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 Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.

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Noam Sparks

Noam Sparks

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MessageSujet: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptySam 8 Oct - 0:23


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam & Blake


  

« Ne cherchez pas à me contacter, je reviendrai vers vous. C'est pas comme qu'ils disent dans les films ? »
  furent les dernières paroles de la jeune femme à mon égard, depuis deux semaines c'était écoulé et pour autant je n'avais eut aucune de ses nouvelles, je n'avais pourtant pas bougé de Boston, laissant le bateau amarré au même endroit. Pendant sept jours non stop je me suis présenté au 99 highway club , y passant toutes mes soirées jusqu'à la fermeture, jamais je n'avais vu ses jambes allongés franchir le seuil de la porte, j'ignorais comment elle allait cependant son silence radio ne voulait signifier qu'une seule chose, elle ne voulait pas me parler, ni me voir, quelle en était la raison ? Autant me sortir de mon silence et aller la voir, derrière mon écran d'ordinateur je tapais son nom et prénom sur le logiciel spécialisé pour la police, j'obtenais le résultat attendu, pourtant je n'arrivais pas à me convaincre de me rendre chez elle. Trop d'événement c'était déroulé depuis que je connaissais Blake, et pas forcément dans le bon sens, même si cette soirée dans ce bar à cocktail m'avait fait redécouvrir le bonheur et étrangement un état d'amour, j'avais passé une soirée magique en sa compagnie, mais les choses s'étaient compliqué lors de mon accident de moto en compagnie de mon cousin Arès qui m'avait fait oublié la jeune femme pendant quelque temps cependant c'est de nouveau une rencontre par un pur fruit du hasard qui avait permis de recouvrer mes souvenirs et les sentiments que je commençais à éprouver pour la jeune femme. 

Je ne cessais de repenser à cette nuit, il y a deux semaines, l'usurpatrice de ma femme tentant de tuer Stevens, la balle qui sort du barillet, le sang qui coule, le corps de la jeune femme qui tombe à terre, de nouveau ma main avait prit la vie d'une autre personne en quelques années. Il avait fallut gérer la situation et agir en conséquence, 14 jours s'étaient écoulé et pour le moment aucune nouvelle aux informations d'un corps retrouvé en haute mer, ça signifier que j'avais réussi mon objectif, le seul hic ce fut le propriétaire de la jeune femme qui était venu signaler que sa locataire était parti sans payer le loyer en laissant toutes ses affaires, c'est moi qui avait prit l'affaire en charge. Fouillant le moindre tiroir, le moindre recoin de son logement, il n'y avait qu'un seul sac ainsi qu'une petite valise comprenant ses affaires et certainement ceux de sa sœur puisqu'il n'y avait que quelques affaires, un appareil photo et des photos surtout d'elle, rien sur leurs parents. En faisant plus de recherche j’apprenais que leurs mères étaient morte dans un accident de voiture et que leur père avait plongé dans l'alcoolisme, il avait levé la main de nombreuses fois et avait abusé de l’aînée, cette jeune femme était partie avec sa sœur à l'âge de 15 ans de chez eux. Son histoire était touchante et je ne pouvais que m'en vouloir en apprenant toute sa vie, je comprenais aussi pourquoi elle avait agis ainsi avec moi néanmoins ça n'expliquait pas tout, même si elle avait eut le rôle de mère pour sa sœur, je n'avais été responsable que d'entrer dans sa vie et de l'avoir refoulé, ce n'était pas moi qui avait tendu une lame dans les mains de cette jeune femme, sans doute trop sensible et au vu de sa vie je peux que comprendre qu'elle en soit arrivé ici. Je parvins à faire classer l'affaire, il n'y avait aucune trace de disparition ni d'effraction pouvant laisser entrevoir un enlèvement, elle avait certainement quitté la ville du moins c'était mon rapport. J’espérais juste que cette histoire finisse par se tasser, qu'un jour ça ne resterait qu'un mauvais souvenir, mais pour l'heure tout comme le tueur d'Eva, c'était un fardeau avec lequel je devais vivre, d'être un meurtrier, et rien que pour ça je ne pouvais être avec Blake, elle était bien trop innocente, un ange qui méritait mieux que cet homme, j'étais devenu un meurtrier tout comme ceux que j'arrêtais sauf que moi je pouvais encore jouir de ma liberté.

Après l'enquête sur cette jeune femme et celui sur la prostitution qui prenait de plus en plus d'ampleur dans notre ville, mon temps avait été assez occupé sauf que même occupé je n'arrivais pas à dévier mes pensées envers l'amie de ma défunte femme. M’octroyant trois jours de repos après avoir enchaîné 14 jours assez intense niveau boulot, la fatigue s'accumulant comme à l'accoutumé il me fallait me reposer, aussi je passais une partie de la matinée à m'occuper de mon corps, longeant le bord de mer pour aller vers le centre ville dans un footing intensif j'atteignis le club de boxe ou je me donnais une nouvelle fois à fond, le temps tourna vite à l'orageux et je me précipitais chez mes parents, ça faisait une éternité que je ne les avaient pas vu. Le seuil de la porte franchis je tombais seulement sur ma mère « si tu cherches ton père il bosse no' » haussant les épaules et pénétrant dans un loft à la décoration très chic et avec beaucoup de goût « je venais juste vous voir. » ma mère s'approcha de moi, posant sa main sur ma joue « t'as l'air étrange mon ange ça va toi ? Assis toi, j'te sers un verre. » je m'avançais de la baie vitré observant les hauteurs de Boston, le regard sombre, sa main se posa sur mon épaule et je me tournais vers ma génitrice pour récupérer un verre que je fis glisser entre mes mains avant d'en absorber le contenu « non ça va pas mam' y'a cette femme dont je crois être vraiment fou amoureux mais je suis pas un homme bien pour elle … je sais pas quoi faire, ai-je le droit d'aller la voir seulement pour prendre des nouvelles alors qu'elle était censé venir vers moi ? » mon souffle frôle l'atmosphère, la mère de famille fronce les sourcils légèrement et pose un doigt sous mon menton « qu'est-ce que tu dis comme sottise mon fils, tu es un homme bien, tu es beaucoup plus que ça, et si cette femme a su t'ouvrir de nouveau le cœur depuis Eva tu devrais courir à sa recherche. Le temps qui file ne se rattrape pas … a toi de voir si tu veux le regretter ou non. » sa main passe dans ma chevelure blonde et m'ébouriffie les cheveux comme quand j'étais petit, ce petit geste m'étend un léger sourire sur les lèvres. « Je t'aime maman … je sais que je ne te le dis pas assez. » mes bras encerclent le bassin d'une femme qui à la cinquantaine mais qui paraît dix de moins au bas mot, ses traits s'adoucissent, ses mains se serrent dans mon dos alors que ses lèvres viennent rencontrer mon front. « Si t'es pas pressé, mange un bout avec ta vieille mère et parle moi un peu de cette femme qui t'a hypnotisé. » il est une heure de l'après midi quand nous passons à table, la discussion est surtout cerné sur Blake puis nous passons à mon boulot, mon père, les souvenirs heureux de notre famille … Hope, une larme tombe sur la joue de ma mère, et quand bien même vingt ans s'écoulent, la tristesse qu'elle ressent, que je ressens ne diminuera certainement pas. Je prends congé de chez ma mère vers cinq heures, et même si la pluie est battante je marche dans la ville, je m'arrête chez un traiteur italien, le jogging que je porte me colle à la peau et l'eau ne cesse de me trempé, j'atteins finalement l'immeuble de Blake Stevens, j'ai l'air d'un idiot trempé dans un hall d'immeuble hésitant à aller plus loin , il n'est pas trop tard pour faire marche arrière mais maintenant que j'y suis, je cherche le numéro 117 et prends l’ascenseur qui me guide à l'étage de la jeune femme, devant la porte je me frotte les deux mains ne sachant pas quoi faire, ignorant comment aller réagir la jeune femme, enfin c'était trop tard, tandis que l'orage et la pluie s'abattait sur la ville j'appuyais sur la sonnette et de mon poing taper celui-ci sur la porte en bois.
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Blake Stevens

Blake Stevens

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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptySam 8 Oct - 0:34


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam Sparks & Blake Stevens

L'été, la saison des sorties, des fêtes et des vacances !!! Un mot qui laisse généralement transparaître un large sourire sur le visage de celui où celle qui les voit arriver à grand pas. Des vacances. La récompense ultime après une longue période de travail intensif et bien trop souvent ingrat pour la personne qui l'exerce. C'est bien connu, les vacances mettent toujours plus de temps à arriver pour celui qui n'aime pas son boulot. Blake, elle, avait la chance de faire ce qu'elle aimait tout au long de l'année et en plus de ça, elle avait droit à des vacances aussi longues que fréquentes. Décidément, le travail n'était vraiment son plus gros soucis. Au contraire, c'était plutôt quand ça s'arrêtait que son moral chutait quelque peu. Seule dans son appartement, elle avait du mal à combler tout ce temps libre fraîchement retrouvé et même les sorties entre amies n'avaient plus la même saveur qu'avant. Probablement que sa folle jeunesse commençait à en prendre un coup et qu'il était maintenant temps pour elle de penser à se poser, trouver quelqu'un et fonder une famille. Blablablablabla. Blake le connaissait ce discours, on lui avait servi les mêmes paroles encore et encore depuis sa séparation d'avec son ex fiancé. Et pourquoi tu ne t'inscris pas sur un site de rencontres. Et j'ai quelqu'un à te présenter, j'en ai marre de te voir tout le temps toute seule. Et même ma grand-mère a une vie sexuelle plus active que la tienne... Oui, la jeune femme avait tout un tas d'amies prêtes à lui venir en aide sur le plan amoureux. Peut-être même qu'elles l'étaient trop. La blonde prenait sagement son temps et son mal en patience, probablement par peur d'être une nouvelle fois blessée mais pas seulement. Elle avait apprit que brusquer les choses n'arrangeait rien et que ce qui nous arrive de meilleur est lié au destin déguisé sous la forme du hasard. La preuve est telle que Blake avait finit par rencontrer quelqu'un. Rien ne s'était passé exactement comme dans ses rêves mais c'était pas plus mal, l'anecdote n'en serait que plus drôle à raconter, du moins... Jusqu'à ce qu'on ne s'aventure plus loin dans le récit de leurs aventures...

Sans trop qu'on ne puisse expliquer pourquoi, ni même comment, toute leur belle histoire s'était transformée en un cauchemar avant que leurs sentiments respectifs ne fasse à nouveau surface pour disparaître de nouveau, ensevelis sous une tonne de regrets, de peurs et de désillusions.
Voilà deux semaines que la jeune femme tentait de tout remettre en place dans sa tête, le crâne prêt à exploser dès qu'elle se réveillait. Ses nuits quand à elles n'ont été rythmées de cauchemars des plus sordides et sanguinolents. Là, elle pouvait une nouvelle-fois sentir le sang chaud de la victime, couler le son de son cou. Parfois même, elle s'imaginait en train d'y prendre un certain plaisir. Telle une psychopathe qu'elle n'était absolument pas, elle pouvait se voir à la place d'Oliver, appuyant elle même sur la détente rien que pour le plaisir d'entendre ce bruit retentir. Et à chaque réveil, Blake se sentait terriblement mal d'avoir pu rêver de toutes ces choses...

Au fil des jours, elle avait cessé d'ouvrir les rideaux et puis elle avait même arrêté d'allumer les lumières. Elle n'était pas assez bien pour autant de clarté. Tout ce qu'elle méritait c'était le noir profond, les couleurs ternies par ce manque de vie. L'étape suivante avait été de ne plus répondre au téléphone, ni même d'y jeter un œil, les gens bien qu'elle connaissait n'avait pas besoin une femme comme elle. Une lâche, une hypocrite et une tueuse pour qui toute notion du bien et du mal s'était envolé. C'était une criminelle en cavale qui attendait sagement qu'on vienne la chercher. Cependant elle ne pouvait pas se rendre, malgré sa culpabilité, malgré son profond mal-être, elle était toujours enceinte. Blake portait en elle la preuve concrète une nuit de bonheur pour laquelle elle devait remercier Noam. En plus de lui avoir sauvé la vie et de lui avoir redonné goût en l'amour, il lui avait fait le plus merveilleux des cadeaux. C'est d'ailleurs ce petit-être qui offrait à la jeune femme le peu d'instants de répit dont elle pouvait encore jouir. Pendant quelques minutes, il lui arrivait de se perdre dans la contemplation de son ventre déjà arrondi par l'enfant à naître. Parfois un sourire et puis une larme, avant qu'elle ne retombe au plus bas.
Elle ne pouvait pas dénoncer qui que ce soit, Oliver ne méritait pas d'aller en prison même si ses actes pourraient justifier le contraire aux yeux de la loi. Et il était hors de question que leur bébé ne naissait derrière les barreaux. Il fallait qu'elle vive avec, qu'elle survive avec. En revanche, Noam n'avait pas à endurer tout cela, il s'était déjà rendu principal responsable d'un meurtre par sa faute, il n'avait aucune obligation envers la jeune femme. Bien sûr qu'elle en était amoureuse, voilà pourquoi cette situation la rendait aussi malheureuse, mais elle l'aimait assez pour le laisser vivre sa vie. Même si cela voulait dire le laisser vivre sans elle.

Deux semaines s'étaient écoulées depuis que tous de ils avaient commis le crime ultime, deux semaines qu'elle n'avait pas pus mirer son beau visage et entendre sa voix grave et tendre à la fois. Tout, absolument tout chez lui, lui manquait mais au fils des jours elle avait laissé ses sentiments se fondre avec ses nouvelles angoisses jusqu'à ce que Blake se laisse totalement submerger. Plongée dans un tourbillon duquel elle n'arrivait plus à se sortir, elle avait laissé Noam sans nouvelles, espérant qu'il finisse par se lasser et laisser tomber. Tout en sachant au fond d'elle qu'il ne le ferai pas.

Dehors, le tonnerre grondait fort comme si le ciel lui-même avait des comptes à rendre. Par la fenêtre, Blake pouvait voir l'eau se déverser sur une ville toute assombrie. Le long soupir que poussai la jeune femme face à cette vue témoignait de sa lassitude face à un paysage qui ne bougeait pas. Tous les jours elle voyait les mêmes choses, seul le temps pouvait varier. Pour ce qui est de l'eau, il n'y en avait pas eut à Boston depuis plusieurs semaines déjà, depuis la tempête qui avait démonté la mer lors de son excursion avec Noam, en faite. Une fois les rideaux tirés, la blonde traînait des pieds jusqu'au canapé. Celui-ci gardait les marques d'un usage intensif de sa part et un plaid jeté en vrac sur le dossier. Blake se glissait alors en dessous avec l'intention d'y rester un long moment, c'était là qu'elle passait le plus clair de ses journées désormais. Après être passée par la case douche, où elle tentait chaque fois de faire disparaître les tâches de sang qu'elle pouvait toujours apercevoir sur sa peau, bien qu'elles n'y soient plus depuis longtemps, elle venait se poser sur le sofa et laissait passer les heures. Rien de très plaisant dans tout ce temps passé à ne rien faire, beaucoup auraient pu penser à un simple excès de fainéantise pourtant il n'en était rien. Ce n'était pas son genre. D'ailleurs, lorsqu'il lui arrivait d'apercevoir son reflet dans la glace, elle avait du mal à supporter ce qu'elle voyait. Voilà pourquoi elle était même allée jusqu'à couvrir ses miroirs. Le manque de sommeil y était pour beaucoup dans ce changement de comportement. Ça n'était pas sain, elle en était bien consciente mais à choisir entre ses mauvais rêves et ça, elle avait fait son choix...

Alors comme tous les jours, elle allumait la télévision, espérant -toute fois sans conviction- tomber sur quelque chose qui pourrait susciter un soudain intérêt en elle. Zapper était devenu son sport de prédilection, c'était bien moins fatiguant que la boxe et puis elle n'avait pas besoin d'être on contacte avec des gens. En parlant de contact humain, sa recherche de l'émission parfaite fût rapidement interrompue par le bruit de sa sonnette.
Elle n'avait pourtant rien commandé à manger, d'ailleurs cela faisait un moment qu'elle n'avait pas mangé quoi ce soit et elle avait fait passé le mot à ses amis qu'elle ne serai pas chez elle pendant quelques temps. Blake avait inventé tout et n'importe quoi avant d’éteindre son téléphone portable et de le laisser dans un coin. La jeune femme décidait d'abord de ne pas y prêter attention, si elle ne répondait pas la personne finirai par se lasser et partir. Ce raisonnement tenait debout, sauf que c'était quelqu'un de plutôt tenace qui se tenait derrière la porte. Il fallut que les coups sur la porte se répètent pour qu'elle ne se décide à aller jeter un œil. Persuadée qu'il s'agissait encore d'un de ces marchands de tapis, elle décidait de l'envoyer balader d'une voix faible mais ferme. « Pas la peine d’insister, je n'ai besoin de rien. » Mais la voix qui lui répondu ne lui fût en rien étrangère. Non il n'avait rien lâché, il était bien là, et ne semblait pas prêt à partir. Glissant un œil vers le judas, elle eut du mal à réaliser ce qu'elle put y voir. « Noam ? » Le pauvre était trempé et pourtant il n'en était pas moins magnifique. Pourtant, la jeune femme ne se laissait pas distraire par ce détail. Il devait partir, il ne pouvait pas la voir dans cet état et il ne pouvait plus la voir tout court. C'était fini, elle avait fait une croix sur leur avenir et il fallait que ça reste comme ça pour son bien à lui. « Il faut que tu t'en ailles, s'il te plais. On peut pas... Aaah ! » La jeune femme ne put finir sa phrase alors qu'elle se tordait de douleur laissant au passage sa main s'appuyer sur la poignée de la porte. Elle se tut quelques secondes, le temps de souffler pour faire passer la douleur et ensuite de se redresser lentement. Ce genre de crise était devenues récurrentes depuis quelques temps, la première fois Blake s'en était inquiété et avait débarqué aux urgences toute paniquée. D'après les médecins c'était dû au stress et il n'y avait pas grand chose à faire à part se reposer. Voilà comment tout avait commencé. La jeune femme avait alors prit du temps pour elle, pour rester couchée et finalement elle n'avait plus quitté son appartement.
De l'autre côté de la cloison, Noam avait laissé son inquiétude transparaître jusqu'à ce que la porte ne s'ouvre sous le poids de la jeune femme laissant un faisceau de lumière pénétrer dans l'appartement.

acidbrain
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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptySam 8 Oct - 0:45


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam & Blake


  



Chaque jour depuis que j'avais amarré mon bateau à son emplacement laissant les jambes sveltes de la jeune femme rejoindre la ville et son habitation, je n'avais cessé d'observer le quai dans l'espoir de voir ce minois ré-apparaitre devant moi, et chaque jour ma déception grandissait à tel point que j'en avais perdu l'espoir, même si au fond de moi je souhaitais la voir, la raison me disait que ça ne servirait à rien, que je n'étais pas un homme bon pour elle, j'étais un tueur et rien de plus, je n'apporterais rien à elle, ni à mon enfant qui grandissait dans son ventre. Pourtant elle me manquait, sa présence, son odeur, le son de sa voix, ses conversations intéressantes. Deux semaines c'était écoulé depuis notre dernier contact et si elle n'était pas venu à moi, c'est qu'elle ne le voulait simplement pas, pourtant baisser les bras ne faisait pas partie de mon vocabulaire, je n'allais pas la forcer à être avec un criminel, si c'était la raison de son silence aussi destructeur que mon geste, et si je devais la revoir qu'une dernière fois qu'il en soit ainsi, je devais simplement m'assurer qu'elle aille bien parce qu'après tout j'étais déjà passé par là, après un meurtre même si la jeune femme n'avait pas appuyé sur la gâchette, elle devait être marqué, c'est ce qui a de plus humains sinon on est plus qu'un psychopathe. Une machine. 

Prendre la vie à une personne, laisser l'âme de celui-ci s'échapper ce n'était pas rien, y assister est quasiment pareil, surtout quand c'est pas la nature qui a fait son chemin, le corps qui devient rigide, froid, avec plus aucun système qui ne fonctionne, le sang qui ne circule plus dans les veines et les artères pour nourrir les organes vitaux. Cette femme que j'ai porté sur mon épaule pour la transporter jusqu'à ma voiture, balancer à la mer comme un vulgaire déchet, un morceau périmé de viande qui est bon qu'à nourrir les poissons voilà ce qu'elle a été, voilà certainement la fin qu'elle a eut fini comme repas pour un prédateur des océans. J'avais beau sourire au travail, rigoler aux blagues de mes collègues ou rentrer dans des jeux de dragues de certaines femmes, je ne cessais de penser à Blake, de revivre en boucle les événements de cette tragique nuit, je faisais face en utilisant un masque pour ne pas me montrer fragile, pour cacher ce sombre secret parce que si il sauter c'est moi qui finirait par le payer à un prix fort. Un policier en prison, c'est loin des vacances en club med sur la côte, celle de Boston est désormais rempli au moins au quart par mes soins, je n'imagine pas une seule seconde si mes pieds franchissent le seuil le traitement que me réserverait ses individus.

Comme à chaque fois que quelque chose n'allait pas, je me plongeais dans mon travail, les enquêtes, ce que j'aimais plus que tout, risquer ma vie me donner une poussée d'adrénaline, flirter avec la mort c'était excitant, est-ce pour cette raison qu'après avoir vengé ma femme j'étais resté dans ce domaine ? Éprouver une émotion ? Ou souhaitais au fond qu'un couteau pénètre ma peau ou une balle traverse mon épiderme ? Je l'ignore, une chose est sur c'est que le devoir accompli j'en retiens une satisfaction énorme, empêcher un homme de ne plus toucher un être innocent, un mari de ne plus violenter sa femme, malheureusement là encore dans ce genre de métier on fait face aux déceptions, aux drames, quelques semaines auparavant la découverte du corps d'une petite fille disparut depuis une semaine à côté de son école avait été retrouvé … sans vie, sur la plage … voir ce petit corps inerte qui avait encore la vie devant elle, c'était horrible, la haine pénétrait les pores de ma peau à ce moment, le manque d'indice était d'autant plus frustrant. Combien d'années pour trouver le coupable ? Si par miracle nous le trouvions, parce que hélas parfois ils nous échappent, ne tombent pas dans nos filets et disparaisses de nos radars. Je délaissais mon bureau tard le soir pour rejoindre le bar, boire plusieurs verre, revivre les premiers souvenir et ma rencontre avec Stevens, c'était l'un des souvenirs les plus heureux que je retrouvais depuis beaucoup trop longtemps et pourtant rien n'était allé comme il faut. Alors que je pensais pouvoir vivre quelque chose ou découvrir ce que j'avais à vivre, les circonstances, le destin, le hasard ou le mental dérangé d'une personne avait changé la donne. Pourtant même si j'aimais mon travail, aujourd'hui j'avais décidé de me rendre dans le bureau de mon commissaire afin qu'elle m'autorise deux semaines de vacances, elle fut étonné moi qui n'en réclamé jamais et qu'il soit plutôt obligé de me forcer à en prendre mais il obtempéra sans broncher.

Mes nuits avaient été courtes, si d'habitude j'en avais l'habitude, je commençais à tirer sur la corde, accumuler les heures de travail tout en buvant et me réveillant assez fréquemment le corps plein de sueur, l'image de la victime hanter mon esprit tout comme le tueur de Paris, je savais que ça finirait par passer que le cerveau comme la fois dernière classerait ce souvenir mais pour l'heure je devrais faire avec, revivre encore et encore mon doigt qui appuie sur la détente, Blake tombait sur le côté, le sang de la jeune femme coule. Les émotions que je pouvais ressentir ne m'étaient pas étrangère et après la première fois c'était anodin si on peut dire ça ainsi. Mes pas m'avaient guidé jusqu'à son immeuble après la conversation avec ma mère, même si je n'allais pas forcément suivre son conseil, je me devais de voir l'état dans lequel était celle qui avait capturé mon cœur en un regard sans que je m'y attende. Le doigt appuyé sur la sonnette, seul le son de la sonnerie retentit à mon oreille, je penchais d'ailleurs celle-ci pour guetter le moindre bruit, un nombre impressionnant de courrier commençait à s'accumuler dans sa boite aux lettres, soit elle était partie et dans ce cas je ne pouvais pas faire grand chose, soit elle se terrait dans son appartement comme un rat dans sa tanière et je penchais plus sur cette raison. Mon poing cogna sur la planche en bois qui me séparer de son intimité, soudainement j'entendis cette voix, douce à l'origine qui se voulait là froid, ce qui m'inquiéta.  « Il faut que tu t'en ailles, s'il te plais. On peut pas... Aaah ! » mes sourcils se froncèrent quelque chose n'allait pas, elle souffrait, mais de quoi, comment ? Je tapais de nouveau ma main sur cette fichue porte « Laisse moi entrer Blake, je veux seulement qu'on parle. » avais-je réussi à raisonner la jeune femme ? En tout cas la porte venait de s'ouvrir , de quelques centimètres et je profitais de cette espace pour pénétrer à l'intérieur. L'humidité était toujours présente sur moi mais ce qui me choqua plus c'était la pénombre dans laquelle était plongé la jeune femme et il me fallut plisser sur les yeux pour voir la jeune femme accroupi derrière la porte. Je fermais cette obstacle qui nous avait tenu à distance quelques minutes avant de m’agenouillai devant elle posant contre le mur mes colis.« Blake, qu'est-ce que t'as ? J't'ai atttendu tout ses derniers jours, ton courrier déborde de la boite aux lettres et en moins que tu sois en fait un vampire, tu n'as pas vu le jour depuis un long moment si j'en crois mes yeux. » je m'adossais à côté d'elle contre la porte, essayant de regarder son lieu de vie, seule la tv était allumé, elle n'allait définitivement pas bien et il m'avait fallu deux semaines, douze jours, trois cent trente-six heures vingt milles cent soixante minutes un million deux cent neuf mille six cent secondes, tout ce temps ou j'avais laissé la jeune femme plongé dans l'angoisse et le contre coup de mon geste.  «  parle moi Blake, je peux t'aider, même si j'te dégoûte et que tu veuilles pas de moi, laisse moi t'aider à franchir cette étape … je sais ce que c'est. » finis-je par dire en dirigeant mon regard vers elle.

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Blake Stevens

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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptySam 8 Oct - 0:55


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam Sparks & Blake Stevens

La douleur, comme à son habitude, n'avait pas mit beaucoup de temps avant de se dissiper. Les médecins lui avaient apprit à respirer de façon régulière. Expirer, inspirer et ainsi de suite jusqu'à ce que la pointe dans son ventre se fasse plus soutenable. La jeune femme se souvenait encore des paroles de l'infirmière qui lui avait avancé qu'en commençant déjà à s'y entraîner, à ce stade de la grossesse, elle n'aurai aucun mal pour l'accouchement. Finalement, elle n'avait peut-être pas totalement tord. C'était devenu un réflexe depuis quelques jours, chaque fois qu'un mal se faisait sentir, elle relaxait ses muscles à l'aide de cette méthode. Un mécanisme qui ne durait quelque quelques secondes, minutes tout au plus, avant que la futur maman ne retrouve son stress quotidien.
Voilà un soucis mit de côté tant dis qu'un autre apparaissait dans un halo de lumière. Noam, peu importe comment il s'y était prit pour entrer, était là devant elle. La lumière du couloir aveuglait la jeune femme une seconde, voilà trop longtemps que la rétine de ses yeux n'avait pas été atteinte par tant de clarté. Rapidement, elle détournait le regard tant dis que le blond se rapprochait d'elle et fermait la porte. Tant d'intimité, trop d'intimité d'un coup pour la jeune femme qui craignait ne pas pouvoir le convaincre de repartir. Sans cette porte entre eux deux, sans cette barrière qui lui permettait d'établir une distance. Si elle pouvait le sentir près d'elle, si elle était capable de poser ses yeux sur lui, alors elle ne serait pas en mesure de le repousser. Etait-il au courant du pouvoir qu'il avait sur la jeune-femme ? Son emprise sur elle était déjà important alors qu'elle était au milieu de sa forme mais alors que son moral avait mit les voiles, il était devenu pour elle quelque chose d'encore plus important. Une grande force qu'elle cherchait quand même à protéger. Avouez que c'est quelque peu paradoxal, mais c'est comme ça qu'elle le ressentait. Et puis, quand on y pensait, la vie de Blake était faite de paradoxes alors un de plus ou un de moins...

Lorsque Noam finit par s'accroupir près de la jeune femme, celle-ci se recroquevilla encore un peu plus sur elle-même. S'il te plais, ne me touche pas. Se répétait-elle, persuadée d'être sale. Salie par le crime dont elle se sentait responsable. Elle lui avait déjà assez fait de mal sans le vouloir... « Je suis désolée... » C'est tout ce qu'elle était capable de dire pour le moment, tout ce qu'il y avait de plus vrai. Désolée pour tout, jusqu'à sa propre présence dans ce bar, un soir de février... Pas de regrets cependant, de son côté elle était certaine de mériter tout le mal qu'elle ressentait. Mais pour ce qui est de Noam, elle ne pouvait s'empêcher de se dire qu'il aurait mieux fallut qu'elle ne fasse pas irruption dans sa vie. Peu importe si cette éventualité impliquait qu'elle finisse ses jours seule, le plus important était que lui soit heureux et son précédent style de vie semblait le complaire parfaitement. A croire qu'elle aussi avait eut une emprise sur cet homme qu'elle ne connaissait pas.
Au fond, Blake n'attendait qu'une chose : qu'on lui dise que ce n'était qu'un cauchemar et que rien de tout cela n'était vrai. Bien sûr, il n'y avait pas plus cliché comme souhait mais que voulez-vous même dans ses heures les plus sombres, Blake restait Blake. A ce stade, elle s'attendait même à ce que Noam soit là pour la mettre derrière les barreaux, ''hors d'état de nuire'' comme on dit. Quand on y pensait bien, elle était déjà en prison, sa propre prison... Mais ce n'était pas une solution, elle le savait bien et n'avait aucune envie de passer le restant de sa vie emprisonnée dans son propre appartement. Seulement, c'était ce qu'elle avait trouvé de plus simple pour le moment et surtout elle ne savait plus comment faire autrement. « J'ai juste pas eut la force de sortir... Ce ne sont que quelques factures, je peux m'en passer. » Glissait-elle tant dis que la télévision continuait sa diffusion, une comédie romantique dont le timing ne pouvait décidément pas être plus mauvais. En effet, l'heure n'était pas à la rigolade pour la jeune femme qui ne réagissait même pas au trait d'humour fait par Oliver. A vrai dire, elle comprenait à peine le second degrés à ce stade alors que d'ordinaire, elle n'aurait put retenir un éclat de rire et une nouvelle boutade.

A nouveau, Noam se rapprochait dangereusement de la jeune femme qui n'avait toujours pas relevé les yeux. En deux semaine, elle s'était transformée en une véritable sauvage avec pas plus de savoir vivre qu'un animal. « Je peux pas. Je... J'y arrive pas. » C'était trop dur et il ne comprendrai sûrement pas sa manière de pensé, elle était trop étriqué trop... Prise sur le vif. Les choses étaient encore trop fraîches dans la tête de la jeune femme, peut-être qu'avec un peu de temps elle arriverai à tout remettre en ordre mais pour le moment elle se sentait seule au monde. Un choix, pas une fatalité.
Et puis elle finit par retourner les paroles du jeune homme dans sa tête. ''Je sais ce que c'est'' des mots souvent prononcées par ceux qui n'ont justement aucune idée de ce que l'autre traverse. Mais dans ce cas là, Oliver savait très bien ce qui s'était passé, cependant il semblait gérer les choses tout à fait autrement. Sans y penser, elle relevait les yeux vers l'objet de sa convoitise avant de lui répondre. « Quoi ? Qu... Comment ça, tu sais que c'est ? T'as pas l'air si mal, enfin j'veux dire... C'est pas toi qui reste enfermé dans le noir parce que c'st la seule chose qui te fasse sentir un minimum en sécurité. » Ça y est, elle le regardait et elle ne pouvait plus décrocher ses yeux de cette image. Non il n'avait rien d'un fichu paranoïaque qui passe ton temps à ressasser le meurtre qu'il avait commis. Il avait l'air d'une personne normale, bien plus normale que Blake à ce moment là.
Ses dernière paroles la laissèrent pensive... Le noir... Il était peut-être temps d'y mettre fin, il était là, elle n'avait plus besoin de ça pour être en sécurité. A l'aide du mur derrière elle, la jeune femme se relevait ensuite pour atteindre l'interrupteur qui n'avait pas servit depuis plusieurs jours déjà. Puis, elle baissait quand même l'intensité de la lumière de sorte à ne pas être aveuglée. Lorsqu'elle jetait un nouveau coup d’œil à Noam, elle put s’apercevoir qu'il était toujours tout mouillé. D'ailleurs, la pluie continuait de se déverser sur la ville au dehors. « Mais tu es trempé ! Viens par là ou tu vas attraper froid ! » C'est dingue comment l'esprit de Blake pouvait être facilement distrait, d'autant plus maintenant. Du moins c'est ce que Noam devait pensé, ce changement brutal de sujet était bien entendu délibéré, de cette façon elle laissait le plus difficile de côté. Remettre les choses à plus tard, voilà à quoi elle était douée ! Et puis, à force de nouvelles informations dans sa petite tête, elle avait besoin de faire de la place, penser à autre chose. Et un sujet aussi banal que des vêtements mouillés, lui faisait le plus grand bien. « Il faut te réchauffé, tu dois être congelé ! Je vais te trouver quelque chose ! » Elle filait alors à toute vitesse vers sa chambre où elle tentait de trouver quelque chose qui pourrait aller au jeune homme. Entre les robes à cocktail, les chemisiers saillants et les pantalons moulants, elle trouvait la pièce parfaite. Le tee-shirt qu'elle avait dérobé à Oliver lorsqu'elle avait passé la nuit chez lui. Contente de sa trouvaille, elle s'élançait dans le salon, attrapant au passage quelques serviettes de bain. « Voilà pour toi ! » Lui dit-elle en brandissant le tee-shirt avec lequel elle avait dormi pendant plusieurs mois avant de revoir son propriétaire. « Quelque chose te ferai envie ? Quelque chose de chaux ? Un café peut-être ? » Elle avait l'air d'une folle perdue dans un déferlement de pensées. Toute cette agitation lui donnait également une bonne excuse pour ne pas croiser le regard de Noam qui ne devait rien comprendre face à cette femme qui d'un instant à l'autre passait d'une épave à une boule d’énergie. En réalité c'était les nerfs qui l'aidaient à tenir et une légère décharge d'adrénaline dont le stock n'allait pas tarder à s'épuiser.

Après s'être empressé d'apporter tout ce dont Noam pourrait avoir besoin -ou non-, la blonde s'empressait d'aller éteindre la télévision. Le soap opéra avait assez duré, elle se posait finalement contre le dossier du canapé, tête baissée. Honteuse face à un comportement digne d'une tarée de première classe, elle tentait de reprendre son souffle. Elle était à bout de nerfs et ça se sentait, alors qu'elle était presque euphorique deux secondes plus tôt, elle bataillait à présent avec elle-même pour ne pas laisser échapper ses larmes. « Je suis désolée... » Disait-elle une nouvelle fois, une main sur le visage. C'est tout ce qui sonnait juste, encore et toujours...

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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptySam 8 Oct - 1:03


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam & Blake


  


Après avoir tué le criminel d'Eva à Paris, je n'ai éprouvé aucun remord, je venais de prendre une vie, pour venger celle qui m'avait prise pourtant rien n'avait changé, la douleur qui s'était installé dans mon cœur et qui me faisait si mal que j'avais l'impression d'exploser n'avait cessé, la joie de vivre je ne l'avais pas non plus récupérer. Pendant plusieurs mois je m'étais isolé de tout, de ma famille, de mes amis, n'ayant pu prendre des vacances, je suis allé au travail et c'est à ça que je me suis accroché. Alors que Blake était resté enfermé toutes ses journées moi j'avais vécu, forcé de continuer ma vie comme si je n'avais rien commis d'intentionnel, bien sur il en était autrement et seul mon âme en était affecté, les nuits avaient été encore plus courte qu'en temps normal, alors la nuit je sortais, errant dans les rues d'une ville que je connaissais par cœur mais que j'apprenais d'une autre manière, Boston n'était pas pareil la nuit il y avait quelques choses de différent, un calme dont on a pas l'habitude, des rues qu'on ne prend pas forcément en temps normal. Désormais je pourrais toutes les situés à cause de mes insomnies, à cause de moi, de mon acte à Paris ce jour-là. Maintenant je faisais exactement la même chose, je m'épuisais au travail pour ne pas repenser à ça, ni à Blake, mais rien ne marchait, ça ne m'affectait pas aussi intensément que la première fois pourtant je pouvais revoir ce corps s'engloutir dans les profondeurs. Étant déjà passé par là, il ne s'agit qu'une question de temps, de continuer à vivre avant que tous ses souvenirs disparaissent, je ne parlerais pas de culpabilité puisque si je n'avais pas agit ainsi une autre femme à laquelle je tiens ne serais plus ici. 

Blake avait changé ma vie considérablement cette fameuse soirée de Février dans ce bar, impromptu, j'ignorais ce soir là à quel point, qu'elle serait mon antidote, qu'elle aurait cet effet sur moi, ses yeux qui se posent sur moi et ce champs électrique qui me traverse la peau, ce rire qui me fait chaud au cœur. Je ne connaissais pas la jeune femme ce soir là ce n'était qu'une cliente en train de boire un verre et pourtant je suis allé vers elle, mes mains l'ont guidés sur la piste de danse où elle m'a écrabouillé les pieds mais bon ça que j'ai aimé ce moment, quand elle a quitté mon bateau ce matin là je ne pensais qu'à une seule chose, la revoir. Le destin avait décidé que ça ne serait pas avant quelques semaines, puisque mon côté joueur m'a lancé dans deux jours de folie en compagnie de mon cousin Arès, un road trip à travers la ville qui s'est terminé à Las Vegas avant que le voyage finisse à son terme de retour dans notre ville, un dernier jeu, une dernière compétition, une course de moto. Celle qui m'a privé de ma mémoire pendant plus d'un mois, j'étais de nouveau conscient de tout les moindres détails de ma vie, de mes sentiments, ses émotions qui me font peur, que je n'ai plus éprouvé depuis Eva. Comment était-il possible d'aimer une personne dont on ne connaît rien ? L'amour au premier regard existe-t-il vraiment ? Si j'en crois mon état quand la jeune femme ne me donne plus de nouvelle ou qu'elle est loin de moi oui mais l'amour doit être réciproque, doit apporter du bon à l'un et l'autre et je suis loin d'apporter du bon à la jeune femme, du moins c'est ce que je me dis. 

J'étais désormais parvenu à entrer dans son appartement, et la seule chose qui me marqua c'est l'absence de lumière, elle s'était terrer ici pendant bien trop longtemps, trop car la personne qui me faisait face n'avait aucune ressemblance à la Blake Stevens dont j'avais l'habitude. Normal me direz-vous après l'épreuve qu'elle venait de traverser. Elle me fuyait, ne voulait pas que je l'approche ni la touche, je respectais ça, seul mon dos glissa contre la porte à quelque centimètre d'elle. « Quoi ? Qu... Comment ça, tu sais que c'est ? T'as pas l'air si mal, enfin j'veux dire... C'est pas toi qui reste enfermé dans le noir parce que c'st la seule chose qui te fasse sentir un minimum en sécurité. » elle ne me laissa pas le temps de répondre quoi que ce soit puisqu'elle alluma la lumière et dériva le sujet en remarquant que j'étais trempé par la tempête qui faisait rage dehors, on pouvait entendre les éclairs s’abattre, la pluie ruisselé contre les parois de son appartement. Je me redressais alors qu'elle disparut, elle revient quelques minutes plus tard avec un t-shit et des serviettes de bains.« Quelque chose te ferai envie ? Quelque chose de chaux ? Un café peut-être ? » on aurait dit une pile électrique, elle me donnait le tournis à force de courir dans tous les sens, « un café ou un chocolat chaud, ce que tu as ne t'embête pas pour moi, j'peux t'emprunter ta chambre ou ta salle de bain pour me changer ? » lui demandais-je et j'attendis qu'elle m'indique la direction pour y aller, je retirais mon pantalon pour le remplacer par une serviette chaude, son contact était agréable, terminant par enlever mon t shirt et ma veste que je remplaçais par un des miens, qu'avait garder la jeune femme, à ce détail je ne pu me retenir d'étirer un sourire, mon regard traversa la pièce et je remarquais des serviettes cachant des miroirs, je tirais dessus pour les retirer. Quand je revins de nouveau dans la pièce en compagnie de la jeune femme, elle s'excusa une nouvelle fois depuis que j'étais entré. « Cesse de t'excuser d'accord, tu n'as pas à le faire c'est plutôt à moi, de te faire vivre cet enfer, de t'avoir entraîné dans ma propre galère personnel … j'suis tellement désolé Blake. » je basculais un moment ma tête en arrière, soufflant un léger coup avant de prendre place sur le canapé les jambes en tailleur. « Je sais ce que tu vis, parce que je l'ai déjà vécut … je ne me suis pas enfermé dans le noir pour l'affronter parce que je pouvais pas faire autrement, le travail m'a beaucoup aidé à ne pas trop y penser … mais la nuit les démons refont des apparitions. » si une personne devait me connaître entièrement c'était elle, et si à la suite de ma révélation ne voudrait plus m'adresser même une parole qu'importe mais j'aurais été honnête et entier avec elle, c'était la première personne qui allait entendre ce récit et ça  me faisait peur. « Il y a 7 ans à Paris le meurtrier d'Eva est mort, pendant 3 ans j'ai tout calculé dans les moindres détails pour lui faire payer, je pensais que j'allais récupérer ma vie après ça, mais rien, je n'ai fait que sombrer un peu plus dans mon désarroi … alors oui je sais ce que ça fait de vouloir s'enfermer et de ne plus bouger, de ne pas réussir à se regarder dans un miroir parce qu'on se dégoûte … mais le temps fait les choses , et on oublie pas … on enfoui juste tout ça au fond … puis un jour on ré-apprend à vivre et on parvient à vivre avec nos actes parce que si on le fait pas on est mort. » je n'avais pas une seule fois regarder la jeune femme, je me sentais juste minable de faire part de mon côté impulsif et calculateur, venant juste de lui mettre sous les yeux que je ne valais pas mieux que ceux que j'enfermais dans une cage, quelques pas me conduisent devant la fenêtre, une main s'appuyant sur l'encadrement « Alors arrête de t'excuser, c'est pas toi le monstre c'est moi. » 

La bombe était lancé, ignorant comment la jeune femme allait réagir mais une chose était sur, plus rien ne serait comme avant après ça, mettant sur le tapis le pire qu'il y a en moi, mes mauvais souvenirs, les étapes qui m'ont mené jusqu'à maintenant, et quand je songeais à tout ça, j'avais juste envie de tout plaquer, de remettre ma plaque et mon arme, changer de boulot, pourtant l'amour que j’éprouvais pour ce métier me rattraper, j'étais perdu. Il n'y avait pas plus de deux résultat après ça, soit j'allais me prendre revers en pleine poire, soit elle allait resté sur ses fesses mais je ne voyais aucun bon résultat dans tout ça.


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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptySam 8 Oct - 1:11


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam Sparks & Blake Stevens

A terre et épuisée pendant quelques minutes, Blake s'était montrée intenable pendant celles qui suivirent pour ensuite se poser à nouveau. Ce comportement était loin de paraître sain, elle le savait mais peu importe. C'était à son tour de prendre soin de Noam et cela allait plus loin que de lui apporter une serviette sèche et une boisson chaude, elle cherchait à le faire fuir. Se montrer sous son visage le plus étriqué pour qu'il s'en aille et ne revienne jamais. Non pas que cette possibilité réjouisse la trentenaire d'une quelconque manière mais c'était selon ce qu'il y avait de mieux à faire, de mieux pour lui. Elle n'avait rien de bon à lui apporter, un aimant à problème pareil n'avait pas sa place avec un homme bien, jamais. Voilà plusieurs années qu'elle s'était résigné à finir sa vie seule, sans homme, sans chats, sans rien. Si elle avait toujours su qu'elle n'était pas faite pour s'occuper des animaux, elle avait aussi fini par apprendre qu'elle n'était pas faite pour l'amour. Ou bien était-ce l'amour qui n'était pas fait pour elle ? Depuis des années elle avait vu son charme opérer sur différentes personnes, des hommes, parfois des femmes... Mais aucun n'avait su lui offrir ce dont elle avait besoin, aucun jusqu'à Noam. Sans qu'elle-même ne sache ce qu'elle recherchait, il le lui avait apporté. Mais bien sûr, elle avait fait en sorte de tout foutre en l'air. C'était un peu comme une sale habitude qu'on déteste mais dont on arrive pas à se débarrasser.
Généralement elle ne le faisait pas exprès, c'était même tout le contraire. Dès qu'elle voulait que ça marche, il se passait quelque chose et tout ses rêves s'envolaient. Là elle tentait réellement de faire oublier à Noam leur chance de construire quelque chose ensemble. Si elle était suffisamment convaincante, peut-être qu'il ne voudrait plus remettre les pieds chez elle... Il mettrai les voiles sans aucun regret, juste peut-être celui d'avoir laissé son enfant entre les mains d'une tarée. Ce dont elle ne se doutait pas, c'est que la prochaine personne susceptible de fuir cet appartement serait peut-être elle. Blake avait beau se vouloir effrayante et dérangée, elle ne soupçonnait pas les secrets cachés derrière le visage d'ange qu'arborait le policier. Quelque chose de bien plus noir et tragique que ce qu'elle avait put vivre ces derniers jours. Elle allait bientôt apprendre que lui aussi se cachait derrière une façade, un masque et une tout autre image que celle qu'il renvoyait.

La jeune femme lui indiquait alors la salle de bain d'une main toujours aussi excitée et prenait sa commande avant de le laisser partir. Dès lors qu'il fut sorti de la pièce, elle put souffler un instant. Mais à quoi jouait-elle ? Blake se sentait réellement mal mais malgré tout, elle arrivait à jouer la comédie. Pour lui... Il lui fallait ensuite s'activer à la préparation d'un chocolat chaud dans la cuisine. Par chance, elle avait tout ce qui fallait en réserve, c'était bien les seules choses qui lui restait encore et aussi la seule chose qu'elle savait préparer sans risque de le rater. Un peu de l'ait, du chocolat et hop le tout allait dans le micro-ondes. Quelques jours plus tôt, la jeune femme aurait eut du mal à résister à la tentation, sachant le jeune homme presque nu à quelques mètres d'elle. Mais pour le moment, ses préoccupations étaient toutes autres. La blonde ne pensait même pas à se préparer quelque chose pour elle, voilà plusieurs jours qu'elle se nourrissait exclusivement de chips où d'aliments du même type, ce qui était facilement visible à en juger par les nombreux sachets vides sur le sol. Elle s'empresser alors d'aller en récolter la majeur partie pour mettre le tout à la poubelle avant que Noam ne revienne. Étrangement elle cherchait à le faire partir tout en se préoccupant de l'état de son appartement. Peut-être que si elle lui faisait justement croire que tout allait bien il s'en irait ? Le problème que posait cette solution était qu'il risquait alors de repointer le bout de son nez tôt ou tard, et Blake ne se sentait pas capable de jouer la comédie très longtemps.  Lorsque Noam réapparaissait, le breuvage tout chaud l'attendait sur l’îlot central prêt à être bu.

Bien plus calme et adossée contre le canapé, elle s'excusait une nouvelle-fois, confuse fasse à son comportement. Elle avait tenté de le faire fuir et avait faillit à sa tâche. Il était décidément bien trop parfait pour elle... Et ce qu'il lui dit ensuite ne fit rien pour la faire changer d'avis. Noam prenait tout les tords sur lui, c'était honorable de sa part mais la jeune femme ne voyait pas les choses de la même façon que lui. Blake avait du mal à comprendre son raisonnement, tout comme lui semblait avoir du mal avec le sien. Aucun des deux jeunes gens ne trouvait cependant un juste milieu quant à leurs responsabilités dans cette histoire.
Il s’avançait ensuite vers elle, vers le canapé avant qu'elle ne lui emboîte le pas et s'assoie à ses côtés. La blonde décidait de le laisser continuer, elle avait eut son temps de parole, un temps bien assez long pendant lequel elle avait eut le temps de s’emmêler les pinceaux mille et une fois. Il était temps de l'écouter lui, peut-être qu'après il finirai par s'en aller la laissant seule dans son désespoir... Ou peut-être qu'elle comprendrai mieux sa façon de pensé. En sois, cela ne pouvait avoir qu'un résultat positif. Du moins c'est ce qu'elle pensait.
Blake s'attendait à des adieux, un monologue plus ou moins long dans lequel il lui expliquerai pourquoi ils ne peuvent être ensemble. Un  ''c'est pas toi, c'est moi'' pour lequel elle ne lui aurait même pas tenu rigueur et peut-être même un dernier baiser... Ça aurait été dur, très dur de le laisser partir après ça mais Blake l'aurait fait. Elle l'aurait laissé partir se consoler dans les bras d'une ou plusieurs autres femmes. Du moment qu'il était heureux... Pourtant, elle n'eut droit à rien de cela, ni un au revoir, ni une promesse mais un aveux. Quelque chose d'aussi surprenant qu’effrayant.

Doucement, Noam commençait son récit et c'est très simplement qu'il se laissait aller à des confessions. Celles d'un homme désespéré de venger la mort de sa femme, un meurtre pour un meurtre. Une vie pour une vie. Voilà quel était son raisonnement, celui que Blake ne comprenait pas puisqu'elle ne le pouvait pas. Elle n'avait pas toute les cartes en mains et ne les avaient jamais eut. Elle qui pensait les choses compliqués, n'en savait même pas la moitié... Sans qu'elle n'y prête attention, son côte eut un léger mouvement de recul. Qui était cet homme face à elle ? Blake n'en avait plus aucune idée. A vrai dire, toute l'image qu'elle avait construit autour de cet inconnu n'avait été qu'un fantasme. Des idées qu'elle s'était faite toute seule en pensait finalement qu'elles pourraient être vrai.A ce moment là, la jeune femme se sentait... Trahie ? Non là n'était pas le mot. Il ne lui avait jamais dit qu'il était un ange, qu'il n'avait pas de passé ou encore de regrets. Il ne lui avait pas dit grand chose de toute façon. C'était comme ça entre eux, depuis le début, ils s'étaient contentés de peu. C'était bien comme ça. Idiote ? Y avait un peut de ça en effet. Si Blake s'était souvent entendue dire que sa bêtise finirai par la perdre, elle ne s'en n'était jamais autant rendue compte. Malgré tout, Noam n'en était pas moins celui qui lui avait sauvé la vie, celui à qui elle s'était donné durant toute une nuit et celui à qui elle avait confié son cœur malgré les épreuves et malgré elle. L'institutrice ne pouvait ignorer ce qu'elle venait d'apprendre, mais elle ne pouvait non plus ignorer ce qu'elle savait déjà. Que faire de tant de d’émotions ?

Impossible pour Blake de sortir le moindre mot tant que Noam n'avait pas terminé... Elle avait beau être terrifiée par ce qu'elle entendait, elle était aussi touchée par la façon dont il racontait les choses. Meurtre mis à part, il décrivait à la perfection un dégoût perpétuel que la jeune femme subissait tous les jours. Ne plus pouvoir se regarder en face, survivre plutôt que vivre... Tout ça, elle connaissait. Et bien qu'elle n'ait tué personne à proprement parlé, ce n'était pas elle qui avait appuyé sur la gâchette, pour elle c'était tout comme et c'était à présent trop dur de penser autrement. Après des semaines à se rabâcher qu'elle était un mauvaise personne, elle s'était mise à y croire... Bien sûr, elle réalisait que son acte puisse être considéré minime devant une court de justice comparé à ce que le blond avait fait. Néanmoins, perdue dans une culpabilité trop grande pour elle, Blake ne se sentait pas meilleur que l'homme à présent face à la fenêtre. Sans complètement dédramatiser, elle tentait de trouver quelque chose qui rendrait tout cela moins réel et moi effrayant. Mais malheureusement il n'y avait rien. « Mais comment as-tu fait pour vivre avec toi-même après ça ? » Sans chercher à le rendre plus mal qu'il ne l'était, elle cherchait une véritable solution à son problème. Comment se faisait-il que quelqu'un qui avait commit deux meurtres 'en sorte mieux qu'elle ? Toujours dans le canapé, elle maintenait la distance avec Noam. L'instinct de survie probablement. Pourtant elle restait encore et toujours convaincue de ne rien avoir à craindre de cet homme. Le meurtrier d'Eva, lui, n'avait pas pu en dire autant. « J'aimerai pouvoir me relever comme tu l'as fait mais je m'en sens incapable, je me sens faible... » C'était la chose la plus censée qu'elle avait réussi à sortir pour le moment et pourtant c'était faux, simplement elle ne s'en rendait pas compte. Comme lorsque son frère est décédé, elle ne pensait plus pouvoir s'en sortir et puis finalement, à force de travail sur sois, elle y était arrivé. Mais là c'était différent, elle n'arrivait plus à se motiver avec les mêmes raisons. Tout était si différents et pourtant elle était tout aussi mal...

Retournant les paroles de Noam, elle revoyait les images de cette nuit là. L'assurance dans les traits du jeune homme, pas de panique et beaucoup de savoir faire, peut-être trop. Mais sur le coup, c'était bien plus rassurant de se ranger à son avis plutôt que de poser des questions. Et puis lorsqu'elle avait apprit la profession qu'il exerçait, elle s'était dit que tout était sûrement lié et qu'il ne fallait pas s'en faire. « Tu n'es pas un monstre, tu as fait des erreurs. Probablement les plus grosses erreurs qu’un être-humain puisse commettre mais je ne peux pas croire, et j’espère sincèrement que je ne me trompe pas, que tu y ais prit un quelconque plaisir. Si ? » Bien qu'elle est toujours été une grande naïve, Blake avait généralement un bon instinct et jamais celui-ci ne l'avait poussé à se méfier du policier. Au contraire, sa présence la rassurait tant dis que son absence lui pesait.
La jeune femme restait assise, malgré la lucidité dont elle semblait faire preuve, les forces lui manquaient encore face au choc que la nouvelle avait crée. A présent recroquevillée sur elle-même, elle mirait celui qui suscitait maintenant tout un tas de mystères. Elle qui aimait la sincérité n'était pourtant pas certaines de vouloir  en savoir autant. Certaines choses sont mieux quand elles sont secrètes.

Et alors que la jeune femme pensait avoir droit à un au revoir pour toujours, qui les auraient définitivement séparés l'un de l'autre. Elle venait d'entendre la chose qui pouvait sûrement le plus les rapprocher. Pourtant Blake n'était pas rassurée mais alors qu'elle pensait ne pas pouvoir supporter plus de complications, celle-ci la soulageaient aussi un peu. Quelqu'un la comprenait enfin, elle n'était plus seule. Elle ne l'avait jamais été.

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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptySam 8 Oct - 1:18


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam & Blake


  


« Tu n'es pas un monstre, tu as fait des erreurs. Probablement les plus grosses erreurs qu’un être-humain puisse commettre mais je ne peux pas croire, et j’espère sincèrement que je ne me trompe pas, que tu y ais prit un quelconque plaisir. Si ? »  un rire s'échappa de mes commissures carmines, à la limite du diabolique, mon visage se reflétant sur la vitre de cette fenêtre où je m'étais réfugié devant des gestes de reculs montrant la peur qu'éprouvait la jeune femme. Un éclair tomba à quelques montres, une lueur assez effrayante dans le ciel sombre, c'était la seule source de lumière. Je me détournais dans ma contemplation de Boston pour m'approcher de la jeune femme, ne mettant plus que quelques millimètres entre nous, seul ses genoux recroquevillé sur son torse élaguer une barrière entre elle et moi. « Si tu pensais réellement tes paroles, tu ne te sentirais pas en danger, obligé de te mettre dans une position de fœtus. Pourquoi parler d'erreur ? Je n'ai jamais regretter ce que j'ai fais, cet homme n'était qu'un tueur, j'ai certainement sauver la vie de plusieurs autres femmes ou d'hommes. On éprouve pas forcément de plaisir. Pour les gens que j'aime je suis prêt à tout, alors oui ça fait peur, je te fais peur, et ça c'est pas un scoop, sinon tu m'aurais pas fuis tout ce temps, et j'imagine que si on était sur mon yacht tu serais déjà parti en courant. »  mes mains se posèrent sur les cousins du canapé à l'opposé de ses genoux, un regard insistant et peux-être un peu désorientant. « Ton cœur s'accélère, de quoi as-tu peur ? Que je te fasse disparaître toi aussi ? »  un sourire narquois se marqua sur mon visage avant que je recule de nouveau de cette étroite proximité, glissant une main dans mes cheveux je finis par rajouter «  n'ai crainte, j'ai enlevé assez de vie pour toute une vie entière. » 

Mes pas me transportent derrière le canapé, je récupère la tasse de chocolat chaud sur la table, la chaleur du liquide est encore présente sur la tasse, la température s'empreignent dans mon épiderme, la fumée contenant l'odeur du chocolat pénètre mes narines, alléchante, mes lippes rentrent en contact avec la boisson, le chocolat envahissant ma bouche, les papilles gustatives dans tout les états. Une boisson simple, mais qui rappel énormément de souvenir, je ne compte plus les dimanches matin où devant un film, une série ou un dessin animé, Hope et moi nous installions dans le salon, avec des gâteaux qu'on aimer modifier à notre manière, rajoutant du beurre de cacahuète entre deux tranches ou de la pâte à tartiner. Je repense aux questions de la jeune femme, reprend position devant cette fenêtre.  « Mais comment as-tu fait pour vivre avec toi-même après ça ? »  cette question je me la suis souvent posé, comment ai-je pu vivre avec un meurtre sur la conscience et désormais deux, pourquoi je me suis pas fait interné ou essayer de mettre fin à mes jours, parce que j'imagine que malgré tout mes actes je suis un homme fort, qu'un meurtre c'est comme une tempête, au début ça fait des dégâts mais une fois celle-ci passé, il faut reconstruire les maisons détruites, racheter du mobilier, et puis la vie continue. J'avale de nouveau quelques gorgées preuve de l'hospitalité de mon hôte avant de répondre enfin à l'une de ses questions. « Quand tu casses une voiture tu fais quoi ? Tu décides de passer le restant de ta vie à être piéton ? Ou tu en rachète une ? Là c'est pareil, soit tu fais face et ça met du temps, je dis pas que ça se fait en quelques jours ni en semaine, soit tu plonges dans un tourbillon infernal à en devenir fou, et dans le pire des cas tu mets fins à tes jours, soit dans le meilleur des cas tu n'es plus que l'ombre de toi même. »  Dans le cas de Blake, elle n'était pas dans la meilleure des phases possibles, elle cachait chaque miroir de son appartement, n'assumant certainement pas avoir été la raison d'un crime, une femme tellement fragile derrière son côté superwoman. Une pile électrique depuis mon arrivé, souhaitant certainement me dégoûte d'elle et faire en sorte que je quitte son intimité pour ne plus jamais y revenir, malheureusement pour elle, je ne suis pas le genre de mec à abandonner aussi facilement. Surtout quand on tombe sur une femme de son envergure avec le pouvoir qu'elle a sur moi, sur plus d'une centaine de créature avec qui j'ai pu passer des nuits agitées et sensuelles, Blake avait été la seule à me faire revivre ce sentiment, l'amour, cette envie de s'attacher, d'un déjeuner suivi d'un dîner. Sauf qu'aujourd'hui, avec mon pire secret, j'allais certainement perdre la seule personne que j'aurais aimé depuis Eva, la seule capable de tirer le meilleur de mon être. Bien avant ma révélation elle voulait qu'on aille à cette conclusion alors pourquoi ça changerait.

« J'aimerai pouvoir me relever comme tu l'as fait mais je m'en sens incapable, je me sens faible... »   se sentir faible était un sentiment que j'avais connu longtemps avant de devenir un policier, d'être enfin l'homme que j'avais toujours voulu être, parce que oui je suis un beau mec , j'ai de l'argent, mais à l'époque quand bien même je faisais du sport je n'avais pas la carrure d'aujourd'hui, j'avais pas la confiance en moi concernant mes capacités à maîtriser ou à tuer un homme. Avoir assister à la mort d'Eva sans pouvoir l'empêcher, simplement supplier qu'il l'épargne, ce souvenir me fait encore hérisser mes poils, cependant cet homme n'est plus moi, aujourd'hui je n'ai plus de pitié, si on me provoque ou qu'on me menace on en suit les répercutions.« C'est un état d'esprit, tu es forte Blake, je le sais, une tigresse ce cache au fond de toi, il faut juste la réveiller. »  lançais-je tout en posant la tasse sur la table basse, je pose une de mes mains sur son épaule, mes pupilles plongeant dans ce regard fuyant. « De quoi as-tu peur ? Qu'est-ce qui t'empêche de sortir de cet appartement ? »  



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Blake Stevens

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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptyDim 9 Oct - 0:46


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam Sparks & Blake Stevens

Le regard de la jeune femme restait tourné vers Noam, curieuse de voir si cela lui permettrait de percer tous ses secrets. Lui qui s'était déjà montré si chaleureux et accessible, lui paraissait d'un coup froid et distant. Il brisait le silence d'un rire glaçant, alors qu'un éclair frappait le sol à l’extérieur dans un fracas infernal, faisant sursauter la jeune femme sur son passage. L'atmosphère qui s'installait peu à peu entre elle et le blond se faisait effrayante et la tempête qui régnait au dehors n'arrangeait en aucun cas les choses. Malgré la peur, elle continuait de le fixer intensément tant dis qu'il se rapprochait dangereusement d'elle. Toujours repliée sur elle-même, Blake ne bougeait pas d'un poil même lorsqu'il s’asseyait de nouveau près d'elle, très près.
Lorsqu'il reprenait la parole, son ton se faisait tout aussi effrayant que son attitude. S'il cherchait à se faire menaçant c'était tout à fait réussi. Et tant dit que Blake cherchait toutes les raisons qui l'avaient poussée à ne pas se méfier de lui, il semait un énorme doute dans son esprit. Tout cela se reflétait bien évidemment sur son comportement physique et cela, l'homme en serviette ne manquait pas de le remarquer. Il n'avait pas tout à fait tort, seulement cette attitude de replis sur sois-même, elle lui collait à la peau depuis plusieurs jours déjà. La présence et les façons de faire de Noam n'arrangeaient rien cependant.
Tant dis qu'il évoquait la notion de regret, la jeune femme fronçait les sourcils. Bien sûr qu'il ne regrettait pas avoir venger la mort de sa femme, cela personne ne pouvait lui reprocher. Ou alors celui-ci ne comprenait rien à la situation que le policier a dû vivre. Seul l'acte en lui même, cette mise à mort sans fois ni loi aurait put s'avérer dure à surmonter. Avoir mit fin à la vie de quelqu'un, même si c'est celle d'un meurtrier, ça n'a rien d'évident. En tout cas c'était comme ça que Blake le vivait bien que ce ne soit pas son cas à lui. Elle fût néanmoins rassurée d'entendre qu'il n'y avait pas prit de plaisir, il avait fait ce qu'il avait à faire. Un acte que certains auraient même put qualifier d’honorable. Si seulement il s'était contenté de mettre cet ordure derrière les barreaux. Mais Blake était-elle bien placée pour juger les actions de ces deux individus quelles que soient leurs motivations respectives ? Probablement pas... Voilà pourquoi elle ne se permettait aucun commentaire.

Elle ne bougeait pas, ni les lèvres, ni le reste du corps. Seuls ses yeux changeaient d’expressions au fur et à mesure qu'Oliver parlait. Passant de la peur à l'interrogation et de l'interrogation à la peur, ils trahissaient ses moindres pensées, qu'elles soient liées ou non à l'homme face à elle. « Non je... » Tentait-elle de rétorquer, sans grande conviction. L'idée même qu'il puisse pensé qu'elle l'ait toujours fuit lui faisait froid dans le dos. Car s'il ne s'avérait pas très loin de la vérité depuis son arrivé chez la jeune femme, il avait tout faut à ce sujet. Seulement il ne lui laissait pas plus le temps de s'expliquer avant de parler à nouveau, son regard s'était désormais assombrit et ne laissait plus rien transparaître. Avait-elle peur ? Bien sûr, mais le fait qu'il le sache était d'autant plus déstabilisant. Elle restait dans le mystère le plus complet quand à ses intentions et n'avait pas bien ce qu'il attendait d'elle.
Perdue, dans le vague, elle ne le lâchait pas des yeux et lui faisait de même. Comme un lion en cage fixant sa proie, il mirait la jeune femme presque morte de peur. S'il était venu pour l'aider, il n'avait peut-être pas choisi la bonne option. Ou alors était-il venu la précipiter un peu plus vers les ténèbres, qu'elle s'y enfonce avec lui. Avouez qu'ils feraient de beaux amants là-bas, perdus dans un manque d'espoir affolant.
Blake l’entendait alors évoquer une disparition de sa personne, sous entendu un nouveau meurtre. Mais malgré la tournure malsaine qu'avaient prit les choses et ce sourire narquois qu'il arborait sur son visage, elle n'arrivait pas à y croire. S'il avait voulu lui faire du mal, il l'aurait fait depuis longtemps. Il en avait eut l'occasion des dizaines de fois mais au lieu de ça, il s'était généralement montré sous son meilleur jours. Tout ça pour la tuer maintenant ? Elle en doutait fortement. « Je n'ai pas peur de toi. » Dit-elle alors qu'il lui donnait raison. « Du moins je n'ai pas peur de l'homme que j'ai rencontré dans un bar il y quelques mois. Celui qui me fait face en revanche, m'est complètement étranger... » De nouveau le tonnerre retentissait à l’extérieur, générant toujours le même effet chez la jeune femme.

Le blond se trouve à présent derrière elle où il s’empressait d'atteindre sa tasse de chocolat avant d'en absorber une gorgée. Comme un homme ''normal'', il se délectait de sa boisson avant de retourner à sa contemplation de la ville. Sa position était semblable à celle d'un ''méchant'' de comics, surveillant le chaos qu'il avait crée. Bien qu'il ne soit en aucun cas responsable du désordre causé par les élément, il n'était pas difficile de s'imaginer cette image comme étant celle du cerveau de Blake à ce moment précis. Une véritable tempête interne...
Le silence régnait désormais dans la pièce où seul le vent et le tonnerre laissaient entendre leur voix. Comme dans une conversation, ils laissaient leurs bruits s’entremêler et prendre tour à tour de l'importance sans jamais se taire. Prenant presque des airs de dispute. L'air et le feu en pleine querelle t dis que Blake et Noam ne s’adressait plus la parole ou même un regard... Et puis, sans que Blake ne s'y attende, alors que son regard se portait à présent sur son ventre arrondi, le policier vint briser le silence d'une façon bien étrange. Peut-être avait-il fini par comprendre que son imitation du parfait psychopathe n'était pas forcément la chose la plus appropriée à faire pour aider une personne victime de stress post-traumatique ? Il était plutôt bien placé pour connaître les dégâts que causaient cette saloperie puisqu'il devait croiser quelques unes de ses victimes tous les jours au post de police.

Son raisonnement tenait debout, encore une fois. Oui, bien sûr qu'il fallait remonter à vélo après une chute, bien sûr qu'il fallait reprendre l'avion même avoir vécu un crash mais dans chacun de ces cas on parle de victime. Blake n'en était pas une, c'était une meurtrière et aucun dicton ne disait quoi faire après avoir ôté la vie à quelqu'un. Égoïstement, la jeune femme recentrait le contexte sur son propre cas. Si Noam y arrivait c'était tant mieux pour lui, il avait trouvé la force de remonter la pente et il avait raison mais encore une fois, ce n'était pas son cas. Son mental l'avait laissé tombée et elle même commençait à abandonner l'idée de le retrouver un jour. De son côté, Oliver avait encore une fois changé de visage pour arborer celui que la jeune femme connaissait mieux. Il s'adressait à elle avec tendresse et douceur, ce qui désorientait de nouveau Blake. Elle ne savait plus à quelle face de sa personnalité se fier, tirer le vrai du faux et accorder sa confiance. Lorsqu'il posait un main sur son épaule, elle fermait les yeux. Essayant de s'imaginer l'homme avec qui elle avait conçu l'enfant qu'elle portait. Cette personne drôle et aimante qui avait fait son bonheur l'espace d'une nuit. Lorsqu'elle rouvrait les yeux, elle retrouvait ces azurs brillants dans lesquels elle avait si souvent plonger son regard. Il était de nouveau là, à ses côtés et prêt à l'aider. « Absolument tout, c'est bien ça le problème. J'ai peur des sirènes des voitures lorsqu'elles s'approchent trop près de moi, j'ai peur des personnes qui viennent m'aborder pour demander leur chemins... L'immensité, voilà ce qui m’effraie. » Blake venait enfin de poser un mot sur le mal qui la rongeait. Elle avait oublié à quel point ''le monde pouvait être petit'' pour se concentrer sur sa grandeur, son immensité. Comme si du jour au lendemain, elle pouvait se faire aspirer par toutes ces choses qui l'entouraient.
Elle avait l’impression de pouvoir se détendre à nouveau cette fois, comme si ''le calme après la tempête'' était enfin arrivé. Ce qui était encore loin d'être le cas sur le reste de Boston. Alors, elle déliait ses genoux et les laissaient glisser jusqu'au sol avant de se poser une main sur le front, l'autre étant par dessus celle de Noam. « Mais je ne veux pas t’embarrasser avec tout ça, je ne peux pas. Tu as réussi à t'en sortir, j'ai pas le droit de te replonger là dedans. » C'est probablement ce qu'elle aurait dût lui avouer depuis le début, au lieu d'élaborer quelques stupides stratégies pour le faire fuir il avait peut-être besoin de la vérité. En tout cas, il y avait droit. « J'ai déjà vécu cette situation. » Dit-elle aussi simplement que cela lui venait. Elle comprenait ensuite que ses paroles pouvaient porter à confusion après les aveux d'Oliver. « Rassure toi je ne parle pas de meurtre, mais ce n'est pas la première fois que je perd les pédales. » A partir de là, Blake lui racontait comment, il à à peine deux ans, on lui annonçait la mort de son frère jumeaux. Et tant dis que quelques larmes dévalaient déjà ses joues, elle se remémorait aussi à quel point cela l'avait anéantie, comment cette annonce l'avait mise plus bas que terre avant qu'elle-même ne décide de s'en sortir. Et elle y avait réussi, elle avait laissé la tigresse dont lui avait parlé Noam sortir de sa cage. Mais aujourd'hui, la tigresse était au plus mal et sa souffrance n'allait pas en s'arrangeant. Il ne s'agissait pas du même mal cependant, la perte d'un être cher était incomparable à n'importe quel autre accident de la vie mais cette fois-ci, la personne que Blake avait perdu c'était elle-même... Son sourire, sa joie de vivre communicative, elle avait tout perdu.

Dans un élan d'espoir, elle s'avançait à dire qu'elle finirai bien par retrouver tout ça et avancer. Pourtant elle avait du mal à y croire. La jeune femme regardait ensuite par la fenêtre alors qu'un énième éclair s'abattait sur la ville, plongeant celle-ci dans le noir complet. Plus d’électricité, plus de secrets. Ou peut-être bien que si...

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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptyDim 9 Oct - 12:07


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam & Blake


  



En dix ans j'avais littéralement changé, il faut dire qu'avec ce qui m'est arrivé c'est assez normal, du moins de mon point de vu, certains pensent différemment, je ne peux pas leur en vouloir, ils ne connaissent certainement pas le deuil, pas de façon tragique, quand la mort surgit quand on ne s'y attend pas. On ne s'y attend jamais vraiment à perdre un être cher, néanmoins quand la vie est bien faite, elle prend la personne dans un âge assez tardif, mais quand la personne a encore plein de chose à vivre, c'est difficile d'accepter cette perte. J'ai mis énormément de temps, dix ans en fait, à tourner la page à accepter qu'Eva soit partie et que je peux dorénavant reprendre ma vie. Pendant ce laps de temps, je n'ai vécu que pour mon emploi, excellent ce qui m'a valu ma promotion de lieutenant, j'y suis arrivé en étant parfois dure, beaucoup même avec mes suspects, usant mon côté mauvais flic, psychopathe que je venais d'utiliser sur Blake. J'avais voulu la faire réagir comme je le faisais sur mes criminels, hélas je ne m'y étais pas bien pris, ça avait même eut l'effet contraire, lui faire peur, déjà qu'elle n'avait certainement plus une image d'homme parfait, elle allait me prendre pour un homme avec un problème de bipolarité, ce qui était faux. Ignorant si c'était simplement moi ou le bruit de la foudre et l'impact de celle-ci dans le ciel, néanmoins son corps sursautait, se recroquevillant sur elle-même comme pour chercher un refuge ; tel une souris voulant rentrer dans un trou tandis que le chat guettait sa sortie pour l'attraper, lui arracher la tête et s'amuser à dépecer son corps pour le laisser ainsi, avec plus aucun but. La jeune femme était sur le canapé, tentant de rétorquais une parole pour montrer l'inverse de ses gestes mais c'était peine perdu, en tant que flic j'avais eut l'occasion d'apprendre beaucoup sur la gestuel, le comportement d'une personne, sans qu'on ne me dise un mot, déchiffrer une quelconque personne était un jeu d'enfant, parfois c'était un peu compliqué quand on tombait sur une intelligence plus élevé qu'en temps normal. 

La jeune femme avait beau être très intelligente, après tout pour être institutrice il fallait avoir beaucoup de culture générale, du savoir, qu'elle avait acquit pendant un bon nombres d'années, elle ne pouvait me duper, son comportement depuis que mon corps avait franchi avec ou contre son approbation ne mentait pas, elle agissait comme une folle. Et une chose était sur elle n'était en rien folle, je ne l'a connaissais pas, ou très peu en tout cas, et j’espérais bien pouvoir changer ça, mais ce comportement qui change du tout au tout, cherchant à faire pleins de choses à la fois, n'avait que pour effet de me faire fuir c'était une certitude. Hélas pour elle, je ne comptais pas partir, pas maintenant, à moins qu'elle me fasse partir par la force, en appelant les forces de l'ordre parce qu'au vu de son ventre prédominant mais des cernes et de joue un peu creusé elle ne s'était pas alimenté correctement, puisqu'en observant rapidement son environnement rien ne m'échappa au fait qu'elle n'avait pas quitté son appartement pendant deux semaines. Connaissant personne qui arrive à se nourrir avec des courses pendant tout ce temps, je n'osais même pas demander comment elle avait fait, le sac que je lui avais apporté était toujours au niveau de la porte … son état m'inquiétait, et le fait qu'elle soit enceinte n'arrangeait rien. 
« Je n'ai pas peur de toi. » mes sourcils s'arquant, pour montrer l’aberration de ses propos, elle rajouta « Du moins je n'ai pas peur de l'homme que j'ai rencontré dans un bar il y quelques mois. Celui qui me fait face en revanche, m'est complètement étranger... » ses paroles avaient un impact in-considérable, même si j'en avais pris conscience bien avant, comprenant que ma tactique n'avait pas eut l'effet escompter, je m'en voulais, d'avoir agis comme le parrain, elle était enceinte après tout, le stress ne devait pas être bon pour un enfant, même si c'était un embryon, et rien dans ce que je faisais depuis une dizaine de minute était agréable. « Je suis le même … simplement j'ai deux visages, déformation professionnel. J'suis désolé … » réussis-je à dire, en soupirant avant de consommer la boisson que m'avait préparer celle qui me rendait littéralement fou, le reflet de mon visage me choqua, je comprenais le mouvement de recul de la jeune femme, les pupilles étaient noires, manquant que des étincelles pour me confondre avec le diable. 


« Absolument tout, c'est bien ça le problème. J'ai peur des sirènes des voitures lorsqu'elles s'approchent trop près de moi, j'ai peur des personnes qui viennent m'aborder pour demander leur chemins... L'immensité, voilà ce qui m’effraie. » je me tenais accroupi devant la jeune femme, une main posé sur son épaule, le visage radoucit pour la mettre plus à l'aise, il fallait connaître le fond du problème pour le régler, et il était plus facile d'avoir des réponses en me montrant comme maintenant qu'en l'a provoquant de manière agressive.j'écoutais le flot de ses paroles attentivement, tentant de me mettre à sa place, à son inverse ce n'était pas les sirènes de véhicules de police qui me faisait peur mais le moindre élément qui apparaissait pour une nouvelle enquête, depuis que j'avais largué le corps dans l'océan, je gardais quand même la peur au ventre qu'un jour on est la visite d'un marin ou l'appel d'un de ses pêcheurs qui découvre des restants ou un squelette dans ses filets, pourtant plus le temps passer, plus je récupérais une certaine confiance en moi. C'était une question de temps avant qu'il ne reste plus aucun élément contre moi, puisque même si elle se prenait pour une tueuse, elle n'avait rien fait Blake, son seul tord est d'être l'objet de mes désirs, ce qui lui a presque valut une balle, heureusement ou malheureusement, je fus plus rapide.
« Mais je ne veux pas t’embarrasser avec tout ça, je ne peux pas. Tu as réussi à t'en sortir, j'ai pas le droit de te replonger là dedans. »cette femme était vraiment trop, un sourire que je n'avais pas arboré depuis le début, apparut sur mon visage, accompagné d'un petit geste de main sur son épaule  « t'es pas croyable Blake, c'est moi qui tue un être humain et c'est toi qui te prend pour une criminelle, c'est moi qui vient pour t'aider et je te le dis et tu veux pas m'embêter. Penses-tu que si tu m'embêtais réellement j'essaierais pas de te faire réagir, d'obtenir des réponses de ta part ? » ma main quitta son épaule pour se place sous son menton afin qu'elle plonge son regard dans mes azurs « on ne s'en sort pas vraiment, on survit, tu crois que quoi, que j'suis fort ? Que j'ai pas peur quand je répond au téléphone tous les jours quand je travaille, qu'un pêcheur retrouve l'objet de tes tourmentes, alors oui on peut dire que j'm'en suis sorti, mais c'est pas pour autant que j'suis sauvé. »


« Rassure toi je ne parle pas de meurtre, mais ce n'est pas la première fois que je perd les pédales. » cette annonce m'interpella, étais-je trompé d'une femme instable avec des soucis mentaux ? Il ne me manquait plus que ça tiens. Pourtant la suite était totalement différente, un aveu, une partie de la vie de cette femme avec qui j'avais désormais des souvenirs inoubliables et pas que dans le bon sens, riche en émotion, même si deux années s'étaient écoulé, cette perte toucher encore la jeune femme puisque des larmes dévalées ses délicates joues, d'un mouvement de pousse je détruisais leurs courses en écoutant tout son récit. Perdre une femme c'était quelque chose, perdre une sœur aussi, mais quand une personne perd un jumeau c'était difficile de se mettre à sa place, il y a un lien étrange qui lie deux jumeaux, personne ne peut comprendre sauf les personnes concernés. Je n'osais demandé plus de détail pour le moment à la jeune femme concernant tout ça, elle était si affecté encore, et certainement le serait-elle toute sa vie. J'essayais de chercher au fond de mon esprit une solution à sa peur, régler son problème d'immensité. « Si tu me fais confiance, je peux certainement t'aider pour ta peur … cette immensité que tu crains tellement. » finis-je par dire tandis que tout d'un coup l'obscurité plongea encore plus dans l’appartement et dans la ville, quelques instant avant que quelques lumières ne reprennent notamment l'hôpital que je pouvais observer en me retournant. « Bouge pas je vais voir si je trouve des bougies. » lançais-je à l'encontre de la jeune femme, je tâtonnais devant moi, après un certain temps je tombais sur des allumettes que je craquais les unes après les autres pour mettre la main sur une source de lumière. Dans un placard je trouvais mon bonheur, plaçant cinq bougies que j'allumais préalablement je m'installais de nouveau sur le canapé,  attirant la jeune femme contre mon torse. « on ne se connaît peux être pas, et je ne demande que ça, mais une chose est sûre tu as emprisonné mon cœur Blake, alors qu'importe tes choix futurs, tu le piétineras ou l'embrassera. »



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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptyDim 16 Oct - 15:15


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam Sparks & Blake Stevens

Visiblement, Noam avait voulu porter la casquette du gentil et du méchant flic en même temps et le résultat espéré n'était pas là. La jeune femme avait vu assez de feuilletons policiers pour savoir que cette technique était bien souvent efficace dans les interrogatoires. Du moins c'est ce qui se passait dans les films, mais avant ce soir la blonde n'avait jamais su si elle était réellement utilisée au poste. Ce qu'elle n'arrivait pas à comprendre c'était pourquoi il avait agit de cette façon. Pourquoi utiliser sur elle ce qu'on expérimentait généralement sur les criminels pour le faire avouer quelque chose ? A moins que lui même ne commence à la considérer comme une criminelle. Ou alors il voulait être sûre que même si elle était amenée au commissariat, elle ne parlerai pas. Torturer son esprit pour qu'elle puisse résister à la torture plus tard. C'était plutôt ingénieux. Mais il s'agissait également d'une méthode utilisée par les militaires ainsi que les terroriste et toutes les personnes susceptibles de détenir des informations importantes et qui pourraient compromettre la survie de leur groupe d'individus. Mais bien que Blake ait à cet instant même une piètre vision de sa personne elle savait très bien qu'elle n'avait rien à voir avec ces gens là. Elle n'était pas de ceux qui tuaient pour le plaisir mais elle ne se sentait pas non plus héroïne. A l'inverse, Noam lui avait sauvé la vie. Lui seul aurait  put être considéré comme un héros.
Voilà pourquoi, même s'il arborait des airs terrifiant. Blake gardait toujours en elle cette idée qu'il ne lui ferait pas de mal. Aussi absurde que cela puisse paraître elle avait confiance en lui. Alors peut-être bien qu'elle avait peur de lui en un sens mais au final, elle savait qu'il s'agirait d'un mal pour un bien. Il ne lui ferait pas de mal, du moins physiquement. Elle en restait persuadée. Et pourtant rien de ce qu'il faisait ne pouvait être considéré comme étant quelque chose de rassurant.
Elle restait alors sur ses gardes, ne reconnaissant que les traits de l'homme dont elle était tombée folle amoureuse. Le reste elle ne savait pas vraiment comment l'interpréter et lui faisait savoir. Cela importait peu qu'il fasse tout ça pour le bien de Blake ou non, dans tous les cas il lui fichait la trouille. Si bien qu'elle restait un long moment recroquevillée sur elle-même, attendant le bon moment pour étendre ses jambes. Elle ne manquait pas de  lui faire remarquer que son comportement était bien trop perturbant et aux antipodes de celui qu'il avait put adopter jusque là avec elle. Et visiblement, les paroles de la jeune femme eurent l'effet escompté sur Noam qui s'adoucit d'un coup.

Quand finalement, Noam finit par décrisper les traits de son visage la blonde ne sût comment réagir. Était-ce un nouveau piège mit en place par le diabolique policier ? Ou bien il était sincère et il avait recouvré ses esprits. Et tout cas, il était trop tôt pour le savoir. Malgré tout, dans un instant de faiblesse, Blake se laissait prendre dans ses filets et appuyait la main qu'il avait posé sur son épaule. Les yeux fermés, elle tentait d'oublier cet effrayant étranger qui lui avait fait face quelques instants pour ne plus voir que lui. Assis près d'elle, les yeux encore injectés de sang. Ne pouvant soutenir ce regard bien trop pesant pour elle, Blake décidait de détourner le regard vers un coin du sol tant dis qu'elle répondait à la question posée.
Tant bien que mal, elle tenta d'exposer ses peurs et ses doutes ainsi que l'un de ses plus anciens démons. Les yeux perdus dans le vagues, seule la voix maintenant calme de Noam réussissait à l'atteindre et à l’apaiser doucement. Lentement, sa méfiance devenait un souvenir et elle ne relevait pas lorsqu'une nouvelle fois la main du blond vint se poser sur l'une de ses épaules et il ne répondait rien lorsqu'il évoquait ses précédents agissement. C'était donc ça. Il voulait lui soutirer des informations, savoir si elle serait assez forte pour tenir avec un si gros secret enfouis au creux de son crane. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour avoir eut des doutes à ce sujet, après tout, Blake elle-même n'était plus trop sûre de rien en ce qui concerne sa force mentale. L'institutrice ne répondait pas, laissant Noam guider son visage vers lui sien. De cette façon elle lui faisait de nouveau face.

Blake pouvait de nouveau mirer ce visage aussi beau que terrifiant quand il le voulait bien. Par peur, elle détachait rapidement son menton de son emprise. Pas de brutalité cependant, simplement un geste souple par lequel elle avait l'impression de regagner une certaine liberté. Il avait beau avoir emprisonné son cœur, elle n'était pas encore prête à lui livrer son corps. Bien qu'elle se soit laissée prendre à entrelacer ses doigts dans les siens pour quelques secondes, elle n'oubliait pas. Elle n'y arrivait pas. L'homme qui s'était tenu tout près d'elle, chassant la moindre étincelle qui brûlait toujours en elle, était encore dans cette pièce et il pouvait resurgir à tout moment.
Pourtant, Noam semblait déterminer à effacer la part de cruauté en lui qui avait prit possession de son corps. Il décidait de se montrer sous un nouveau jour, laissant transparaître sa vulnérabilité. Ce qu'il décrivait à la jeune femme lui parlait énormément, la survit était devenu son mot d'ordre depuis deux semaines et lui vivait avec depuis bien plus de temps qu'elle. Forcément, on pouvait comprendre que cette situation l'ait rendu un brun étrange par moment. C'était d'ailleurs au moment d'évoquer ce premier meurtre que Noam avait agit comme un fou, une brute sans cœur et sans pitié. Il n'y avait qu'une explication pour qu'il se soit montré autant chamboulé en évoquant ce vieux cauchemars, la plaie laissée par cet acte était encore bien ouverte et ne se refermerai probablement jamais complètement. Voilà ce qui différenciait Noam d'un  véritable psychopathe, il avait lui aussi des sentiments. Même après tant d'années, il se laissait happé par cette surcharge d'émotions qu'avait suscité le meurtre d'un assassin. Lui-même le disait « son acte avait probablement sauvé la vie d'hommes et de femmes innocents » et pourtant, il n'avait pas un seul instant qualifié son geste d'héroïque...

Alors la jeune femme prenait quelques instant pour réfléchir à ce qu'elle venait d'entendre. Pour analyser les paroles de cet homme au tempérament si peu prévisible. Et puis elle se dit qu'il était peut-être temps de passer elle-même aux aveux, rien de bien grave dans son cas. C'était probablement sa toute première infraction à l'ordre publique -tant qu'à commencer, autant commencer gros n'est-ce pas?- mais il y avait tout de même une période de sa vie dont elle n'était pas fière. Une histoire qui pourrait bien apporter quelques unes des  informations convoitées par Noam.
Sa maladresse rendait ses paroles toujours plus touchantes, elle ne savait pas tellement comment s'y prendre mais elle savait que la sincérité était toujours la meilleurs option. Au début encore sur ses gardes, elle se laissait rapidement envahir par les émotions. Cette perte immense était probablement la plus grande raison qui l'avait poussée à se questionner sur ses actes. Une famille avait perdu l'un de ses membres à cause d'elle tout comme les Stevens avait perdus son frère. Elle avait eut beau être rassurée quand Noam lui avait affirmé que la victime n'avait aucune famille, personne pour la rechercher dans l'espoir d'une bonne nouvelle qui n'existait pas. Un peu à l'image de la plus jeune des Stevens, toujours persuadée que son frère est bel est bien vivant quelque part. Son aînée avait eut beau se résigner et lui dire que c'était peine perdue, il n'y avait rien à faire.

« L'immensité », c'était un bien vaste mot qu'elle avait fourni au jeune homme qui avait semblé interloqué par ce mot. Pourtant il décrivait bien ce dont elle avait infiniment peur, comme tout un tas d'autres choses. Ce qu'elle avait voulu désigner, c'était toutes ces choses devenues dangereuses à ses yeux et qui l’entouraient constamment. Et pour un instant, Noam avait malheureusement fait parti de ces choses... Cela en tête, Blake ne laissait le temps au jeune homme de s'attarder sur son visage tant dis qu'il effaçait quelques larmes qu'il avait faillit causer quelques minutes plus tôt. D'un revers de la main, elle prenait la relève tout en chassant celle de Noam. Cette fois si elle se fit plus sèche que la première, tentant de se convaincre elle-même qu'elle pouvait encre être forte tout en étant d'une faiblesse alarmante. Pauvre petit être qui grandissait en elle, il devait forcément ressentir épuisement chez sa maman. La fatigue causée par une lutte incessante contre sa propre personne.
Malgré tout et surtout malgré les apparences, raconter cette histoire de A à Z lui avait fait du bien. Extérioriser sa peine et son questionnement l'amener enfin à se poser les bonnes questions. Lors du décès de son frère elle n'avait d'abord put compter sur personne ou alors pas grand monde qui ne l'aide à se sentir mieux, personne qu'elle n'ait eut envie de voir et qui ne ramènerai pas la peine causée par sa perte. Et puis finalement, ceux qui s'étaient avérés d'une grande aide étaient les personnes extérieures à son mal-être, des nouvelles connaissances. Un vrai bol d'air frai. Noam, lui, avait d'abord crée l'effet inverse en elle. Il était le seul qu'elle avait eut envie de voir tant dit que la culpabilité la déchirait de l’intérieur. Mais elle s'était privée de sa présence, pensant à son bien être lui pour commencer. Elle avait beau se sentir mal et tourmentée, les choses étaient claire à ce moment là et puis il avait fallut qu'il débarque chez elle jouant au véritable prince charmant puis au psychopathe de première. Autant dire que Blake ne pouvait pas être plus perdue à présent.

Lorsqu'il évoquait la possibilité de l'aider à surmonter ses peurs, la jeune femme ne savait quoi répondre. D'ailleurs les éléments au dehors durent s'en apercevoir et agir en sa faveur puisqu'un énorme coup de tonnerre vint interrompre sa réflexion tant dis que l’électricité cessait de fonctionner. Décidément, il n'y aurait pas put avoir de meilleur moment. Plongée dans le noir complet, la jeune femme pouvait enfin relever les yeux sans avoir peur de croiser ceux de Noam. Étrangement cette situation qui aurait put effrayer n'importe qui redonnait de la force à la jeune femme, voilà presque deux semaines qu'elle s'était habituée à vivre dans l'obscurité totale, elle était à présent dans son élément.
Blake ne bougeait pas alors que le blond s'activait à trouver de quoi illuminer la pièce. La situation semblait inversée, tant dis qu'elle avait l'impression de pouvoir enfin respirer, lui tâtait tous les recoin à la recherche d'un objet rassurant. Cela lui laissait le temps de repenser à la proposition qu'il lui avait faite. Lui faisait-elle confiance ? Tout dépendait à qui elle était en train de parler puisqu'elle n'était toujours pas certaine de savoir s'il s'agissait d'une entourloupe ou non. Jusque là et depuis leur rencontre, elle s'était toujours fiée à son regard, celui qu'elle fuyait maintenant. Blake se privait donc d'un moyen de se rapprocher de la vérité et le noir ambiant qu'elle prenait comme une protection, ne lui faciliterai pas la tâche. Tant pis, elle resterai sur ses gardes jusqu'au levé du jour s'il le fallait.

Déterminée à ne pas se laisser tenter par la gentillesse du beau blond, Blake se laissait néanmoins surprendre lorsqu'il l'embrassait ses prévis. Il avait sorti l'arme ultime et la jeune femme aurait presque put se laisser aller tant dis qu'elle humait avec bonheur le parfum du blond. Mais elle ne se laissa pas le temps d'en faire plus ni à elle, ni à lui. Il venait de lui servir sur un plateau tout ce qu'une fille en parfait état de marche aurait put vouloir entendre. Seulement la blonde n'était plus tout à fait la jeune femme naïve que Noam pouvait connaître. Sans trop se douter qu'il était pourtant très sincère, la jeune femme préférait envoyer paître l'amoureux transis. « Tout comme tu as piétiné le miens tout à l'heure ? » lançait-elle froidement tant dis qu'elle se détachait de son étreinte en le poussant avec force. Perdue entre ses pensées, les paroles de Noam et ses faux-semblants... Elle voulait démêler le vrai du faux et peut-être aussi se défouler un peu. N'oublions pas que ce qui l'a aidé à se remettre de la mort de son frère, c'est la boxe. « Comment veux tu que je te fasse confiance quand je ne sais même plus qui tu es. L'ais-je déjà su d'ailleurs ? » Elle fixait toujours le vague, les bougies sur la table et leur flammes qui dansaient tant dis qu'elle s'offrait à cœur ouvert. C'est d'ailleurs ce qu'elle avait toujours fait avec lui, seulement jusque là ses émotions avaient généralement été alimentées par des choses positives. Blake n'avait pas encore eut l'occasion ni le besoin de déverser sa colère sur le père de son enfant. A ce stade, n'importe qui aurait put se tenir face à elle que ça lui aurait fait du bien. Mais malheureusement pour Noam, c'était tombé sur lui et il n'avait pas tellement donné de raisons à la jeune femme pour qu'elle se taise. Il avait eut beau lui dire qu'il s'agissait d'une ''déformation professionnelle'' cela n'avait pas suffit à la jeune femme pour qu'elle encaisse le choc. « Tu as réussi à me faire sentir encore plus mal que je ne l'étais alors que je pensais avoir touché le fond, pourquoi ? Pourquoi as-tu fais ça ? » A bout de nerf elle n'eut pas la patience d'attendre une réponse de la part du blond. « Pourquoi ? » criait-elle frappant de toute ses forces contre le pectoral gauche du jeune homme. Il ne dût pas sentir grand chose, étant donné sa carrure et la fatigue visible dans les coups de la jeune femme. Peu importe, le geste était surtout symbolique. Épuisée, elle laissait sa colère s'évanouir dans des sanglots incontrôlables avant de reprendre, plus doucement cette fois ci. « Si c'est tout ce qui t'importe je ne compte pas aller voir la police. Pas besoin de me dire ce que j'aimerais entendre pour que je ne te dénonce pas. » Avec les minutes, c'est tout ce qui lui était venu en tête. Il ne pouvait pas aimer quelqu'un comme elle, Blake n'était plus que l'ombre de ce qu'il avait put voir. Alors peut-être qu'il avait aimé passer une nuit avec elle mais à moins d'un coup de foudre comme celui qui les avaient contraints à l’obscurité, il n'avait aucune raison de l'aimer comme il le prétendait.

La blonde prenait le soin d’essayer son visage encore une fois trempé de larmes, de cette façon elle pensait se rendre plus... crédible. Jusqu'à ce que d'autres perles d'eau salées ne se mettent à rouler sur ses joues. « Tu n'a pas besoin de me faire tomber amoureuse de toi. Je suis déjà folle de toi depuis le premier jour. Et c'est bien ça qui fait mal. » Pour ça aussi elle s'en voulait, pour avoir laissé cet homme entrer dans sa vie par une porte laissée grande ouverte. En même temps, Blake n'était pas sûre d'avoir déjà avoué au jeune homme, d'une façon aussi claire, ce qu'elle ressentait pour lui. « Je me suis faite avoir et j'ai cru que tout ça était vrai mais je ne suis plus sûre d'y croire. Avant je me fiais à toi et maintenant je n'arrive même plus à te regarder. » Peu importe la réponse qui se trouvait dans ses yeux, elle avait peur de le découvrir. Disait-il la vérité ou était il un très bon menteur ? Dans tous les cas ça ne changerai pas la façon dont elle se sentait. Mais savoir si son amour était réellement partagé pourrait probablement lui faire un grand bien.

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Noam Sparks

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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptyDim 16 Oct - 17:40


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam & Blake


  

« Tout comme tu as piétiné le miens tout à l'heure ? » ses paroles sont du papier de verre qu'elle rappe sur mon cœur, le ton est si froid que même un iceberg serait certainement plus chaud à côté, elle me pousse, me repousse comme depuis mon arrivée, qu'est-ce qui m'avait prit de me rendre chez elle ? Au départ ça partait d'une bonne intention, connaître l'état de la jeune femme, lui apporter un plat qu'elle avait laissé devant la porte d'entrée, tout avait prit une direction que je ne pensais pas possible, et pourtant plus le temps passé, moins je reconnaissais la jeune femme ni moi-même d'ailleurs, quand j'essayais de l'aider, je ne cessais que d'aggraver la situation au point où je ne savais moi-même plus comment faire pour arrondir les angles. Ouvrir mon cœur, c'était me prendre une grosse claque dans la bouche, « Comment veux tu que je te fasse confiance quand je ne sais même plus qui tu es. L'ais-je déjà su d'ailleurs ? » elle n'avait certainement pas de pistolet entre les mains, mais ses mots c'était des balles qui ne louper pas leurs cibles, néanmoins c'était juste, elle ne me connaissait pas tout comme je ne la connaissait pas en réalité, le fait d'avoir sauver sa vie, d'être tout les deux complices de meurtres pourrait nous rapprocher quand on y songe, aurait pu seulement mais là on était vraiment à l'opposé de deux aimants, on ne s'attirait pas, ou plus en tout cas. Surtout pour la jeune femme. « je pourrais te retourner la question ma chère Blake, qui es-tu au final ? À part une institutrice ? Tu ne m'as réellement jamais donné cette chance, de te découvrir ... » lâchais-je découragé et abattu, tout les traits de mon visage ne brûlant plus de bonheur. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi on en était arrivé à cette situation là, enfin si la réponse n'était pas difficile à trouver, meurtre et disparition ne font généralement pas bon ménage quand on prévoit de former une relation sérieuse avec une jeune femme. A croire que j'étais devenu nul dans ce domaine-là, dix ans de célibat ça n'aide certainement pas, en même temps la présence d'Eva et l'amour que je ressentais pour elle n'avait pas disparu, il était toujours présent au fond de mon être, elle était mon premier amour, celle avec qui je me suis engagé devant Dieu et qui est retourné auprès de ce même dieu. Me laissant seul, abandonné sans personne, j'avais ressenti le besoin de m'éloigner des gens et même de ma propre famille, plongé dans mon deuil, dans ses projets et cette vie que j'avais imaginé, sans le père de ma bien aimée j'aurais certainement pas réagit, je me serais pas réveillé, restant plongé dans ses substances d'alcool, me détruisant à petit feu prêt à la rejoindre, si ce soir là il ne m'avait pas plaqué contre un mur, usant de ses paroles qui eurent l'effet d'un électrochoc je n'aurais pas été policier aujourd'hui, j'ignore quel métier j'aurais exercer mais certainement pas celui-ci. La vengeance m'avait nourri au plus profond de mon être, laissant peu à peu les ténèbres s'y installer, quand ce fut le jour, je n'ai eut aucune hésitation à appuyer sur la détente pour prendre sa vie, regretter serais mentir, comme je l'annonce à Blake quand j'avoue ne pas être à mon coup d'essai. C'était une nécessité pour moi, d'envoyer en enfer celui qui avait volontairement volé mon rayon de soleil, cet ange avait rejoint l'après mort, si il existe, et j'y crois sinon comment pourrais-je expliquer avoir entendu sa voix, ou quelque chose me toucher, alors qu'il n'y avait rien, pas de vent, pas d'ouverture, simplement moi. Jamais je n'ai parlé de ses visions ou de ses voix entendus ni à des gens de confiance, ni à des collègues ils auraient certainement tout fait pour me faire enfermer, mais je ne suis pas fou, je suis convaincu qu'elle est là quelque part, guettant peux-être que je tourne cette page, qu'une fois heureux elle cessera de me surveiller. « Tu as réussi à me faire sentir encore plus mal que je ne l'étais alors que je pensais avoir touché le fond, pourquoi ? Pourquoi as-tu fais ça ? » sa voix monte dans les décibels, aucun instant libre pour que je puisse dire quelque chose pour ma défense, elle tente de se faire entendre « Pourquoi ? »elle est au bord de la crise, ses poings s'abattent sur mon torse, elle ne me fait pas mal, n'arrive pas à me faire bouger de quelques centimètres mais c'est le geste qui a une importance, je lui fais mal et elle me le montre, son épiderme touche au moins mon corps même si c'est dans la violence, l'eau s'accumule dans ses pupilles et un flot de sanglot se déverse sur ce si jolie visage « Si c'est tout ce qui t'importe je ne compte pas aller voir la police. Pas besoin de me dire ce que j'aimerais entendre pour que je ne te dénonce pas. »  pense-t-elle vraiment que j'ai fait tout ça pour la tester? Pour vérifier sa capacité à garder des informations ? C'est vrai que j'avais été loin dans mon rôle du méchant flic que je joue à la perfection et qui a réussi à délier bons nombres de langues, cependant là ce n'était pas question de ma carrière, j'avais déjà bafoué tout les codes morales de mon métier, c'était bien trop tard pour me soucier de ça.  « j'ai fais l'imbécile mais je pensais que de cette manière tu te tirerais vers le haut, après tout ne dit-on pas qu'une fois qu'on est à terre on ne peut que se relever ? » ma maladresse très rare soit-elle était bien présente là, chaque mot qui sortait de ma bouche se voulait contrôlé, par peur de décevoir ou d'énerver encore la jeune femme, quand bien même c'était déjà le cas je ne souhaitais pas qu'elle garde une image horrible. « Si tu penses que c'est ma carrière qui importe t'as rien compris Blake … j'me suis plongé dans ce métier pour venger Eva en premier lieu, et parce que je n'avais que ça dans ma vie, qui m'apporte ne serais-ce une petite gratification, pour avoir l'impression d'être quelqu'un. » je soufflais doucement, trimballant ma main dans mes cheveux, faisant tournoyer une mèche autour de mon doigt « mais si avoir ce poids sur la conscience te pèse trop … tu n'as pas a t'en faire, tu n'as rien fait. C'est à moi de payer le prix. »

« Tu n'a pas besoin de me faire tomber amoureuse de toi. Je suis déjà folle de toi depuis le premier jour. Et c'est bien ça qui fait mal. »  ses larmes rendaient ses paroles encore plus sincère, encore plus touchante, c'était la première fois qu'elle avouait ressentir de tel sentiment pour ma personne, ce qui pouvait m'étonner et me déstabiliser à la fois, après tout comment pouvait-elle aimer un criminel, un homme qui comme elle finit par le dire « Je me suis faite avoir et j'ai cru que tout ça était vrai mais je ne suis plus sûre d'y croire. Avant je me fiais à toi et maintenant je n'arrive même plus à te regarder. » n'arrivait même plus à regarder, je la dégoûtais tellement qu'elle n'y arrivait plus, alors que pouvait-elle ressentir pour cet être qui était le fruit de notre acte, j'en étais le père, et il me ressemblerait certainement une fois né, si il avait la chance de naître … parce que la jeune femme lui faisait subir un stress qu'un embryon ne devrait pas ressentir, tout était de ma faute. J'étais la raison de tout ses mœurs. Finalement, Blake avait peux-être raison de me fuir, j'étais nocif, mes pas se déplacèrent dans l'appartement plongé dans la pénombre, à l'aide de ma mémoire je parviens jusqu'à la salle de bain où je m'étais dévêtu, mes vêtements étaient toujours humide mais qu'importe. Je me rhabillais du mieux que je puisse, la colère s'empara de moi, et mon poing brisa le miroir qui était certainement en face de moi. « Merde. » le tonnerre était toujours présent dans la pénombre, je rejoignis de nouveau le salon, observant le visage de la jeune femme grâce au faible halo des bougies. « Si un jour on m'aurait dit que je ressentirais de nouveau, ce que j’approuvais pour Eva, j'aurais certainement traité la personne de fou, et c'est certainement pas le fait que tu sois son ami, j'ignorais ce lien quand mes yeux se sont posé sur toi, tu as fait chaviré ce loup solitaire, et pour une fois j'avais envie d'autre chose que de passé 18 heures à boucler des criminels. » elle penserait ce qu'elle veut de moi, mais au moins j'aurais livré mes pensées les plus intimes. « j'ai toujours été sincère avec toi, on peut dire tout un tas de chose à mon sujet, un sale gosse de riche, narcissique, prétentieux pendant la majorité de ma vie je l'ai été, je reconnais, puis j'ai changé, je suis devenu un peu plus altruiste, par contre j'ai toujours été honnête, fidèle et protecteur, et en ce qui te concerne, j't'ai jamais rien caché, ou du moins tu n'as jamais cherché à me connaître. Tout ce que tu as vu c'est le Ken qu'on offre aux petites filles et dont elle rêve toute leur vie, mais je suis loin d'être ainsi, et ça ça te déplaît à toi, qu'on te dérange dans ton petit confort bien rangé, alors je vais te rendre un service, j'vais te redonner ta vie, tu n'auras qu'à m'oublier, à faire comme si jamais je n'avais exister, oublie notre rencontre, et toute cette merde que je t'ai apporté après … sauf peux être ça. » dis-je en pointant mon doigt vers son ventre arrondi avant de continuer tout en reprenant un peu mon souffle. « ça ne devrait pas être trop difficile pour toi, tu t'es déjà bien entraîné à me fuir comme la peste, ou le choléra, une maladie qui t'infecte et te tue. »[/color] la colère redescendait doucement tandis que ma main piquait doucement, j'avais certainement ouvert le derme de celle-ci en l'abattant contre ce miroir, au moins je sentais la douleur, la souffrance, autre que la jeune femme. « J'aurais jamais du venir, si un jour on te dit d'écouter ton cœur , ne le fait pas c'est des conneries. »[/color] mes pas se dirigèrent vers la porte, la poignée s'abaissa sous mon geste « si jamais t'as faim, je t'avais emmené quelques choses … si tu tiens au moins à cet enfant mange et prends soin de toi, et s'il te plaît choisi le bien, celui qui élèvera mon fils. » sur ce je m'enfonçais dans le couloir pour descendre le bâtiment, la porte franchi je tombais contre le mur, quelques larmes se joignirent à la pluie, elle était là à quelques mètres cette femme qui avait rallumé la flamme au fond de mon être … mais qui éprouvait un dégoût tel que jamais nous ne pourrions être ensemble, j'avais essayé de l'aider,  lui faire sortir ses peurs et tenter de l'aider mais elle n'en avait pas voulu. Elle m'avait jeté comme une vieille chaussette, qu'on donnerait à un elfe pour le libérer d'une méchante famille. On avait atteint le point de non retour, et il était difficile d'imaginer un changement dans cette situation, elle allait avoir mon enfant, rencontrerait certainement un autre homme, et tout comme elle je reprendrais ma vie, plongé dans ma solitude et dans la boisson pour l'oublier.




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Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. Empty
MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptyJeu 27 Oct - 13:31



Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam Sparks & Blake Stevens

Elle y était allé sacrément fort, peu être même un peu trop. Mais sur le coup, dire tout ce qui avait put lui passer par la tête lui avait fait le plus grand bien. Blake s'était débarrassée d'un poids, ce n'était certes qu'une infime partie de ce qu'elle portait sur ses épaules mais c'était toujours ça. Dans tous les cas, le soupir qu'elle poussa intérieurement fut bien vite remballé par la réaction de Noam. Il lui avait ouvert son cœur sans jouer au jeu sordide sur lequel la jeune femme avait émit des doutes. Comment avait-elle put imaginer une seconde que sa crise de nerf pourrait arranger les choses ? Il faut dire qu'elle n'avait pas vraiment prit le temps d'examiner la situation. Il y avait une manière de dire les choses et généralement, Blake était plutôt douée pour trouver la tournure la moins blessante, là elle ne l'avait même pas cherché. Entonnement, elle était allée droit au but sans détour affectueux ou même une légère prise de conscience. Elle s'était montrée égoïste et était sur le point d'en payer le prix.

Tout ce qu'elle venait de lui balancer au visage elle le pensait, y comprit le fait qu'elle n'arrivait plus à le regarder en face. La jeune femme venait tout juste de retrouver une certaine confiance, plongée dans le noir, dans cette obscurité pourtant terrifiante pour la plupart des gens, elle se sentait en sécurité. Sa seule crainte à présent: perdre ce petit confort et perdre cette assurance et le plus gros risque pour elle restait de croiser le regard du blond. Ces azurs dans lesquels elle s'était si souvent perdue représentaient maintenant une entité aussi attirante qu’effrayante un peu à la manière des fantômes chez certaines personnes. On voudrait les voir mais rien que de penser à leur présence dans la même pièce que nous, nous fait frémir. La dernière fois qu'elle avait put admirer les beaux yeux bleus du jeune homme, ceux-ci avaient complètement changé et n’inspiraient plus ni la sécurité, l'amour et le bonheur mais la peur, le mépris et la haine. C'était tout cela que Blake cherchait à présent à éviter.
Lorsqu'à ses mots, elle vit Noam foncer vers la salle de bain, elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il cherchait à faire. Pourtant il faisait exactement ce qu'elle avait attendu de lui dès son arrivé dans le bâtiment. Il fuyait, à l'image de la jeune femme qui fuyait le monde extérieur, lui fuyait cet appartement. Toujours assise sur le canapé, Blake se retourna immédiatement lorsqu'un bruit de verre brisé se fit entendre, suivi d'un juron. Alertée par ce son, elle pensait un instant à se lever et à aller voir ce qui se passait avant de se raviser. Noam avait probablement besoin d'être seul à ce moment là. Qu'il casse tout ce qu'il souhaite... Rien ne pouvait plus changer ce que la jeune femme venait de lui cracher au visage. Une bien belle erreur qu'elle commençait tout juste à comprendre tant dis que le blond arrivait poings serrés dans le salon. « Mais qu'est-ce que tu... » Tout rhabillé de ses vêtements humides, il se tenait à présent face à elle. Cependant, l'institutrice n'eut pas le temps d'en dire plus, elle avait probablement bien usé de son tour de parole. Plus de questions inquisitrices ne lui seraient accordées, c'était à son tour à lui de s'exprimer.
Il commença par lever les yeux sur Blake qui répondu à ce geste en baissant les siens vers le sol. Ce que lui avait à dire semblait bien plus rationnel et réfléchit que ce qu'elle venait de lui sortir. Et pourtant, cela semblait tout autant spontané. C'était étrange à quel point ses paroles semblaient tout droit sorti d'un livre, un bouquin encore en cour d'écriture en ce moment même. Quelques notes de poésies mêlées des mots simples mais qui faisaient toujours leur effet. La blonde ne pouvait pas faire autrement qu'écouter ce discours flatteur à bien des égards. C'était probablement tout ce qu'une femme aurait voulu entendre et peu-être un peu plus puisqu'après s'être lancé dans sa tirade, Noam ne semblait pas en avoir fini.
Mais la suite de son récit s'avérait finalement bien moins plaisant à entendre que ce qui avait précédé. Pas une des choses avancées par le jeune homme n'était vraiment fausse cependant. Blake s'était pour le moment contentée d'observer sans rien demander. Ce n'était pourtant pas faute d'être intéressée, elle aurait adoré qu'il lui raconte sa vie dans ses moindres détails. Elle avait beau savoir que les mystères étaient vitaux pour la survie d'un couple, elle voulait savoir et n'avait pu s'empêcher de lui imaginer mille et une vies avant de se rendre tristement compte qu'elle était incapable de déterminer laquelle se rapprochait le plus de la vérité. Et puis la vie s'était elle aussi acharnée contre eux, ne leur laissant pas beaucoup de temps pour se découvrir. C'était à se demander si la blonde n'en savait pas plus sur celle qu'ils avaient tué et jeté à la mer plutôt que sur Noam. Blake s'était contentée d'un emballage à moitié ouvert, sans chercher ce qui pouvait bien se trouver à l’intérieur. Elle ne pouvait le nier, c'était bien sûr le physique du jeune homme qui l'avait mené à accepter son verre et puis ils avaient entamé la conversation avant d'être consumés par ce besoin charnel et animal... Plus tard, la blonde avait regretté ses actes. Non pas celui d'avoir passé la plus fabuleuse des nuits en compagnie de Noam, mais celle de l'avoir quitté sans chercher à le connaître un peu mieux. Un regret gardé enfouit jusqu'au jour où elle avait eut la joie de le recroiser, alors elle s'était jurée de ne plus commettre la même erreur. Et puis finalement... Finalement elle l'avait une nouvelle fois laissé seul sur son bateau, lui promettant de revenir bientôt vers lui. Chose qu'elle n'a jamais fait. Et aujourd'hui elle osait l'envoyer sur les roses alors qu'il venait sagement prendre de ses nouvelles ? Il allait sérieusement falloir qu'elle se remette les idées en ordre.

Perdue entre les paroles de Noam et ses propres pensées mêlées aux souvenirs, la jeune femme marquait soudainement un temps d'arrêt tant dis que celui-ci pointait son ventre du doigt. Ses mots, quant à eux, ciblaient l'enfant qui se trouvait à l’intérieur de cette barrière censée le protéger du mal extérieur. Pourtant, tout ce qui avait put faire du mal à ce bébé pour le moment, venait de dedans. Le stress infligé par la jeune maman couplé au manque sérieux de nutrition pendant les derniers jours, l'avaient probablement atteint et affaiblit. Il suffisait de voir dans quel état était Blake pour imaginer celui de l'embryon.
Noam semblait désormais bien décidé à prendre ses distances, laissant à son tour s'exprimer son cœur avec des mots plus dures les uns que les autres. Si ceux de la blonde avaient paru douloureux, les siens à lui étaient cent fois pires. Il ne pouvait pas jouer un jeu, pas s'il partait maintenant. S'il se fichait d'elle depuis le début, il tiendrai le coup afin d'obtenir sa récompense, son Graal. Là il jetait l'éponge, épuisé de ces disputes qui ne mènent à nulle part. Blake aussi en avait marre et pourtant, elle n'avait fait qu'alimenter le feu de la colère présent entre eux. Lui se montrait à présent plus intelligent, on pouvait déjà lui accorder cela.

Les mains sur le ventre, le même geste qu'utiliserait un parent pour boucher les oreilles de son enfant lors d'une dispute, Blake osait enfin lever les yeux. La peur n'était plus là, ou du moins elle ne se faisait plus oppressante et lui permettait de penser à autre chose. Tant dis qu'il lui reprochait une nouvelle fois sa disparition, persuadé qu'elle cherchait déjà à l'éviter. C'était totalement faux et la principale intéressée ne put se retenir de contester ces propos. « Non ! Je ne te fuyais pas, seulement j'étais pas sûre que te voir soit la meilleure chose à faire. » Encore une fois, la jeune femme ne sut trouver les mots justes pour le faire changer d'avis. Tout ce temps, elle s'était sentie coupable de ce qui s'était passé et retrouver Noam dans le simple but de passer du bon temps à ses côtés lui avait semblé déplacé et surtout il ne méritait pas tout ça. Jusqu'à ce qu'il apparaisse devant sa porte d'entrée, il était ce héros, ce dieu grec qui n'existe que dans les livres. Un homme sans trop de défauts et beaucoup trop bien pour elle. Et puis finalement, il lui avait avoué qu'il se sentait bien loin de cet image de lui qu'elle avait nourrit pendant trop de temps. C'était un homme et comme tout ceux de son espèce il avait fait des choses dont il était peu fière. Mais au lieu d'apprécier son honnêteté et de comprendre enfin qu'il remplissait alors ''les conditions requises'' pour qu'ils puissent être ensemble, elle s'était acharnée sur lui comme on s'acharne sur quelqu'un qui nous fait horreur. Il avait ses torts mais elle avait franchit la ligne et lui n'avait visiblement plus envie de se battre.
Comme il l'évoquait ensuite, c'était son cœur qui l'avait guidé jusqu'ici. Imaginez un peu, il avait fallut qu'il recherche le nom de la jeune femme -probablement dans les fichiers privés de la police- qu'il élimine toutes les Blake Stevens de Savannah -Y en avait-il d'autre ? C'était un sujet à aborder un autre jour- et puis il avait du prendre son courage à deux mains pour venir frapper à cette porte, un plat à la main. Ah oui, parce qu'en plus il savait cuisiner. Et tout ça pour quoi ? Se faire recevoir comme un mal propre après avoir déclaré sa flamme à sa cruche de bien aimée... Elle qui pensait avoir été une mal-aimée de l'amour depuis toujours, n'avait jamais pensé que le problème puisse en faite venir d'elle. Une petite blonde bien trop gâtée qui en voulait toujours plus tout en faisant mine d'être modeste. Voilà l'image qu'il avait d'elle à présent. Bravo ! Il n'était pas tellement loin de la vérité quand on y pense et elle avait probablement loupé le coche pour faire en sorte qu'il pense autrement.
Il se tenait à présent près de la porte d'entrée, celle-ci était d'ailleurs déjà presque ouverte tant dis que le poids de sa main venait d'actionner la poignée. Noam jetait un ultime regard vers celle qui s'était levée quelques secondes plus tôt, lui livrant des mots tranchants qui vinrent nouer la gorge de la jeune femme. Chaque parole s'avérant plus dure que la précédente, les cinq dernières furent de loin les plus douloureuses. Blake s'était imaginé avec toute sorte d'homme depuis sa rupture avec son ex fiancé, grand, petit, brun, blond, roux... La totalité des visages qu'elle pouvait croiser en une journée faisait l'objet d'une inspection et l'élu revenait lui rendre visite dans ses rêves quand il ne finissait pas dans son lit. Mais depuis qu'elle avait fait la connaissance de Noam, aucun autre n'avait put tenir la comparaison. D'ailleurs, il n'y avait même pas de comparaison. Alors l'entendre insinuer qu'elle puisse un jour remettre son cœur entre les mains d'un autre, c'était plutôt surprenant et déroutant. Bien sûr, toute leur histoire était bien trop fraîche pour qu'elle puisse être objective à son sujet mais la jeune femme savait déjà à ce moment précis que si ce n'était pas lui, alors ce ne serait personne et que si elle le laissait partir maintenant, elle ferait une belle connerie.

Seulement c'était un peu trop tard car lorsqu'elle s'en rendu compte, l'homme avait déjà franchi le pas de la porte et refermé celle-ci derrière lui alors qu'on entendait un nouveau coup de tonnerre.  « Merde, merde, merde... » lançait-elle éclatant une nouvelle fois en sanglots. Fichues hormones. La tête entre les mains, elle entamait les cents pas, regard baissé dans tout le salon.  En plus de voir ses émotions décuplées depuis plusieurs mois déjà, elle restait perturbée par ce qu'elle avait enduré pendant ces deux semaines. « Qu'est-ce que j'ai fait ? » Perdue, tiraillée, Blake ne savait plus quoi faire maintenant qu'elle avait réussit à mettre en pièce toute sa relation avec Noam. Les larmes ne cessaient de couler sur son beau visage fatigué d'avoir tant pleuré. Si elle se dépêchait, elle pourrait peut-être le rattraper. Elle qui avait eut l’impression d'avoir enfin tout dit n'avait finalement pas livré un dixième de ce qu'elle avait en réserve. Difficile maintenant de trouver quoi dire, pourtant elle finirait bien par trouver.
Son plus gros soucis était d'abord de sortir de l'appartement. Voilà déjà plusieurs jours qu'elle s'était terrée l’intérieur de celui-ci évitant de près ou de loin tout ce qui aurait pu la pousser à en sortir. Laissant de côté le fait qu'elle soit toujours dans son pyjama, elle avança vers la porte d'entré avant de l'ouvrir. Le couloir était aussi sombre que son appartement et personne n'avait osé s'aventurer dans l'obscurité tant dit que le reste de la ville semblait enfin se réanimer à travers la fenêtre. Quelques bâtiments avaient déjà put retrouver de la lumière, probablement grâce à des groupe électrogènes ou peu importe. Le noir convenait plutôt bien à Blake, le problème était ailleurs. C'était toujours le même cependant, elle avait cette fois-ci une raison de faire un pas dehors, de sortir de son solide cocon et d’affronter le monde extérieur. D'un revers de la main, elle essuyait les larmes encore présentes sur ses joues et inspirait profondément... Les yeux fermés, elle avançait alors un pied, puis l'autre sur le carrelage de corridor. Lorsqu'elle put battre à nouveau des paupières, elle était de l'autre côté de la cloison prête à aller plus loin encore.

Dehors, elle put sentir le vent s’abattre sur son visage avec intensité laissant au passage la pluie ruisseler sur son visage. Il ne faisait pas bien chaud mais tant pis, avec un peu de chance Noam serait peut-être encore dans le coin. La jeune femme effectua alors péniblement quelques pas, lesquels la séparaient alors des marches de son immeuble. Et puis, voyant que personne d'autre n'était assez fou pour braver la tempête, elle se vit avancer encore un peu plus tant dis qu'elle tentait de se faire entendre entre deux coups de tonnerre. « Noam ! » Un coup d’œil rapide lui permit de voir que sa voiture était toujours là, c'est aussi ce qu'elle put voir en faisant volte face. Il était là, assis sur le sol, légèrement abrité par le toit du bâtiment et contre un mur.
La blonde s'empressait alors de faire demi-tour, sans pour autant s'approcher trop près de lui. Elle restait debout, sous une pluie dont les gouttes se confondaient avec ses larmes. « Tu as raison ! » criait-elle plus fort que le vent pour que ses paroles l'atteigne. « Je suis perdue Noam... Complètement paumée ! » continuait-elle de la même façon que la précédente. Dans ses yeux, on pouvait dors et déjà voir à quel point ses paroles étaient vraies. « T'as été honnête avec moi et j'ai pas sus t'écouter alors que toi t'as entendu toutes mes conneries toutes la soirée, sans te plaindre. Je suis qu'une idiote. » Enfin, le vent sembla lâcher un peu de leste facilitant une conversation pour le moment à sens unique. Blake n'en voulait pas à No', ce n'était plus tellement le pardon qu'elle cherchait. Simplement elle avait besoin de lui parler, peut-être pour le dernière fois. « Je suis pas venue pour te faire changer d'avis, mais j'ai été trop bête pour m'enfuir déjà deux fois et je ne voulais pas que ça se produise à nouveau. Si tu décides de t'en aller c'est ton choix, je te souhaiterai seulement d'être heureux avec une autre bien que cette vision me brise le cœur. » Elle dût reprendre sa respiration après cela, c'était dure de l'imaginer dans les bras d'une autre femme. Aucun égoïsme cependant, elle laisserai sa place à quiconque ferait son bonheur. Seulement d'après ce qu'il lui avait avoué quelques minutes plus tôt, elle-même était apparemment arrivée à faire vivre en lui ce sentiment qu'il avait lui-même déclenché chez elle. Rien ne laissait entendre que cela ne serait plus possible à présent... « Jusque là tu m'avais toujours inspiré de l'admiration et non du dégoût comme tu sembles te l'imaginer. Alors oui, j'ai pas compris ce qui se passait quand j'ai réalisé que tu n'étais pas exactement comme ce pseudo homme parfait que j'avais imaginé à ton effigie. Mais différent ne veut pas dire moins bien, j'ai été vraiment trop bête, j'en suis désolée. » Les mains au ciel comme en signe de reddition, elle laissait l'eau couler le long de ses bras nus gagnés par la chair de poule. Le liquide gelé lui faisait cependant du bien, celui-ci se déversait aussi vite qu'elle se confessait, la lavant de ses pêcher. Toute fois, celui qui aurait le dernier mot serrait forcément Noam, lui seul pourrait choisir la tournure que prendraient ces événements. Soirée d'adieux ou nouveau départ ?

Une mine tiraillée entre la tristesse et l'espoir sur le visage, Blake entreprenait de se rapprocher un peu plus. Ils étaient à présent aussi près l'un de l'autre que lorsqu'ils étaient en haut, sur le canapé et rien n'avait tellement changé depuis ces quelques minutes. « Tu m'as dis tout à l'heure que tu pouvais peut-être m'aider, si je te faisais confiance. Alors voilà, je te la donne. Fais en ce que tu veux. Tu peux me dire à quoi tu as pensé ou bien tu peux partir maintenant et ne plus revenir, je ne t'en voudrai pas. » Tout en ajoutant ces quelques mots, elle hochait continuellement la tête pour lui assurer que toutes les cartes étaient entre ses mains. Il avait été très loin pour l'aider et elle se sentait maintenant prête à faire à son tour un pas en avant.

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Noam Sparks

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MessageSujet: Re: Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.   Blake + Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores. EmptyVen 28 Oct - 1:38


Tu hantes mes rêves mais quand je t’appelle au secours, tu m’ignores.
Noam & Blake


  Toutes ses réactions ou ses paroles étaient difficiles à accepter, pas simplement parce que j'avais été affecté, et que je le méritais, après tout je m'étais comporté comme un sale flic pour atteindre le plus profond de son âme, pour qu'elle se batte, qu'elle arrête de se cacher derrière des excuses, sortir de sa pénombre pour affronter la vie. Si il y avait bien une chose dont j'étais sur c'est que la vie et ses difficultés étaient bien comparable à un match de boxe, c'est pas parce qu'on ne gagne pas un premier match qui faut cesser le combat. Même si on a fini par un K.O il faut remonter sur le ring, encore et encore jusqu'à être opérationnel, au point où la prochaine fois qu'on rencontre un adversaire, c'est nous qui le mettons à terre, et en sortant victorieux. Sur ma propre expérience de vie, j'ai eut affaire à un bon nombre de coup dur, ça a commencé par la mort d'Eva dont je n'ai jamais vraiment réussi à m'en remettre, déjà que c'était difficile d'avoir à faire face à la mort d'une proche je ne pensais pas que quelques années après on viendrait m'enlever ma propre sœur, Hope, en dix ans j'ai perdu les deux femmes qui avaient une place bien spéciale dans mon cœur, Hope avait la première bien évidemment, c'est avec elle que j'ai vécu mon enfance, que j'ai protéger ou du moins essayer. Puisque malheureusement je n'ai pu apercevoir son mal être la poussant dans la drogue pour s'amuser ou pour oublier, cette drogue qu'elle obtenait facilement auprès de dealer, cette merde qui lui a enlevé sa vie, qu'elle aurait du avoir, je n'arrive toujours pas à comprendre ce qui l'a pousser dans cette addiction. Je serais un menteur si je disais ne pas l'avoir fait, il est vrai que pour oublier ou avoir des visions de ma femme j'ai consommé quelques temps ses substances, mais je suis pas devenu dépendant, j'ai pas enrichi ses hommes ou femmes qui intoxiquent et prennent des vies. Parce que oui on a beau dire que chacun fait ses propres choix, qu'on ne leur met pas un couteau de la gorge, si ses produits n'étaient pas fabriqué et de ce fait, n'étaient pas vendu, personne n’achèterait ni consommerait du coup pas de mort, pas d'argent qui va dans les poches de ses criminels qui financent avec cette somme des armes pour faire la guerre, tuer des hommes, des femmes, parfois des enfants, mettre à mal un pays en organisant des attentats. Alors oui depuis je traque le moindre de ses petits revendeurs pour obtenir la tête des cartels, malheureusement les hommes en tête qui dirige tout ses petits trafics sont assez impressionnant puisque si l'homme décide de parler on le revoit plus, il se fait assassiner en prison ou se pend. Un pouvoir trop important pour des hommes qui détruisent des vies, font plonger des hommes qui travaillent pour eux pendant qu'eux vivent la belle vie, à Paris, Rome, Moscou, Miami, Tokyo et toutes villes ou pays aussi paradisiaques les uns que les autres. Perdre Eva et Hope c'était beaucoup trop pour moi, jamais en trente ans de vie j'aurais songé vivre ce genre d'étape qu'on vit un jour oui, mais pas aussi jeune, quand on est à la retraite ou en tout cas arrivé la soixantaine lorsque la vieillesse montre le bout de son nez et avec les problèmes de santé qui commence, s'aggravent, notre vie plus qu'entamé et prêt à rendre l'âme même si à cet âge là c'est assez tôt mais beaucoup moins que la vingtaine. Chaque jour passé leurs présences est une couteau qu'on tourne dans une plaie béante, elles me manquent, leurs présences, leurs gestes, leurs sourires, leurs voix que je n'entendrais plus résonner à mon oreille, ses sons petit à petit ne sont plus audibles, lointaines, finissant par disparaître, on finit par oublier l'intonation de ses êtres chers, seul les vidéos nous les remettent en mémoire, et parfois en les entendant on a l'impression de les entendre pour la première fois. 

Je me rappelle après la mort d'Eva, être allé voir les parents de celle-ci pour qu'il m'autorise à payer la ligne téléphonique de leur fille, pendant plus de cinq ans j'ai laissé plus de 3 messages par jour sur son répondeur, afin d'entendre sa voix, pour lui parler, parfois c'était pour rien, je racontais simplement ma journée, mon état d'esprit. Ce qu'il me manquait, chez elle, nos projets, ça pouvait paraître stupide mais de cette manière je continuais de faire perdurer cette jeune femme brune qui m'avait ensorcelé, qui m'avais aimé, et qui m'avait tout aussi changé. En bien, délaissant cette être présomptueux, narcissique et arrogant que j'étais, ne pensant qu'à moi-même, enfin à moi-même et à ma sœur. Elle avait su changé cette vision, j'étais devenu une version meilleure de moi-même, et depuis en sa mémoire je tentais au mieux de lui rendre hommage, ce n'était pas toujours évident, dernièrement j'étais même loin d'être cet idéal. Étrangement Blake pensait que j'étais cet homme parfait, galant, beau, riche, doux, et j'ignore quel autre qualité, elle m'avait reproché de lui avoir menti quand dans cet forêt je lui avais montré une autre facette de moi-même et encore plus dans son appartement alors que je tentais de l'aider en m'y prenant comme avec un suspect. J'avais peux être eut tord en choisissant cette manière, mais ses paroles étaient déchirant, plus j'essayais d'arranger les choses, plus elle me rendait fou, j'en avais assez alors la seule chose que j'avais à faire c'était partir. Loin d'elle puisque je n'étais que dégoût pour elle, que je n'arrivais à rien pour arranger sa situation, si ce n'est peux être l'aggraver, elle vivait avec un être dans son ventre, et ce petit ou cette petite n'avait pas à subir toutes ses émotions négatives, si j'étais responsable de cet état, autant sortir de sa vie, c'était le mieux pour elle et pour cet enfant. Comme je lui avais indiqué elle n'avait pas chercher à me connaître, elle avait préférer fuir, si la première fois je fus coupable d'être amnésique , la seconde, quand ses pieds ont touché le bois du ponton, ça venait d'elle. Avait-elle organiser tout ça, alors qu'elle m'avait ouvertement dit à très bientôt, qui était le menteur dorénavant ?

« Non ! Je ne te fuyais pas, seulement j'étais pas sûre que te voir soit la meilleure chose à faire. » ce fut la phrase de trop, les paroles aussi tranchantes que blessantes, si elle n'était pas sur de me voir ça en disait long sur ce que je représentais pour elle. Je quittais la pièce pour rejoindre la salle de bain où je me débarrassais de la serviette et du t-shirt qui semblait être un des miens, pour ré-enfiler mes propres vêtements. Je laissais mes mots sortir, sans retenu, sans trop réfléchir et sans lui laisser la chance de répondre quoi que ce soit, elle avait tout fait pour que je parte depuis le début, mais têtu et borné, je m'étais obstiné à rester ici, à tout faire pour l'aider. Néanmoins aucune de mes paroles eurent l'effet escompté, tout ce que j'avais entrepris était tombé à l'eau, elle avait peur de moi, ne désirait qu'une seule chose, que je disparaisse de sa vie, et devant autant de ressentiment à mon écart, je n'avais plus d'espoir, plus la volonté, plus l'envie de me battre pour elle. Je déposais mes dernières paroles, avant de partir, refermant la porte derrière moi. Un tas d'émotion s'était empreigné en moi, la tristesse et la colère étaient celle qui prédominer. Je n'avais pas réussi à aider la jeune femme, à la faire sortir de ses démons, même si elle avait réussi à mettre un mot sur ses peurs, Blake n'avait pas fait que ressortir ses peurs, mais aussi ses ressentiments à mon égard, levant quelque peu ses mains sur moi quand bien même sa force était en infériorité, tout ce qu'elle avait mis en place pour m'éloigner avait fini par fonctionner. Je venais de laisser tomber mes armes comme Vercingétorix à César, mais là ce n'était pas pour une guerre, malgré moi je venais d'abandonner ma chance d'être heureux, du moins c'est ainsi que je le pensais alors que la porte se refermait derrière moi. C'était sans compter que la jeune brunette descende de sa tour d'ivoire pour venir me retrouver, pourtant pas l'ombre d'une seconde je n'avais imaginer ce scenario j'allais pas tarder à quitter le sol où je m'étais assis quand elle débarqua à mes côtés toujours vêtu de son pyjama, qu'importe la tenue ce qui importait c'est qu'elle venait de franchir sa porte. Mais pourquoi ? « Tu as raison ! »  commença-t-elle, élevant la voix pour se faire entendre entre la foutre et le vent qui s'abattait sur Savannah. « Je suis perdue Oliver... Complètement paumée ! »  je n'avais pas bougé de position, mes bras croisés sur mes genoux, écoutant avec attention ce que la jeune femme avait à me dire « T'as été honnête avec moi et j'ai pas sus t'écouter alors que toi t'as entendu toutes mes conneries toutes la soirée, sans te plaindre. Je suis qu'une idiote. » je ne pouvais remettre en jeu la sincérité de ses paroles, après tout elle était descendu c'était déjà là un acte des plus authentiques, pour le moment je n'avais rien à répondre, elle avait déconné, moi aussi mais elle avait tout fait pour que je quitte ce lieu depuis le départ, tout pour que j'abandonne, quand bien même j'étais le père de son enfant et éprouver quelque chose de fort mais à la fois qui m'effrayer pour cette brunette. « Je suis pas venue pour te faire changer d'avis, mais j'ai été trop bête pour m'enfuir déjà deux fois et je ne voulais pas que ça se produise à nouveau. Si tu décides de t'en aller c'est ton choix, je te souhaiterai seulement d'être heureux avec une autre bien que cette vision me brise le cœur. » ses dernières paroles me firent sortir d'entre mes lèvres un petit rire, comment pouvait-elle songer une seule seconde que même si je quittais réellement ce lieu sans me retourner j'allais trouver une autre femme, dix ans c'était écoulé avant que je ne tombe sur Blake, quand bien même une ruée de femmes avaient rejoins mon lit, touché mon corps, aucune d'entre elles n'avaient su trouver la clé qui mène à mon cœur. C'était d'ailleurs peux-être pas une question de clé mais une question de feeling, de destin que sais-je pourquoi Stevens au lieu d'une autre parmi les milliers de femmes qui flânent les ruelles ou les bars à la recherche de l'homme de leur vie. « Pour une fois c'est pas toi qui est fuis c'est moi, mais c'est bien ce que tu as cherché depuis le début. Juste une chose, même si je pars, ne crois pas que je trouverais une autre femme avec qui je peux être heureux, j'ai testé pendant dix ans, j'suis pas resté enfermer dans un carcan, alors me souhaite pas d'être épanoui dans une vie de couple ça doit pas être pour moi. » laissant finir la jeune femme sur ce qu'elle avait à dire, la jeune femme leva les mains aux ciels comme si elle attendait le messie « Jusque là tu m'avais toujours inspiré de l'admiration et non du dégoût comme tu sembles te l'imaginer. Alors oui, j'ai pas compris ce qui se passait quand j'ai réalisé que tu n'étais pas exactement comme ce pseudo homme parfait que j'avais imaginé à ton effigie. Mais différent ne veut pas dire moins bien, j'ai été vraiment trop bête, j'en suis désolée. » elle tentait certainement de se rattraper vis à vis de ses réactions plus tôt dans son appartement, pourtant un doute persistait toujours dans mon esprit, je l'avais déçu parce qu'elle s'était imprimé au fond de son être une image de moi même semblable à Ken ou à Charmant que sais-je, comme je lui avais dit avant de quitter son logement je n'ai jamais menti, ni fait des actions qui laisser penser ça. Pourtant le fait qu'elle balance qu'elle soit trop bête et qu'elle soit désolé, je ne pu me montrer insensible, me relevant du sol en m'appuyant contre le mur.« Tu m'as dis tout à l'heure que tu pouvais peut-être m'aider, si je te faisais confiance. Alors voilà, je te la donne. Fais en ce que tu veux. Tu peux me dire à quoi tu as pensé ou bien tu peux partir maintenant et ne plus revenir, je ne t'en voudrai pas. » mon bras frôla le sien, comme nous l'étions pendant quelques secondes sur le sofa de la jeune femme, que s'était-il passé dans la tête de la jeune femme, entre le moment où je quitte son intimité et celui où elle a prit les jambes à son cou pour venir s'expliquer. Un déclic certainement puisque désormais elle se laissait corps et âme à moi-même afin que je l'aide, je ne lui montrerais sans doute pas instantanément mais j'étais heureux, qu'elle soit venu à temps me rattraper. Elle ne serait pas descendu j'aurais fait une croix sur elle, pour l'aider et tout ce que ça enveloppe, j'avais fait un pari dangereux sans même le savoir, ce pourquoi j'étais venu avait fonctionné ne restait plus qu'à continuer de l'aider. « J'ignore si ça peut marcher mais le seul moyen de le savoir c'est de le tenter, je vais faire un mystère de ma solution, tu vas juste prendre un sac avec des vêtements, récupérer le sac près de l'entrée et nous y allons. Je t'attends là, tu as maximum 10 minutes . »lâchais-je dans un ton doux mais à la fois un peu sec, pressé de quitter ses lieux pour rejoindre le port. Elle s'exécuta et je n'étais pas certain alors qu'elle avait franchit la porte d'entrée si elle allait vraiment aller au bout de ses paroles, pourtant si. Rangeant le sac de la jeune femme à l'arrière de mon siège j'installais la jeune femme avant de me mettre au volant, la capote fermait au vu du temps, les pneus glissèrent jusqu'à l'embarcadère, cet endroit même où elle avait certainement décidé en mettant les pieds dehors de ne plus me voir. On verra si cette fois-ci les choses changeront, filant à toute vitesse à l'intérieur, on était enfin en lieu sur, pour moi en tout cas. 
« Je vais prendre une douche, et me débarrasser de ses vêtements, tu peux faire pareil si tu veux. Enfin en attendant tu peux manger un morceau, j'en ai pas pour longtemps. » dis-je en m'adressant à la jeune femme avant de me diriger dans le long corridor qui me mena rapidement dans ma chambre où j'abandonnais tout les vêtements que j'avais sur moi, trop humide, on aurait pu penser que j'avais fait un bain de minuit mais non ce n'était pas le cas, loin de là. Je pénétrais dans la douche, ouvrant le robinet d'eau chaude pour me réchauffer.

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