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 snakes / matteo

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Molly Rogers

Molly Rogers

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MessageSujet: snakes / matteo   snakes / matteo EmptyDim 9 Oct - 16:55

L'ego de Matteo Wheeler n'avait d'égal que son compte en banque. Alors forcément, lorsque Molly se retrouvait dans la même pièce – et ça arrivait bien plus souvent que nécessaire, si vous lui posez la question – ça partait en vrille. Ils étaient nourris de la même ambition, d'une façon pourtant différente, et Molly ne supportait pas que le monde soit à ses pieds chaque fois qu'il clignait des paupières, quand elle se démenait corps et âme pour qu'on la remarque. C'était idiot, presque malsain, comme compétition. Mais c'était inévitable, leurs deux caractères trop similaires, et pourtant trop différents en même temps. Il avait le don de rendre ses journées encore plus épuisantes, encore plus pourries, rien qu'en affichant son air satisfait lorsqu'il avait un pas d'avance sur elle. Le baromètre de l'insupportable était à deux doigts d'exploser, lorsqu'elle poussa la porte du cabinet d'avocat, et fut réduit en cendres lorsque son regard tomba sur celui, toujours aussi noir, de Matteo. Instantanément, presque comme par réflexe, elle soupira. Elle aurait dû se douter, qu'en tant que stagiaire, il avait lui aussi le même droit à travailler sur des affaires. Secrètement, bêtement, elle avait espéré que celle-ci, elle s'en chargerait seule avec le patron. Juste elle et le boss, petite réunion privée et bien moins stressante sans la pression de Wheeler à côté. Mais ça, c'était trop demander, évidemment. Ils étaient pour l'instant les deux seules entités vivantes dans la pièce. Matteo visiblement en avance, lui aussi, ce qui était une première dans l'histoire du cabinet. - Bonjour, lança-t-elle d'une voix courtoise, fidèle à elle-même, Miss Parfaite sous toutes les coutures, insupportable à sa manière. Pourtant, son regard était beaucoup moins poli, bien plus froid et presque hautain. Ses talons résonnèrent sur le vieux parquet alors qu'elle se dirigeait vers le centre de la pièce, où tout avait visiblement déjà été préparé. Avec un peu de chance, en se concentrant uniquement sur le dossier, elle éviterait de faire péter le baromètre une deuxième fois. - Il n'est pas encore arrivé ? Elle posait son manteau avec toute la lenteur du monde, sans jeter un coup d’œil à Matteo – le sentir à proximité était bien assez énervant. Tout son corps pria pour que leur patron n'aie pas d'empêchement, ou peu importe, qu'il se pointe à l'heure, et qu'il comble les silences tendus qui ne manqueraient pas de s'immiscer dans la conversation. - Je m'attendais pas à te voir ici en avance. Elle s'assit sur l'un des canapés, croisant les jambes et attrapant le premier dossier qui lui tombait sous la main. - C'est bien, tu progresse.
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Matteo Wheeler

Matteo Wheeler

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MessageSujet: Re: snakes / matteo   snakes / matteo EmptyJeu 13 Oct - 23:44

Il rentre dans le bâtiment avec la fâcheuse impression qu'il lui appartient. C'est en partie vrai après tout. Sourire narquois aux lèvres, il avance, se pavane dans les couloirs, appréciant la dévotion que l'on peut lire sur les visages de ceux qui le croisent. On veut ses bonnes grâces, parce qu'on sait que dans même pas un an, c'est lui qui aurait la mainmise sur tous les salaires du cabinets. Il se maudit de ne pas avoir fumé plus d'une clope ce matin, alors qu'un nouveau dossier a été déposé sur son bureau. Il devrait encore passer une journée cauchemardesque à supporter la compagnie épuisante et ô combien agaçante de Rogers, avec ses remarques à la con et son air de miss je sais tout. Il entre dans la salle où elle l'attend, droite comme un piquet dans lequel on aurait encore enfoncé une tige de métal. - Bonjour -, lance-t-elle avec une froideur à glacer le sang. Mais Matteo n'a que faire de son attitude. Si elle est frustrée de ne lui arriver qu'à la cheville, ça la regarder. Ses piques le dépassent. Comment peut-elle trouver une quelconque satisfaction à se confronter chaque jour à son infériorité face à lui ? Il lève les yeux au ciel et ne prend même pas la peine de répondre, préférant lancer sa veste sur l'une des chaises sans plus de cérémonie. Il jette son gobelet de café dans la poubelle et sort son mac de son sac pour le poser sur la table devant laquelle il s'assoit, sans même un regard pour sa collègue. - Il n'est pas encore arrivé ? - Il a envie de lui faire remarquer que s'il était déjà arrivé, il serait déjà là, et que s'il était déjà là, ils n'auraient pas à avoir cette discussion aussi vaine qu'agaçante. Mais il s'abstient et se contente de taper du pied sur le sol dans un tic nerveux. La journée a vraiment mal commencé. - Je m'attendais pas à te voir ici en avance - Il a encore envie de lui rétorquer qu'il ne s'attendait pas à la voir ici, dans le cabinet maternel, tout court, vu son standing, mais il se ravise. Il n'est pas d'humeur, elle n'aura pas ce qu'elle cherche. - C'est bien, tu progresses - Matteo lui lance un regard noir et ouvre son ordinateur, chargeant la dernière édition du new york times. - Même si j'arrivais deux jours en retard, j'aurais toujours plus de valeur sur le marché que toi, Rogers - lance-t-il, exaspéré. Il a essayé de ne pas mordre à l'hameçon, mais elle a l'air d'éprouver un malin plaisir à le faire sortir de ses gonds. - Je suis pas d'humeur, alors s'il te plait, garde tes remarques de meuf frustrée pour toi-même, ou alors tu n'es définitivement pas digne du stage que nous t'avons offert -. Il lui lance un sourire en coin, un regard plein de sens avant de reporter son attention sur son écran, attendant patiemment que leur supérieur -mais plus pour longtemps-, l'arbitre de leurs joutes verbales, n'arrive enfin.
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