne supporte certainement pas d'être épier chaque seconde … sinon il a un jumeau dont j'ignore l’existence. » lançais-je dans un demi sourire, je n'avais pas vécu mon enfance avec Arès néanmoins depuis que nous connaissons notre lien de famille, c'est comme si, jamais je n'aurais songé être aussi proche d'une autre personne que de ma sœur mais avec Arès c'était autre chose. Aujourd'hui encore je pourrais donner ma vie pour cet être qui il y a plus d'un an n'était qu'un étranger, c'est quand même drôle parfois le destin, jamais je n'aurais songé découvrir un cousin des années plus tard, pourquoi a-t-il fallut que monsieur O'Hara débarque dans ma vie quand j'étais au summum de la destruction, oubliant de vivre, me consacrant uniquement à mon travail et au sport et quand ce n'était pas le cas à boire plus que de mesure. Il était là quand j'en avais besoin, tel un ange gardien même si mes croyances dans ce domaine sont proches de zéro dans le cas contraire je n'aurais pas perdu ma femme or dans l'autre sens, j'aurais perdu la vie après cet accident de moto, ça veut peux-être dire que ma vie était destiné à autre chose que la sienne ? Je n'y crois pas, jamais je n'ai connu quelqu'un aussi altruiste que pouvait l'être eva, elle avait un stock de qualités incalculables et parmi celle-ci, j'ignore comment mais elle parvenait toujours à voir le meilleur dans chaque personnes, moi y compris, à son contact on voulait être à sa hauteur, c'est ce que j'ai fait.


 « C'est pas grave j'vais attendre ici, et faire la connaissance de sa fameuse assistante alors. » ajoutais-je dans un sourire charmeur, que voulez-vous on ne peut pas changer sur tout, le besoin de plaire c'est aussi fréquent pour les célibataires que pour les couples, hommes, femmes on est tous égaux là-dessus, aucune idée déplacée cependant dans mes paroles, si il y a bien quelques choses que je ne supporte pas c'est la trahison et qui sait cette jolie demoiselle pourrait peux-être enflammé le cœur un peu trop solitaire de mon cher cousin, hormis ses vieilles antiquités je ne sais pas ce qui l'intéresse. Néanmoins je comprends que trop bien Arès, c'est fou le nombre de points communs que j'ai pu observer chez lui, que ça soit par notre passé sentimentale mais aussi quelques traits de caractère bien marqué.


 « Noam Sparks, le cousin de ce passionné d'histoire … qu'est ce qui vous plait là-dedans d'ailleurs ? J'aimerais bien comprendre comment on peut faire un tel choix. » ma main se tendit vers la jeune femme, la cordialité avant tout, quitte a être ici à attendre le patron de cette demoiselle, autant en profiter pour en apprendre un maximum sur cette étrangère, parce que malgré un visage angélique, j'avais au fond de mon être au mauvais pré-sentiment, l'instinct du flic ou peux-être ce don inné que j'ai toujours eut, c'est en la découvrant que je me ferais une meilleure idée de cette assistante.


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Milena Voronov

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MessageSujet: Re: noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part   noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part EmptyVen 21 Oct - 0:26


lena & noam


Elle se retenait de lever les yeux au ciel lorsque sa voix résonnait en un timbre plus grave, en un charme qui la laissait totalement de marbre, du moins, son autre personnalité, car l'assistante ne fit que rougir, esquissant un sourire entre timidité et mal être, remettant avec nervosité une mèche dorée derrière son oreille. Si il comptait s'éterniser pour lui sortir son numéro de Don Juan de pacotille...Mais elle ne montrait rien, parée de cette innocence qui ne lui appartenait, attendant sagement une issue qui, elle l'espérait, ne serait celle d'une longue tirade de charme qui n'éveillait en elle aucun désir particulier, si ce n'était de l'agacement et quelques envies de meurtre. Elle se décalait légèrement, mettant dans l'ordre les dossiers qu'elle avait fait tombée exprès quelques instants auparavant pour qu'il ne la surprenne entrain de fouiner dans les affaires de ce qui était son supérieur. La libération de cette mascarade ne viendrait qu'à l'instant même où elle appuierait son index sur la gâchette, mettant fin à ce calvaire et cette vie si coincée. Elle poussait un soupir quasi inaudible, remettant correctement sur lunettes sur son nez d'une pression, coulant un regard à l'individu qui était toujours dans l'encadrement de la porte et qui laissait coulé son regard sur sa fine silhouette, la détaillant de ses prunelles turquoises qu'il finit par faire revenir sur son visage poupin qui affichait cette moue enfantine et introvertie. Du moins en apparence. Il finit par prendre la parole après quelques secondes d'un silence qui parut durer une éternité, lui faisant ainsi perdre un temps précieux en une occasion qui ne se présenterait sans doute à nouveau. Le brun ne quittait que très rarement son bureau, ne lui laissant cette solitude qu'elle désirait étreindre pour pouvoir enquêter avec aisance, la méfiance continuant à planer sur une relation inexistante. Il n'était qu'un pion, une issue, un corps sans vie. Elle chassa les autres pensées écarlates qui parsemaient son esprit, ne voulant s'attarder sur cette attirance qui avait naquit sur un regard, un effleurement, un rapprochement qui ne se devait d'être. Elle esquissait un sourire poli et qui respirait la bonté incarnée, laissant échappé un petit rire à sa remarque, glissant ensuite ses doigts sur ses lèvres, coulant un regard légèrement apeuré vers la porte restée entrouverte. Que de comédie. « Il ne m'a pas réellement embauchée... » avoua t'-elle dans un murmure tout en glissant nerveusement ses doigts sur les couvertures jaunies des dossiers posés devant elle. « C'est un de ses collègues qui m'a fait passé l'entretien pour le décharger de sa charge de travail...Il n'était pas vraiment ravi de ma présence. » Elle adoptait un air dubitatif tout en se penchant vers son interlocuteur et visiteur indésiré. « Il est assez impressionnant. » Elle se tût ensuite, glissant ses doigts dans sa queue de cheval tout en posant son regard sur la surface boisée de son bureau, attendant que le silence les enveloppe pour ensuite lui annoncer qu'il ne reviendrait sans doute pas avant plusieurs heures et que comme elle avait une tonne de dossiers à traiter...Mais il la devança, annonçant simplement qu'il allait attendre ici et faire connaissance avec elle, lui servant ses paroles avec un sourire charmeur qui la crispait un peu plus, la frustration glissant dans ses veines tel un poison malsain. Mais elle ne pouvait le jeter dehors, ni l'éconduire, coincée dans ce carcan de timidité qui la possédait. Elle retint un soupir, ne faisant qu'afficher un sourire aimable et un léger signe de tête pour approuver cette présence qui souhaitait s'attarder contre son gré, coulant ensuite sa main dans la sienne lorsqu'il se présentait comme...Son cousin ? Ils étaient tellement différents, tellement opposés. Elle arqua un sourcil au dessus de l'une de ses prunelles émeraudes, la surprise teintant ces dernières, une surprise qui était également sienne tandis que ses doigts relâchaient la pression des siens. « Son cousin, vraiment ? Je suis en tout cas enchantée de vous rencontrer Mr Sparks. » souffla t'-elle de sa voix frêle tout en l'invitant d'un geste de la main à prendre place sur la chaise de son propre bureau, se dirigeant ensuite vers l'une des étagères où se trouvait une carafe d'eau. « Je peux vous servir quelque chose à boire en attendant ? Vous souhaitez peut-être un café ou du thé ? Je peux aller vous le chercher. » questionna t'-elle en posant ses prunelles assombries sur le liquide transparent. Elle détestait vraiment ce rôle. Réduite à jouer le rôle d'une assistante intimidée qui s’exécutait au moindre ordre sans broncher. Elle se tournait vers lui, verre d'eau qu'elle tenait entre ses doigts fins, buvant une longue gorgée de ce liquide vital qui n'arrivait à calmer les différentes émotions qui lui traversaient l'esprit, sans pour autant transparaître sur un visage qui ne reflétait qu'un rôle inventé et créé de toutes pièces par ses soins. Elle laissait échappée un sourire qui reflétait cette passion de l'histoire et de l'archéologie tout en s'appuyant légèrement contre la bibliothèque, laissant son regard errer dans le vide, se laissant emporter par ce qui n'était la réalité, mais une illusion, une pièce de théâtre parfaitement orchestrée. « Je suis passionnée de l'archéologie depuis mon enfance, j'ai toujours rêvée de pouvoir un jour travailler dans ce domaine et je dois dire que c'est une véritable opportunité de pouvoir assister Monsieur O'Hara dans ses travaux. » Elle prit quelques secondes avant de continuer sur sa lancée. « J'aime l'euphorie qu'on ressent à la découverte d'un nouveau trésor, voir une histoire se créer autour de ce dernier. Comme un conte d'antan. C'est grisant. » Le carmin empourprait ses joues pâles, ses doigts glissant sur la branche noirâtre de ses lunettes en un geste emprunt d'une nervosité faussée. « J'ai tendance à trop parler quand on me lance sur le sujet...Et vous Monsieur Sparks, vous n'êtes pas intéressé par l'archéologie ? » A vrai dire, elle s'en fichait royalement de ce qui l'intéressait, tout ce qu'elle souhaitait, c'était de le voir quitter ce bureau au plus vite. Une attente qu'elle savait d'ors et déjà infondée.  
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Noam Sparks

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MessageSujet: Re: noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part   noam ☆ it almost feels like a joke to play out a part EmptyVen 21 Oct - 19:44


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Noam & Milena







 C'était la première fois que je me rendais sur le lieu de travail de mon cousin, ressentant le besoin de parler avec celui-ci avec la journée que je venais de passer assez forte en émotion, après trois mois il avait fallut que ce propriétaire vienne porter plainte pour des loyers impayés qui ne ressemblait pas à la jeune femme que j'avais fait disparaître, douze semaines, il avait attendu douze semaines pour prendre son courage à deux mains et se rendre au poste de police, tomber sur un bleu qui voulait montrer de quoi il était capable et sans s'en rendre compte me mettre une épine sous le pied. Comment avais-je pu oublié ce détail ? Bien sur que la jeune femme avait un appartement mais pris de court et ne sachant pas vraiment où chercher, je m'étais dit qu'elle avait débarqué ici comme ça, logeant peux-être même à l'hôtel, après tout elle s'était faite passé pour ma femme, avait prit son identité et gardant son scénario en tête, avec le métier que la vrai Eva avait commencé, celui d'Avocate, chaque fois qu'elle franchissait l’appartement familiale pour se rendre à ce soit disant travail, je ne pouvais pas imaginé qu'elle allait exercé celui qu'elle faisait depuis qu'elle avait prit sa sœur, l'enlevant à un père tyrannique, cette amnésie passagère ne m'avait pas aidé. Bien qu'en vivant chaque jour un peu plus à ses côtés j'avais l'étrange pré-sentiment que quelque chose n'allait pas, de vivre dans une vie qui ne me correspondait pas, inconsciemment j'étais certainement heureux de vivre une vie parallèle que j'aurais pu vivre si un fameux jour de Juillet de l'année deux milles six, cette homme sortant de nulle part n'avait pas appuyé sur sa gâchette me privant de mon premier amour, et de tout nos projets. Sans lui je n'aurais pas embrassé la vocation que je chéris tant, ce métier qui me procure de l'adrénaline, ce sentiment de servir à quelques choses, de veiller à maintenir une ville sécurisé, plus où moins puisque nous ne sommes pas dans un livre de J. K Rowling où la magie remplie notre univers, avec cela on pourrait certainement faire face à la délinquance et aux meurtriers d'un claquement de doigts, mais même avec ça, on aurait toujours des personnes souhaitant faire le mal et le faire évoluer sous plusieurs niveau.
Pour arriver devant la porte du bureau de monsieur O'Hara il m'avait fallut demander à des dizaines d'élèves, chanceux j'étais tombé sur une de ses élèves qui m'avait fait une dissertation sur le physique très avantageux de ce professeur qui lui faisait tant aimé cette matière, et ce qui l'a passionnée dans ses études, une fois son récit raconté elle m'avait même guidé devant la porte avant de se diriger à l'un de ses cours. Un dédale de couloirs beaucoup plus nombreux que mon yacht ou le poste de police, sans elle, je crois qu'il m'aurait fallut au moins une heure pour tomber sur cette fameuse porte.
 « Il ne m'a pas réellement embauchée... » m'explique la jeune femme que je trouve dans le bureau, tout d'abord surpris d'y voir une autre personne, elle dévoile rapidement son identité ainsi que son rôle ici, ce qui me surprend connaissant l'homme et son caractère, quand elle me confirme que ce n'est pas lui et qu'elle continu son explication que j'écoute attentivement.
 « C'est un de ses collègues qui m'a fait passé l'entretien pour le décharger de sa charge de travail...Il n'était pas vraiment ravi de ma présence. » je ne peux m'empêcher d'étirer un sourire sur mon visage imaginant parfaitement la scène, me rappelant distinctivement l'accueil que j'ai pu avoir, quand j'ai débarqué chez lui sans prévenir et qu'il m'a retrouvé déjà installé dans son appartement, je ne peux qu'imaginer dans le cadre de son travail, une assistante non voulu dans son travail, qui allait mettre son nez là où il ne voulait pas. Ça pouvait être drôle à filmer, j'étais impatient de son retour pour qu'il me raconte tout ça, loin des yeux et surtout des oreilles de la blondinette qui paraissait tout sauf à l'aise en ma présence, je ne me montrais pourtant pas désobligeant, un peu lourd avec mes compliments qui lui embourbèrent les joues d'une teinte légèrement rosé.

 « ça m'aurait bien étonné dans le cas inverse »avouais-je avant de pénétrer le lieu de travail, me présentant comme le veux les usages en tendant ma main envers la jeune femme, une poignée de main qui ne dure que quelques secondes, me permettant de plonger mon regard dans l'olive de ses yeux, car le regard ne trahis jamais même si la personne ment, je n'arrive pas à mettre le doigt sur le pourquoi mais cette créature à la plastique parfaite tel une poupée ne me donnait guère confiance. Il fallait que je creuse sa personnalité, son histoire pour déceler cette mauvaise impression qui inhaler d'elle.
 « Son cousin, vraiment ? Je suis en tout cas enchantée de vous rencontrer Mr Sparks. » elle paraît étonné de notre lien d'affiliation mais sur ce point je ne peux pas lui en vouloir, j'étais tout aussi étonné qu'elle en découvrant l’existence de cet être, si j'avais passé plus de la moitié de ma vie sans Arès, découvrir son existence et apprendre à connaître l'homme qu'il est m'a permis de me rendre compte que nous n'étions pas si à l'opposé que ça. Tout comme moi il avait du faire face à une épreuve dont on est jamais réellement prêt à affronter, la perte d'un proche, d'une femme notamment, qui arrive sans prévenir, comme la mort généralement de toute manière, on ne reçoit pas de sms ou de mail en nous disant : vous n'avez plus que 24 heures à vivre. Ça serait si pratique en même temps, pouvoir profiter d'une journée pleinement avant de quitter ce bas monde, pas question de s'y préparer mais de vivre à cent pour cent cette journée, faire des choses que nous n'aurions pas fait en temps normal. Sauf que ça ne fonctionne pas comme ça, et quand l'être disparaît ce n'est pas seulement la personne mais une part de nous, en ce qui me concerne c'est ainsi que ça c'est déroulé, passant plus de neuf ans avant d’éprouver de nouveau ce désir hardant de composer une relation à deux, de cesser d'être seul, d'avoir de nouveaux des projets.

 « oui vraiment, c'est vrai qu'on est très à l'opposé l'un de l'autre mais sur certains détails on est très similaire c'est assez drôle. » lançais-je tout en m'installant sur le siège qu'occuper mon cousin pendant un certain nombre d'heures, enfin peux-être pas tant que ça en fait, entre ses cours et qu'est-ce qui fait d'autres ? Des recherches pour acquérir un objet tout aussi ancien que l'odeur de certains livres provenant de cette pièce.
 « Je peux vous servir quelque chose à boire en attendant ? Vous souhaitez peut-être un café ou du thé ? Je peux aller vous le chercher. » elle termina à peine sa réponse que je répondis du tac o tac
 « vous êtes l'assistante d'Arès pas la mienne, faites ce que vous avez à faire je ne veux pas vous déranger dans votre travail. »ce qui était un peu plus vrai d'ailleurs, je n'avais pas forcément envie de boire ce genre de boissons, je tirais un tiroir fouiller sous des dossiers pour trouver mon sésame, ce que je finis par trouver au bout de quatre tiroirs fait, une bonne bouteille de bourbons, il n'allait pas m'en vouloir, je récupérais un verre et y glisser le liquide ambre, tout en écoutant la jeune femme me parler de sa passion pour l'archéologie, un récit qui ressemblait un peu à un texte apprit de toute pièce mais je me trompais peux-être. Je laissais mes lèvres plonger dans ce liquide écoutant attentivement chacune de ses paroles, attendant que cette torture prenne fin.

 « J'ai tendance à trop parler quand on me lance sur le sujet...Et vous Monsieur Sparks, vous n'êtes pas intéressé par l'archéologie ? » ah enfin, j'ignore si c'était réellement le sujet qui faisait qu'elle n'avait pas de bouton pause mais en tout cas elle parlait un peu beaucoup. Elle me retourne la question, j'ignore si elle s'attendait réellement à ce que je tienne un autre discours que celui que je lui tiens.
 « Pas pour un sous, mes seuls passions sont le sport et la mer notamment, à l'école j'étais plus passionné par les sciences que par l'histoire je dois dire, mais je vois que vous êtes aussi passionné que mon cousin pas étonnant puisque vous travaillez avec. » et même si ça l'intéressé pas, elle a le droit quand même à une réponse de ma part, je porte ma main au niveau de ma barbe que je gratouille avant de m'attaquer à elle.
 « Vous avez étudier dans quelle université ? » ce n'était pas une question anodine, bien au contraire, tout ce qu'elle disait depuis mon entré dans le bureau d'archéologie était scrupuleusement analysé et enregistré dans une partie de mon cerveau. Quand bien même, elle avait l'air fragile, timide et sacrément maladroite, je n'arrivais pas à être à l'aise envers elle, plus j'avais d'informations sur la jeune femme plus je pourrais commencé à mener ma propre enquête de mon côté, avec ce qui m'est arrivé, je suis encore plus vigilent que je n'aurais pu l'être, Arès est de ma famille, et je mets un point d'honneur à protéger les gens que j'aime c'est peux être un tord, ça m'emmène parfois dans des décisions difficiles  mais qu'importe tant qu'il ne le sait pas et qu'elle non plus où est le mal ?
 « Que fait votre famille mademoiselle ou madame Davies ? » ce nom de famille me parlait, c'est comme les Sparks, Walton, Fitzgérald, Kennedy et j'en passe, un nom souvent lié à l'abondance d'argent, faisait-elle partie elle aussi d'une de ses familles et si tel était le cas pourquoi se cantonner à l'archéologie quand on peut faire mieux ? C'est moi qui parle alors que j'exerce un métier tout à fait banal avec un salaire pas très élévé, loin des rêves de mes chers parents, néanmoins cette profession je l'avais emprunté suite à la perte de ma femme et grâce au père de celle-ci, dans une autre situation je ferais certainement de la finance, monter ma propre société qui sait.


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» childs play (sören)
» « L'homme ne progresse pas de l'erreur vers la vérité, mais de vérités en vérités, d'une vérité moindre à une vérité plus grande. » - [Noam]

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