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Elle mange plus que sainement, végétarien, elle n'achète que des produits issus de l'agriculture biologique et équitable, vérifiant à chaque fois la composition au dos des emballages. C'est donc une excellente cuisinière, qui n'arrive pas à suivre une recette et préfère se laisser aller.
✰ C'est une grand fan de sport mais seulement en tant que spectatrice. Fervente supporter des Red Sox pour le baseball, le hockey, le football américain et tout ce qui s'en suit. Au bord du terrain, elle n'hésiterai pas à crier et à chanter pour soutenir l'équipe de sa ville.
✰ Elle a la manie de toujours se toucher les cheveux, se passer la main dedans, se les tortiller entre les doigts. Elle essaie de se séparer de cette mauvaise manie en s'attachant souvent les cheveux mais c'est pour mieux les défaire.
✰ La jeune fille peut se montrer très maniaque par particulièrement sur le plan propreté mais plutôt sur le plan rangement. En effet, chaque chose a sa place et si un objet bouge de place, elle le remarquera immédiatement, tout comme quelque chose de nouveau.
✰ Elle adore avoir des petites habitudes rien qu'à elle, avec des endroits bien particuliers comme ce café à Charlestown, toujours avec une pointe de lait d'amande et un morceau de brownien aux amandes et chocolat noir toujours.
✰ La jeune fille adore tout ce qui brille que ce soit les diamants, les strass, les paillettes sur les vêtements et tout ce qui s'en rapproche. Beaucoup la charrient sur ce point là, en l'appelant "la pie", ce qu'elle ne dément absolument pas.
✰ Sa couleur préférée est le vert, symbole de l'espoir, de la nature et une des seule couleurs un peu originale qu'elle se permet de porter et qui contraste bien avec ses cheveux roux.
✰ C'est une fervente militante de la condition de la femme que ce soit des les pays industrialisés que dans les pays en développement. C'est son oeuvre première que de hausser la femme à la place qu'elle mérite. Elle est quand même bénévole à l'école pour l'aide à l'éducation.
✰ Elle a longtemps fait du piano, jusqu'à l'adolescence enfaite, mais elle n'a jamais su en jouer contrairement à sa soeur, perçant les oreilles de ses professeurs et de toute sa famille à chaque fois qu'elle appuyait sur une touche.
✰ C'est une hypocondriaque depuis qu'elle a perdu sa mère. Elle essaie de faire face mais dès qu'elle se sent pas bien, elle exagère et empire les symptômes malgré elle. Elle a besoin d'imaginer le pire puis d'être rassurée.
✰ Sa collection de livres est impressionnante, c'est son péché mignon. Elle préfère arpenter les librairies et les vieux book shop que de faire du shopping. Elle ne peut se passer de l'odeur du vieux papier.
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Assise, ses cheveux remontés en queue de cheval sur sa tête et trainant sur ses épaules, elle était avachie dans l'un des nombreuses fauteuils usés qu'offrait la bibliothèque, ses yeux verts parcourant d'un bout à l'autre les lignes du roman posé sur ses genoux à la vitesse de la lumière. Quand elle se trouvait à la bibliothèque, le temps ralentissait pour la laisser choisir un livre et quand elle commençait à lire, le temps s'arrêtait complètement pour laisser son imagination prendre le relai. Les lumières commençaient doucement à s'éteindre, jusqu'à n'être qu'une lueur. “
Mademoiselle Windsor, on va fermer et ... et il y a votre soeur qui a appelé. ” Elle releva la tête brutalement, sortit de son roman à l'eau de rose, oubliant alors les délicieuses longues scènes qui trainaient en description. Sa soeur ne l'appelait jamais, pour la simple raison qu'elles n'avaient jamais rien à se dire. Elle fronça alors les sourcils. “
Pourquoi vous ne me l'avez pas dit avant ? ” Il lui fit d'un élan de panique, son front commençant à luire de sueur, sa bouche bégayait et s'entravait à chaque mot. Il savait qu'il avait fait quelque chose de mal. “
Je ne voulais pas vous déranger dans votre lecture. ” Son visage s'apaisa et s'adoucit en voyant que le jeune homme était plus que mal et par sa faute. Elle ferma son livre délicatement, le laissant entre les mains tremblantes du bibliothécaire. “
Ne vous en faites pas. ” La jeune femme posa mon manteau sur ses épaules par feignantise d'enfiler les manches. Ses talons claquèrent de plus en plus vite sur le parquet abimé. Elle pressentait que quelque chose allait mal. Presque en courant, elle monta les escaliers un par un, n'écoutant pas et ne faisant pas attention aux gens autour d'elle et pénétra dans un grand bureau vitré. Elle n'aimait pas venir ici, elle n'aimait pas l'ambiance qui y régnait, ce n'était absolument pas son genre. Il n'y avait personne, elle connaissait les moindres recoins et pourtant elle ne pouvait pas s'empêcher d'examiner le moindre recoin, le moindre détail. Safia sursauta quand elle entendit la porte se refermer dans son dos et laisser un jeune homme en costume apparaître. “
Mon dieu ! Mais t'étais passée où, j'ai jamais pu te joindre ! ” “
Je suis désolée, j'avais plus de batterie. ” Les merveilles de la technologie. Elle n'était pas bien, réellement pas bien. Son visage devint plus blanc que ce qu'il n'était déjà. Elle tituba jusqu'au premier siège qu'elle trouva, venant être soutenue par la main de Clay. Elle était affolée car il n'avait pas l'habitude de l'être et il la contaminait de ses émotions. La belle rousse ouvrit la bouche plusieurs fois, sans qu'aucun de mot ne sorte, n'osant pas croiser le regard ténébreux qu'il lui faisait face. Elle ne se sentait pas bien par rapport à ce qui se passait, elle n'aimait pas ne pas comprendre, ne pas décrypter, ne pas avoir un certain contrôle sur la situation. “
Ton père vient juste de m'appeler et il ... ” La jeune fille leva les yeux, les larmes voulant absolument s'échapper ce qui lui coupa la parole. Elle avait compris, il avait compris qu'elle avait compris. Ils n'avaient pas et plus besoin de se parler. C'est lorsqu'elle sentit ses bras autour d'elle que Safia pris conscience de la réalité. Elle n'était pas dans un roman, les gens vivaient mais mourraient parfois atrocement et on ne pouvait pas déchirer la page pour passer ce mauvais moment.