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 hell hath no fury (quinn, #1205)

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MessageSujet: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyMer 20 Juil - 20:35


hell hath no fury
| vengeance, justice, fire and blood |

Il était tard. Trop tard. Richie revenait d'un voyage d'affaire important sur la côte ouest californienne. Il commençait à se faire un nom là-bas, un nom qu'il mettrait au service de la société qu'il installerait à Los Angeles ou San Francisco afin d'avoir la main mise sur les deux côtes des Etats-Unis. Il voyait grand. Il voulait grand. Sa réussite à Boston ne lui suffisait plus. Le trentenaire avait besoin de plus. Il demandait toujours plus. La Ambrose Company méritait d'être connu nationalement et d'aider n'importe quel client intéressé dans tout le pays. C'était son objectif et le pdg y parviendrait. En attendant, il avait hâte de rentrer chez lui, de se poser un instant dans son canapé ou de se détendre quelques instants dans sa piscine avant d'aller se coucher. Deux heures et trente et une minutes s'affichait sur le compteur du taxi lorsque l'irlandais le quitta, bagage en main. Il ne lui fallut que quelques minutes pour appeler l’ascenseur et se rendre à son étage. Les portes n'étaient pas encore ouvertes qu'il percevait déjà la musique de ses voisins. Fatigué, exténué, il ne se sentait pas d'humeur à faire la fête, à boire et fumer comme ses jeunes. Il ne rêvait que de solitude, de paix et de tranquillité. Et pourtant, ce dernier serait bien surpris par les évènements à venir...

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent. Et surpris comme jamais, Richie en lâcha ses bagages. Il voyait défiler des étudiants en tout genre dans le couloir de l'étage mais surtout entre son appartement et celui de la fraternité. Fou de rage, ce dernier se rua dans le couloir pour attraper par le col le premier étudiant qui croisa sa route. « Où est Quinn ?! » Lui hurla-t-il au visage avec un ton sec et glacial. Il était en colère. Il était si énervé qu'il en oubliait ses bagages. Il relâcha finalement l'étudiant qui tituba un instant avant de s'écrouler derrière lui. Richie continua alors son chemin toujours aussi énervé contre les théta delta xi. Il en bouscula quelques uns, rentra dans d'autres et pénétra dans son appartement avec fureur. Le spectacle qui se déroulait lui était désobligeant, atroce qu'il ne pouvait y mettre de mots. Cependant, l'irlandais ne perdit pas son sang-froid et s'avança pour se tenir debout sur la table basse du salon. Il siffla fortement. « La fête est terminée, bande d'abrutis ! Cassez-vous d'ici ! MAINTENANT ! » Il accompagna ses paroles 'un geste brusque de la main, son doigt indiquant la sortie. Son regard était noir et il se devait de trouver le coupable.

Il suivit rapidement les derniers étudiants et entra sans attendre dans l'appartement d'en face. Débauche, vice et luxure. Il savait où il mettait les pieds pour avoir déjà succomber à l'une de ses fêtes auparavant. Mais ce soir, Richie n'y faisait même pas attention. Il ne cherchait qu'une personne. Une seule et il se focalisait sur elle. « DILAURENTIS ! » Gueula-t-il. Perdant patience, il s'avança vers lui et poussa ceux qui lui faisaient obstacle. « Viens avec moi, toi. » Il le tira, violemment, le ramenant chez lui pour constater les dégâts. « C'est quoi ce merdier ? Comment t'es entré ? Et qu'est-ce qui t'as fait penser que tu pouvais t'inviter et faire ta soirée de merde dans mon appartement ? » A son tour, il lâcha son emprise de Quinn en le jetant à même le sol pour qu'il comprenne la gravité de la situation et, avec son air supérieur, le pdg le fixa méchamment.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyMer 20 Juil - 21:19


{ HELL HATH NO FURY }
( TOO MUCH ALCOHOL
WHAT'S HAPPENING? )

Depuis quelques semaines, t'avais fais un pari complètement stupide avec ta fraternité. Lors d'une soirée ou vous n'aviez, pour une fois, pas la musique à fond, ils t'avaient défié de trouver comment entrer chez votre voisin. Et comme un imbécile, t'avais même dis que vous irez fêter ça chez lui quand tu y arriverais. Et ils t'avaient fait le pari que la fête n'aurait pas lieu, ou que tu te ferais choper avant, pendant ou après par celui qui habitait à côté de chez vous. C'était stupide, parce que tu l'aimais bien dans le fond le voisin. Il faisait la fête avec vous certaines fois, même s'il était bien plus vieux, et il était pas trop chiant même si vous mettiez la musique à fond. Jusqu'à dix heures du matin, alors tu l'aimais bien. Il t'en fallait très peu pour apprécier les gens, mais tant qu'il se mettait pas dans tes pieds ça t'allait. Et puis t'avais réussi à t'introduire, t'avais trouvé là où il avait caché ses clés et t'avais posé tes basses chez lui. En bref, tu t'étais installé. Et puis juste deux heures après, deux sororités avait rejoins ta fraternité dans les deux appartements. Il y avait deux fois trop de filles pour le peu de mecs de ta fraternité, mais au fond tu t'en foutais un peu. T'avais deux fois plus de chances de te taper quelqu'un au moins.

Et vous aviez commencé votre petite fête. C'était presque habituel, mais à tes yeux c'était bien mieux cette fois. Et puis toi t'étais tranquille dans ton canapé, chez toi, un de tes bras passé sur les épaules d'une étudiante aux cheveux noirs. T'étais encore en train de boire, alors que tu venais juste de finir le troisième joint que tu fumais de la soirée, quand un des mecs de ta fraternité était venu en panique. « DiLau, faut les faire sortir et couper la musique, vite, y'a une voiture en bas, j'crois c'est le voisin. » Mais t'avais entendu seulement la moitié des choses alors t'avais fais signe que c'était pas grave. Pourtant il était totalement paniqué ce pauvre gosse, et c'était probablement le seul encore un minimum sobre. Parce que toi, DiLaurentis, t'étais complètement torché. Et défoncé en plus que ça.

Quand Richie était venu te chercher, toi t'étais en train d'embrasser ta brune. Tu t'étais dis que t'allais te la faire ce soir-là, mais il l'avait virée et il t'avait attrapé pour te ramener chez lui, en t'engueulant en plus. Et puis il t'avait lâché au sol, tu t'étais allongé et c'était tout. Tant mieux que t'étais au sol, tu pouvais pas tenir debout. Et t'avais finis par lui éclater de rire à la gueule, plus irrespectueux tu meurs. « Salut Ambrose, ça va ? » Et ça s'entendait à comment tu parlais que t'étais bourré, mais pas totalement. Tu pouvais penser encore un peu clairement, alors ça allait. Tu lui a affiché un grand sourire et t'as finis par appuyer ta tête contre le sol, posant une de tes mains contre ton front. C'était probablement ça, les effets de la drogue et de l'alcool en même temps. « Et qu'est-ce qui te fait penser que tu peux m'engueuler alors que mon propre père arrive pas à me remettre à ma place ? J'suis pas juste un étudiant, j'suis leader d'une fraternité, tu devrais t'attendre à ce que je sois un méchant garçon. » Et là c'était bien l'alcool qui parlait à ta place. Tu t'étais remis à rire à la seconde d'après avant de te relever et de pencher la tête en le regardant. Et puis t'as eu l'envie de vomir, mais t'étais encore un peu lucide alors t'es partis dans sa cuisine pour vomir. Et tu t'étais mis à penser qu'il fallait probablement pas boire autant. Bien vu, du con.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyMer 20 Juil - 23:41

hell hath no fury
| vengeance, justice, fire and blood |

Froidement, Richie regardait le gamin allongé à terre. Il ne bronchait. Il le fixait simplement. Un regard haineux, noir à en faire frémir n'importe qui. Lorsque l'irlandais était énervé, ça se voyait et il ne s'en cachait pas car il n'accordait guère d'importance aux autres et à leurs futiles réactions. Quinn éclata alors de rire, ce qui eut pour effet immédiat d'accentuer l'état dans lequel il était déjà. Le petit con était irrespectueux et ça l'amusait. Le pdg comprit rapidement qu'il était saoule, qu'il avait succombé à l'alcool et aux drogues. Sa façon de parler le trahissait. Mais le trentenaire n'allait pas passer outre. L'état avancé de DiLaurentis ne l'arrêterait pas car il n'en avait rien à battre de lui. En cet instant, seul comptait son appartement et lui-même. Le reste n'avait aucune importance. Il le regardait de haut et le contemplait dans l'indifférence la plus totale. Ce petit merdeux ne méritait aucune once de compassion. « Et qu'est-ce qui te fait penser que tu peux m'engueuler alors que mon propre père arrive pas à me remettre à ma place ? J'suis pas juste un étudiant, j'suis leader d'une fraternité, tu devrais t'attendre à ce que je sois un méchant garçon. » A son tour, l'irlandais lui ria au nez. Méchant garçon ? Vraiment ? Il ne pouvait s'empêchait de s'esclaffer face à tant d'ânerie. Cependant, il n'eut pas le temps de répliquer que son voisin se rua dans la cuisine pour vomir et immédiatement son sourire s'envola.

Torché comme jamais, Richie savait que ses ennuis ne faisaient que commencer. Le jeune DiLaurentis était peut-être le pire d'entre tous mais il en avait vu d'autres. Avec l'âge venait l'expérience et le pdg avait l'expérience des grands cons et des méchants garçons. A côté, l'étudiant n'était qu'un amateur, cherchant en vain à dépasser ses modèles. Le trentenaire s'avança donc dans sa cuisine, retirant sa veste avant de se diriger vers l'alcoolique de service qui dégueulassait son évier. Posant une main sur son épaule, il serra finalement les doigts. « Quand t'auras fini de dégueuler, faudra qu'on cause toi et moi. » Lui dit-il calmement. Il serra davantage son emprise. « Et comme je ne suis pas ton père, je n'aurais aucune retenu. Tu n'es rien. Tu ne représentes rien, hormis un petit merdeux alcoolique sans avenir qui ne trouves pas mieux à faire dans la vie que d'emmerder son voisin occupé et exténué. » Richie était mauvais et dans tous ces états. Cette surprise ne lui plaisait guère car il n'aimait pas l'idée qu'on puisse entrer chez lui sans son accord. Une vie privée est faite pour rester privée et non pas à la vue de vulgaires étudiants, prêts à tout pour s'amuser et passer une bonne soirée. « T'as voulu t'amuser ? Relever un défi ou je ne sais quelle connerie qu'un de tes amis t'a lancé dans sa plus grande stupidité ?  » L'irlandais lui donna une tape sur la tête. Il aurait pu mieux faire mais la crainte qu'il dégueule encore plus chez lui le freinait suffisamment pour éviter un autre carnage. Mais,malheureusement pour Quinn, le trentenaire était désormais d'humeur joueuse. Ainsi, il attrapa un verre, le remplit d'eau froide et le balança au visage du torché, espérant qu'une douche froide lui remettrait les idées en place. Au moins un peu. Le temps qu'il puisse déverser sa colère. Il se recula de quelques pas et l'observa avec réflexion. « Leader d'une fraternité, n'est-ce pas...  » Il marqua une légère pause et se retourna. « Pathétique... »
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyJeu 21 Juil - 0:16

{ HELL HATH NO FURY }
( TOO MUCH ALCOHOL
WHAT'S HAPPENING? )

T'étais juste en train de vomir, et le pire c'est que ton ventre te faisait horriblement mal. Quelle bonne idée de boire sans avoir rien mangé, si tu tombais malade ça allait être de ta faute à toi. Pas de celles de tes potes, cette fois. Ni celle du voisin. Et il avait parlé. Même si t'étais encore en train de gerber. Mais tu l'avais écouté, et au plus profond de toi ça t'avait encore plus blessé. T'étais déjà brisé intérieurement, mais une seule chose de plus allait complètement te détruire. Et il avait raison, c'était pour ça que ça te blessait tant. Et puis t'avais finis par ouvrir l'eau pour rincer ta bouche avec, et l'évier aussi au passage parce que t'allais pas lui faire faire ça non plus. T'étais irrespectueux, mais pas à ce point-là. Quand tu t'es redressé, t'as clairement pris une douche froide et ça a un peu plus réveillé tes sens et ta lucidité qui était endormie. T'as passé tes mains sur ton visage, et finalement t'as reculé. Il cherchait quoi exactement ? À te foutre en colère toi aussi. Tu t'étais apprêté à parler quand tu l'avais vu t'observer, et quand tu l'avais entendu parler. T'avais froncé les sourcils. Non, tu n'étais pas énervé, juste troublé. Pourquoi est-ce qu'il répétait ce que t'avais dis ? Et puis t'entendis une seule chose, juste le mot qu'il avait prononcé.

« Pathétique... » Juste ce mot avait réussi à te détruire intérieurement. Et ça s'était vu pendant une fraction de seconde, et t'avais remis le masque du parfait gosse de riche qui n'avait aucun soucis. Aucun si on ne regardait pas les bleus en dessous de ses vêtements. Tu l'avais regardé pendant un moment, tu n'avais pas parlé. À quoi bon ? Si tu l'ouvrais, tu risquais de tout lui déballer, tout tes problèmes. Absolument tout. Et le pire dans le tas, c'était que tu savais que si tu l'ouvrais, t'allais te mettre à pleurer. C'était ça l'histoire quand tu prenais pas tes anti-dépresseurs, pour pas être shooté trop rapidement. Mais t'avais finis par parler. « C'est sûr que ça doit être bon pour quelqu'un comme toi de me juger. » Quelqu'un comme lui. Parce que c'était là la partie qu'il n'aimait pas chez son voisin. Quand il avait l'air du parfait connard de PDG, exactement comme son père. Là, à cet instant, il avait l'impression de voir son père devant lui. « C'est facile de juger quelqu'un qu'on connaît pas. Pourtant c'est dingue, même si je sais que tu me connais pas, tu me fais foutrement penser à mon connard de père maintenant. Peut-être parce que lui-même il me connaît pas, qui sait. » Et là on en venait au véritable problème. Mais tu ne voulais pas vraiment étaler ta vie devant ton voisin. Parce que ce type il était un peu tout le monde à la fois. D'un côté il ressemblait à ton père, à ses attitudes de connards, de l'autre il était ce voisin génial et d'un troisième côté, il te faisait penser à ton ex. Parce qu'il arrivait à te blesser à cause de lui, probablement, parce que t'étais devenu faible.

Et t'avais entendu la musique se couper de l'autre côté, dans ton appartement à toi, et t'avais entendu un de tes potes gueuler ton nom pour essayer de te trouver. Ton nom, pas ton prénom. Et encore c'était juste le début de ton nom. Alors tu t'étais avancé. T'avais envie de partir, et t'allais le faire. « Tu sais quoi ? Je préfère largement être un petit merdeux alcoolique sans avenir, même un putain de drogué qu'être comme toi ou comme mon père. Je préfère largement ne pas avoir d'avenir et ne pas être un connard hautain qu'avoir un avenir et suivre les traces de gens de ton genre. » Et là c'était bien toi qui parlait, mais tu ne parlais pas à ton voisin. Tu parlais comme si tu parlais à ton père. Parce que ces mots n'étaient pas adressé à Ambrose, mais à Aaron DiLaurentis, à ton propre paternel. « Et si être différent de toi c'est ne rien être, alors je suis très fier d'être ce rien. » Et en prononçant ces mots, t'avais marché vers lui. Tu t'étais même foutu devant lui, et tu l'avais regardé droit dans les yeux. Parce que t'étais aussi arrogant que ça. « Et une chose de plus. Jamais personne n'a levé la main sur moi, mis à part mon père, et t'es pas permis de le faire, même pas une seule fois. » Et puis tu t'étais reculé et t'étais parti vers la porte, parce que tu voulais te barrer le plus vite possible. « Maintenant tu m'excuseras, j'ai envie de baiser. Alors je vais gentiment y aller, en espérant que l'étudiante avec qui j'étais m'attends toujours. » Tu dis, t'as pas envie d'être un connard, mais tu parles comme si t'en étais déjà un.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptySam 23 Juil - 17:13

hell hath no fury
| vengeance, justice, fire and blood |

Richie était énervé. Son séjour ne s'était pas bien passé et, par-dessus tout, il devait maintenant faire face à un flux d'étudiants torchés qui s'étaient invités chez lui grâce à ce DiLaurentis. Lui n'avait aucune compassion, aucune réflexion. S'introduire chez son voisin ne le dérangeait pas et c'était bien que m'était le pdg hors de lui. Sanguin, il se retenait de tout envoyer valser. De un parce qu'il était chez lui et de deux parce qu'il y avait déjà assez de bordel dans le coin. Alors il serrait ses poings, évitant au passage d'en envoyer un Quinn directement dans la face. Il le méritait amplement. Mais torché comme il était, ce dernier ne pourrait s'en relever. Le trentenaire restait donc stoïque en apparence alors qu'il bouillonnait intérieurement. Il n'écoutait pas vraiment les paroles de son jeune voisin. Certes, il le regardait mais il n'entendait que la moitié des mots, des brides de phrases qu'il devait remettre en ordre pour le suivre. Richie observait, silencieux et supérieur, et lorsqu'il le vit enfin partir vers son entrée, il se rua sur sa porte qu'il referma d'une main puissante devant l'étudiant abasourdi.

« Qui t'as dit que tu pouvais partir ?! Qui t'as permis ?! » L'irlandais se glissa alors entre Quinn et sa porte  et poussa le jeune éphèbe en direction de son salon en le tenant par les épaules. Ses dernières révélations le surprenaient et, bien qu'il n'avait pas tout écouté, il comprenait que les blessures du gosse étaient bien plus profondes qu'il ne l'imaginait. Alors il le gardait auprès de lui. Pour l'engueuler, pour lui faire la moral. Mais aussi pour le surveiller et pour être sûr et certain qu'il irait bien. Richie ne l'avait jamais vu dans un tel état. Jamais et il se questionnait sur les raisons de cet état pathétique. « Assis-toi. » Lui ordonna-t-il tandis que lui s'installait en face sur la table basse. Il lui attrapa le visage, le fixant droit dans les yeux pendant quelques secondes. « Qu'est-ce qui te prends, putain ? Tu t'es vu ? » Ambrose lui retourna le visage, constatant avec dégoût son état. « Tu dis ne pas vouloir être un connard mais c'est bien toi qui l'est plus de nous deux ce soir, mon vieux. Tu ne veux pas ressembler à toi... Tu ne veux pas me ressembler... Mais t'es bien parti pour être comme lui. T'es qu'un petit con et tu le sais. Tu le dis toi-même. »

Richie relâcha son emprise et posa une main amicale sur sa joue. Il se calmait. Un peu. Lui gueuler dessus maintenant n'était pas la solution, surtout vu ses révélations précédentes. Communiquer était un don pour l'irlandais et il en userait pour comprendre son voisin. Il se le devait car le laisser partir maintenant ne lui servirait pas. Il avait besoin d'une oreille attentive et d'un ami. « Qu'est-ce qui t’arrive, franchement ? Pourquoi t'agit comme un merdeux ? » Il voyait bien que Quinn ne lui répondrait pas. Un sentiment de honte pouvait souvent lier les langues. Alors Richie sortit son portable de sa poche de pantalon et mit en place le minuteur. Une minute. Soixante secondes. « Allez... Je t'accorde une minute. Une minute pour te défouler, me frapper, m'engueuler. Sors tout ce que t'as sur le cœur. Imagines ce que tu veux, que je sois ton père ou quelqu'un d'autre. Et sors moi tout ce que t'as en toi. » Il actionna alors son minuteur et les premières secondes défilèrent. Voyant que son interlocuteur ne réagissait pas, le pdg prit les devants et commença par lui donner de légères claques, de plus en plus fortes, de plus en plus violentes, tout en prononçant quelques mots bien placés tels "t'es pathétique", "regardes-toi, tu me fais honte", "t'es qu'un imbécile", "tu n'as aucun avenir". Au vu de sa dernière réaction, Ambrose se doutait qu'il partirait maintenant au quart de tour.

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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptySam 23 Juil - 19:39

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( TOO MUCH ALCOHOL
WHAT'S HAPPENING? )

Tu t'y étais attendu à ce qu'il te ferme la porte juste devant. Et ça t'avais foutu les nerfs au fond, déjà que t'étais pas loin de lui éclater à la gueule. T'étais peut-être trop impulsif, ça ton voisin n'en savait rien et heureusement. Personne ne savait vraiment ça au final, parce que t'étais toujours à afficher un sourire et à agir comme le plus insupportable des cons. Mais t'avais pas ouvert ta bouche, tu l'avais écouté et tu t'étais sagement assis. Tu l'avais regardé droit dans les yeux quand il avait attrapé ton visage. T'avais aucune honte là, et tu ne comptais pas lui répondre ou lui dire quoi que ce soit. Bien sûr que tu t'étais vu, et t'avais vu surtout la personne que t'étais vraiment derrière la carapace que tu t'étais forgée. Et t'espérais bien qu'on te prenne pour un petit con, ce que tu n'étais pas, parce qu'avec tout le mal que tu te donnais ? Il fallait bien que ça fonctionne un minimum. Pourquoi t'agissais comme ça ? Toi tu le savais très bien. Tu ne voulais pas qu'on voit que tu pouvais avoir des sentiments dans ce genre-là. Du genre de la honte, ou de la tristesse, tu voulais pas qu'on remarque que tu pouvais être blessé et tu voulais surtout qu'on se dise que t'étais incapable de gérer une entreprise aussi grosse que DiLaurentis Factory, celle de ton père. Tu voulais lui gâcher la vie, même si pour ça tu devais aussi gâcher la tienne.

Une minute pour tout lui dire ? Et si t'avais rien à lui dire alors, il y pensait une seule seconde ? Visiblement il s'était mit à y penser, mais toi t'avais pas bronché non plus. Sauf qu'au bout d'un moment ça avait commencé à t'énerver et t'avais attrapé le poignet du PDG, pour qu'il arrête de te mettre des claques. Tu l'avais regardé avec un regard noir, limite pour lui dire que t'avais envie de le tuer. Bon, à cet instant c'était un peu le cas. « Sérieusement, ça fait cinq ans que mon père m'envoie à l'hôpital en me foutant des coups de poing, tu crois que tu vas me faire réagir avec ça ? Bien essayé, mais ça marche pas avec moi. » Tu lui avais dit ça d'une manière assez sèche, qui montrait assez clairement qu'il commençait à t'énerver. Tu contrôlais pas vraiment bien tes émotions, alors c'était mauvais pour toi. Pour lui ? S'il voulait que tu parles, ça allait l'arranger un peu plus. « Depuis que j'ai seize ans j'entends que ça. J'suis pathétique, je fais honte, et je suis un petit con sans avenir. Tu crois que ça me fait encore quelque chose ? Par contre pour me traiter d'imbécile, ça tu peux te le garder, d'après les test qu'on m'a fait faire j'suis bien plus intelligent que la moyenne. » Mais tu le montrais très mal pourtant. T'étais du genre à défoncer tes propres résultats juste pour faire bonne impression dans ta fraternité, c'était juste n'importe quoi. Mais c'était comme ça de toute façon. T'avais voulu avoir de bons résultats au début de ta première année à l'université, et les Théta Delta Xi te refusaient dans leurs rangs. Donc si tu voulais rester le leader ? Tu savais bien ce que t'avais à faire.

Et puis finalement, tu t'étais relevé et tu l'avais poussé assez calmement, soupirant. « Tu sais quoi, tu me fais pas penser à mon père, non. Lui il a abandonné l'idée de me contrôler depuis longtemps. Tu me fais penser à mon ex. En plus t'as approximativement son âge. Parce qu'il pensait qu'il pouvait anticiper mes réactions et qu'il pouvait savoir comment je réagirais quand il m'a largué comme une merde sans me donner la moindre explication. » La franchise à l'état pur. Tu savais pas quoi lui dire de plus. Rien que la pensée de ton ex te foutait mal en fait. Et ça avait pu se voir. T'avais finis par reculer et tu t'étais de nouveau assis finalement. Tu pouvais déjà pas t'arrêter de penser à lui, alors si en plus tu le mentionnais ? Oui, c'était vraiment la merde, et t'en étais conscient. « T'as réussi à me décoincer, félicitations. En dehors de mes parents t'es le seul à savoir que je me suis fais larguer comme une merde et que je le vis très très mal. Content ? » T'avais eu envie de jouer les malins encore une fois, mais t'avais finis par appuyer tes coudes contre tes cuisses et t'avais mis ton visage dans tes mains. T'avais cette putain d'envie de pleurer. Et puis il te demandait de te lâcher, alors tu t'étais pas empêché de le faire.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyDim 24 Juil - 0:34

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Il attendait une réaction, des paroles qui fuseraient dans la pièce ou même des coups. Mais rien. Quinn restait indifférent. Alors le pdg décida de le secouer un peu. Gentiment puis plus violemment puisque rien ne sortait. Il le torturait aussi bien physiquement que psychologique parce que le trentenaire voulait que son voisin relâche ce poids qu'il avait sur les épaules. Puis, la rage au ventre, la gamin se rebella. Il empoigna Richie, le stoppant dans sa démarche, et le fixa d'un regard noir. Presque terrifiant. Il avait finalement réussi. Le jeune homme se dévoilait enfin comme l'irlandais l'avait souhaité. Son voisin affirmait le contraire mais sa colère, sa rage et sa tristesse ne laissaient place au doute. Il allait se confier et lorsqu'il commença, Ambrose comprit rapidement l'étendu de ses blessures. Elles étaient profondes et toujours bien accrochées. Il saignait encore de ses pertes, de cette vie qu'il disait assumer fièrement mais qu'il regrettait. Le plus vieux avait déposé une main amicale sur sa cuisse mais Quinn s'était relevé et l'avait poussé. Bien trop préoccupé par l'état désastreux du gamin, le pdg le laissa continuer mais gardait un œil protecteur sur lui car il savait désormais que tout pouvait arriver. Avec ce trop plein d'émotion, le jeune DiLaurentis pouvait craquer et quoi qu'il arrive Richie répondrait présent.

Lui n'avait pas bougé de sa place. Toujours installé sur sa table basse, il regarda l'étudiant revenir sur son canapé. Il résistait encore. Mais il était proche de gouffre. Il tentait de tenir tête mais le pdg savait qu'il ne réussirait pas à cacher sa tristesse plus longtemps. Et alors que Quinn se recroquevillait sur lui-même et que ce dernier se lâcha enfin complètement, le plus vieux passa une main délicate dans sa chevelure brune. Il laissa sa peine s'exprimer, resta silencieux pendant ce temps. La minute se termina et le téléphona sonna. Richie l'arrêta et se leva. Il se dirigea vers la cuisine, toujours sans dire un mot, servit un verre d'eau avec de la citrate de bétaïne et retourna vers le jeune homme. Il s'accroupit devant lui et lui donna le verre. « Bois ça et suis-moi. » Lui ordonna-t-il calmement. Il déposa alors montre et téléphone sur la table basse et attrapa Quinn par le bras pour l'emmener deux étages plus haut. Sur sa terrasse, prêt de la piscine. L'air frais de la ville ne pourrait lui faire que du bien. « Fais comme chez toi. » Il sourit alors, reprenant la parole quelques secondes plus tard. « Même si je crois que tu m'as devancé pour ce soir. » Enchaina-t-il avec un certain humour. L'irlandais s'allongea sur le divan et croisa les jambes en contemplant la vue de son balcon. Il déboutonna ensuite les premiers boutons de sa chemise et invita son hôte à le rejoindre. « Ca va mieux ? »

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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyJeu 28 Juil - 14:58

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( TOO MUCH ALCOHOL
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Jamais tu n'avais laissé qui que ce soit te voir pleurer. Sauf ton père, quand il te faisait pleurer de rage à cause de ses mots, trop blessants. Mais t'avais pas pu t'en empêcher cette fois. Jusqu'à l'instant où il t'avait ré-adressé la parole. T'avais encore cette envie de pleurer grandissante, mais tu t'étais dis qu'il fallait probablement que tu t'en empêches, que tu ne lui montres pas à quel point tu te sentais mal, et à quel point t'étais détruis. T'as passé tes mains sur ton visage et t'as essuyé tes larmes avant de prendre le verre qu'il te tendait, et t'as obéis et tu l'as bu. Même si tu savais pas ce qu'il avait pu mettre dedans. Et t'avais arrêté d'agir comme un petit con arrogant, tu l'avais écouté et tu l'avais suivis après ça, quand il t'avait emmené sur sa terrasse. T'avais pas ouvert la bouche une seule fois, parce que tu savais pas ce que tu pouvais lui dire. Tu savais pas quoi faire non plus, alors t'as juste avancé, et t'as regardé autour de toi. Comment il faisait pour s'y retrouver dans le labyrinthe qu'était sa maison ? Quand il a posé sa question, t'as tourné ton visage vers lui et t'as hoché négativement la tête. T'étais pas du genre à te confier, ou même à te plaindre. Et même si t'en avais besoin, au final. T'avais surtout besoin qu'on te pousse à le faire, ou quelque chose comme ça. Ou même besoin de quelqu'un qui se rendrait compte que ça n'allait pas, et sans que tu le dises. « Ouais bien sûr, ça va. J'viens juste de repenser au connard qui m'a largué alors que j'essaye de pas y penser depuis je sais pas combien de temps, et j'arrive toujours pas à comprendre pourquoi il m'a lâché comme.. » Comme quoi ? T'arrivais même pas à te répéter toi-même, parce que tu l'avais dis juste avant. T'as passé ta main sur ta bouche, et t'as soupiré en fermant les yeux. Finalement t'es allé t'asseoir à côté de ton voisin, qui s'était allongé, et t'as appuyé ta tête contre le canapé.

Puis tu l'as regardé, lui, et tu t'es demandé si tu pouvais te confier à lui. Il était bien plus âgé que toi, donc il était certainement bien plus mature. Alors t'as pas trop hésité, t'as juste soupiré une deuxième fois. Qu'est-ce que tu foutais ? « Non ça va pas mieux. J'crois que t'imagines pas comment c'est dur d'essayer d'avoir l'air heureux tout les jours, juste pour pas qu'on te demande ce qui va pas. » C'était la première fois que tu répondais franchement quand on te demandait si ça allait, et ce depuis bien trop longtemps. T'avais regardé la ville, tu regardais même plus celui à qui tu t'adressais. C'était comme si tu t'étais retrouvé en face de tes propres démons à cet instant, et t'essayais juste de t'en débarrasser. « Ça fait tellement de temps que je mens à faire croire que je vais bien qu'à force c'est limite si moi-même j'y crois. Mais c'est que des conneries. » C'était réellement que des conneries. T'avais arrêté de compter le nombre de fois où t'avais souris sans que ce soit réel, t'avais arrêté de compter le nombre de jours où tu détruisais toi-même ton futur pour faire croire que t'allais bien et que t'étais juste un ado comme les autres, et à force t'avais l'impression d'avoir toujours été comme ça. « C'est encore pire depuis qu'il m'a lâché en plus, j'ai l'impression de rien mériter. Et j'pense que personne sait à quel point ça fait mal de le voir tout le temps genre en cours, ou des trucs comme ça.. » Et puis t'avais cru intelligent de rajouter une précision en regardant ton voisin « Euhm. Mon ex, c'est mon prof. Pas un élève. ». Oui bon, t'avais pas trop à en être fier de ça. Ouais c'était ton prof, et bordel t'étais amoureux de lui. Tu pouvais pas choisir de qui tu tombais amoureux, sinon t'aurais choisi depuis longtemps de ne plus l'aimer lui, parce que ça en devenait pathétique. « Et il paraît que je suis tombé en dépression qualifiée d'extrême depuis, et mon père me fout sous anti-dépresseurs. » Et t'avais finis par mordre tes lèvres, et tu t'étais demandé si c'était vraiment intelligent de lui parler à lui. « Et tu dois certainement rien en avoir à foutre. J'me trompe ? » Dans ta tête, non, tu te trompais pas. Il avait plus de trente ans, qu'est-ce qu'il en avait à foutre des histoires d'un étudiant ?
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptySam 30 Juil - 21:17

hell hath no fury
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Avachi sur le canapé de sa terrasse, les premiers boutons de sa chemise blanche défais, Richie serait ce soir l'oreille attentive et le confident du plus jeune. Pas que ce rôle l'enchantait mais il sentait que son voisin avait besoin de sortir ses plus sombres secrets et ses plus profondes pensées. Il le lui permettait. Pour une fois, il serait cette personne avec un quasi-inconnu car, il fallait être honnête, le trentenaire ne connaissait pas Quinn, ou du moins il ne connaissait pas le "vrai lui" et il n'avait suffit que d'une simple question pour que le jeune homme s'ouvre à lui. Il ne le jugerait pas. Il ne réagirait pas. Il écouterait et ce fut la seule chose qui accomplit pendant ses minutes d'explications. Ambose comprenait dès lors l'enfer de l'étudiant, ses peurs, ses craintes et ses doutes. Il jouait les connards pour se cacher et Richie était pareil. Alors il comprenait parfaitement la situation de Quinn. Il le comprenait si bien que la révélation de sa relation professeur/élève ne le surprit même pas. Comme il se l'était dit :aucun jugement, aucun parti pris. « Et il paraît que je suis tombé en dépression qualifiée d'extrême depuis, et mon père me fout sous anti-dépresseurs. » Là par contre, il ne comprenait pas. Richie n'avait jamais aimé. Il n'avait jamais filé le parfait amour avec quiconque. Alors les sentiments de Quinn, pour lui, c'était une terre inconnue, un chemin qu'il ne connaissait et dans lequel il ne préférait pas se perdre. « Et tu dois certainement rien en avoir à foutre. J'me trompe ? »

Il tourna alors son visage vers le plus jeune et le fixait. « Je te comprends... Pour certaines choses seulement. » Il était honnête. Il l'était toujours. Il se redressa et se posa alors en face de Quinn. « Je ne pourrais pas te conseiller pour tes histoires de coeur, Quinn. Mais je t'ai promis une oreille attentive et tu l'as eu. J'aurais beau faire autre chose, je ne suis pas sur que ça te soit utile. » Sincère, il ne voulait pas donner de faux espoir à son voisin, ni être hypocrite avec lui. « C'est pas que je m'en fous. C'est juste que...  » Il hésita un instant. Parler de lui, non merci. Mais pour le coup, il ne se voyait pas expliquer autrement son détachement qu'en l'informant de sa propre histoire. « C'est juste que je n'ai jamais ressenti ça. Pour personne. » Il s'en voulait. Un peu. Vite fait. Il ne regrettait pas son manque d'expérience en l'amour. Cette chose qui faisait vibrer des cœurs et qui les brisait la seconde suivante. Quinn n'était qu'un exemple de plus parmi des milliers et Richie se refusait de ressentir ça pour être aussi bas et dépressif ensuite. "Amour, à mort", se disait-il et il n'avait pas complètement tord.

Contemplant la tristesse dans les yeux larmoyant de l'étudiant, le pdg prit la décision de le refaire sourire, de ranimer cette joie qui le qualifiait à l'accoutumée. Le voir dans cet état pathétique - car tel était le cas - le touchait. Il ne savait pas comment. Il ne savait pas pourquoi. Mais un Quinn dépressif et triste ne l'enchantait guère. Ainsi, il se leva tranquillement et attrapa alors soudainement son voisin pour rapidement le balancer dans la piscine. Il n'en avait rien à foutre qu'il soit habillé. Ce qu'il voulait avant tout c'était de le voir sourire, de l'entendre rire. Et, sans même attendre plus longtemps, Richie s'empressa de rejoindre DiLaurentis et plongea tête la première dans cette eau turquoise pour nager jusqu'à lui. Émergeant devant lui, il le regarda un instant tandis que sa chemise blanche mouillée laissait transparaître le torse de l'irlandais et sa musculature. « Ne sois pas triste... » Lui dit-il. « Je serais toujours là pour te remonter le moral... »
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyMar 2 Aoû - 13:38

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Il avait jamais ressentit ça pour personne, et tu te mettais à penser qu'il avait de la chance. Malgré tout les bons moments que t'avais passé, où t'avais été heureux, où t'avais réellement souris. Rien de tout ça ne valait le coup par rapport à la douleur que tu ressentais maintenant, alors tu l'enviais un peu, le PDG. Même s'il n'y avait rien à envier, parce que c'était bien mieux d'avoir ressenti ce genre d'amour au moins une fois dans sa vie. Tu n'avais pas fais attention quand ton voisin s'était levé, jusqu'au moment où il t'avait soulevé. Comment il arrivait à faire ça déjà ? Parce que t'étais lourd, fallait pas déconner. Et puis il t'avait jeté dans la piscine, ce con. T'étais habillé, mais genre complètement, il avait craqué ou quoi ? Bon au moins il y avait un bon point, il t'avait enlevé absolument toute la tristesse qu'il y avait dans ton corps. Là t'étais juste un peu choqué, rien de plus. T'avais regardé ton voisin qui avait sauté habillé dans la piscine aussi, et tu l'avais regardé avec un air plus que choqué. Et puis t'avais haussé les sourcils à ses mots. Ah ouais, tu voyais ça. « T'as de la chance que j'ai pas mon téléphone sur moi, sinon je t'aurais noyé là, maintenant, tout de suite. » Et puis t'avais affiché un léger sourire pour lui faire comprendre que c'était sincère, ça. T'avais laissé ton téléphone chez toi. Heureusement, parce qu'il avait coûté cher. Et parce que comme un con t'avais pas enregistré les photos de Dereck et toi que t'avais dans ton portable ailleurs que sur le téléphone lui-même.

Et puis t'avais regardé ton voisin, d'abord son visage et puis t'avais descendu ton regard sur le corps de ton voisin, et t'avais détourné le regard quelques secondes après. Dans ta tête il y avait eu comme un gros bug. Cerveau.exe a cessé de fonctionner. Et puis t'avais reposé ton regard sur le visage de l'homme en face de toi. Est-ce que pour une fois tu pouvais arrêter d'être attiré par des types qui ont presque 15 ans de plus que toi ? « Merci pour ça. J'ai été un véritable enfoiré avec toi et toi tu.. Juste merci. » C'était un miracle. Ou alors t'étais redevenu bourré, c'est bon ? T'étais déchiré ou complètement torché ? Parce que toi, remercier quelqu'un ? C'était un miracle, ouais. Et pourtant t'allais très bien, rien ne faisait dérailler tes pensées. Sauf peut-être le fait que t'ai un Richie super sexy et trempé devant toi. Sérieusement, tu venais de lui dire que tu couchais avec un de tes profs, qui avait presque son âge en plus, et il se mettait comme ça devant toi ? Il avait pas l'impression que c'était dangereux comme idée ? Et puis t'avais posé tes mains contre lui et tu l'avais poussé en arrière légèrement. « Par contre c'est une mauvaise idée de te foutre comme ça devant moi, alors que je viens juste de te dire que j'ai l'habitude de coucher avec les mecs qui ont au moins dix ans de plus que moi. » Et t'avais penché la tête après avoir prononcé ces mots. Ouais, c'était sans réfléchir au final. Tu disais ce que t'avais dans la tête, rien de plus. « Sauf si t'as fais exprès pour ça. Ce qui en soit serait.. Intéressant. » Là par contre t'avais pas à essayer de cacher que ça t'intéressait vraiment. Bah ouais, parce que par la faute de ce con, ton plan cul de ce soir s'était certainement barrée, vu le temps où il t'avait séquestré cet imbécile-là. Donc il fallait bien qu'il la remplace, cette nana, non ? À tes yeux, si. Si, ça aurait été même très logique qu'il le fasse.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyMer 3 Aoû - 15:51

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Il le remercia. Difficilement. Mais ces mots furent prononcés. Il avait été un enfoiré, un véritable connard mais Quinn avait su s'arrêter pour ne pas s'attirer les foudres de son voisin. Il avait eu raison car l'irlandais pouvait être tout aussi con que lui, voire pire encore. C'était surprenant, presque impossible, mais l'étudiant avait su amadoué le trentenaire. Sans pitié, ni jugement, Richie plongea ses yeux dans ceux du plus jeune tandis que ce dernier posait ses mains sur lui et le poussait légèrement. Que diable avait-il en tête ? « Par contre c'est une mauvaise idée de te foutre comme ça devant moi, alors que je viens juste de te dire que j'ai l'habitude de coucher avec les mecs qui ont au moins dix ans de plus que moi. » Une mauvaise idée, réellement ? Richie n'était pas d'accord car pour faire sortir peine et chagrin, il avait tout un tas de solutions à lui proposer mais celle qui l'animait actuellement supposait d'être proche, bien trop proche. « Sauf si t'as fais exprès pour ça. Ce qui en soit serait.. Intéressant. » Un sourire charmeur se dessina sur le visage du pdg et pour appuyer les propos de son voisin, il déboutonna entièrement sa chemise. Lentement, un bouton après un bouton, tout en fixant ardemment le jeune homme qui lui faisait face, son objectif étant de lui faire oublier ses craintes et tristesses pour un instant de tendresse plus ou moins bestial. N'attendant pas plus longtemps, Ambrose s'approcha de l'étudiant et l'embrassa fougueusement en le poussant lui-même contre le rebord de la piscine. Mêlant sa langue à la sienne dans un baiser passionné, Richie déposa ses mains sur les hanches du jeune homme et le força à se coller à lui.

Son corps contre le sien, il recula ses lèvres de celles de Quinn et le fixa un instant. Il retira alors complètement sa chemise et la balança par-dessus l'étudiant, lui offrant son torse musclé et poilu sans retenu. « Intéressé ? » Demanda-t-il finalement avec un ton malicieux, presque mystérieux, et dont le désir pouvait transparaître à travers ce simple propos. Cependant, Richie n'en avait pas encore fini. D'humeur joueuse, il s'écarta subitement de l'étudiant en nageant quelques mètres sur le dos sans pour autant le lâcher des yeux. Il le voulait. Il le désirait plus que tout maintenant qu'il le regardait comme un amant potentiel. Un amant qu'il comblerait cette nuit avec plaisir. Mais pour le moment, l'irlandais voulait jouer, assouvir quelques pulsions avant de se laisser bercer par d'autres. Ainsi, il retira ses chaussures, déboutonna son pantalon qu'il retira également et balança sur sa terrasse. Vêtu de son unique boxer, Ambrose finit par se déshabiller entièrement, lançant alors son sous-vêtement sur Quinn. Il l'aguichait. Volontairement. Espérant que ce dernier succomberait à ses charmes, à ce corps nu qui lui faisait face. La nudité n'avait jamais été un problème pour Richie. Il dormait nu, nageait bien souvent nu dans cette piscine et pouvait même sa pavaner dans le plus simple appareil sur les étages de son appartement. Il aimait son corps et appréciait qu'on le regarde. Alors il ne se gênait pas pour le montrer. « Je perds patience, monsieur Dilaurentis... » Lui avoua-t-il alors qu'il nageait un peu. « A moins que vous ne souhaitiez pas baiser ce soir. Mais d'après vos propres mots, je croyais que vous aviez l'intention de prendre votre pied alors autant le faire en bonne compagnie plutôt qu'avec une ivrogne sans doute déjà lassée de vous attendre. » Il sourit, fier de sa tirade, et plongea finalement sous l'eau pour rejoindre son invité.
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MessageSujet: Re: hell hath no fury (quinn, #1205)   hell hath no fury (quinn, #1205) EmptyMer 3 Aoû - 18:54

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T'avais terminé de parler, et puis t'avais vu son sourire. Oups. C'est le premier mot qui te traversait l'esprit. Ton regard avait dévié sur ses mains qui déboutonnaient sa chemise trop doucement à ton goût. Mais t'étais en train de foutre quoi, là ? T'allais vraiment te taper ton voisin ? Bon, soit. Il était plutôt pas mal, il s'était pas fait lyncher par la nature et sa voix était putain d'excitante, mais quand même quoi ? T'étais en train d'y réfléchir en soit. Est-ce qu'il n'allait pas te ressortir cette histoire plus tard ? Franchement t'espérais pas. Parce que bon, d'accord, t'étais vraiment intéressé, mais tu flairais bien le piège. Et puis tu t'y étais pas attendu mais t'avais senti ses lèvres contre les tiennes. Quinn.exe a cessé de fonctionner. Après le cerveau, c'était ton corps entier qui refusait de répondre. Tu l'as senti te pousser contre le bord de la piscine, et puis t'as finis par poser tes mains sur ses épaules, et sans que tu comprennes pourquoi il a reculé. Il était déterminé quand il voulait quelque chose, définitivement. T'as hoché la tête à sa question et t'as mordu tes lèvres. T'étais clairement en train d'essayer de remettre tes pensées en ordre, c'était compliqué pour toi de parler ou d'agir en plus de ça. Alors comme ça le PDG voulait vraiment se taper un gosse de ton âge ? À chacun son délire après tout, t'avais rien à dire toi vu que tu faisais pareil, mais dans l'autre sens au final. Et tu l'avais regardé se déshabiller, assez attentif à ce qu'il faisait. La seule chose qui t'avais gêné, c'est quand il t'avait jeté son boxer dessus. Tu l'avais directement enlevé et envoyé plus loin. T'étais pas du genre à être gêné par la nudité normalement, mais là c'était quand même gênant à tes yeux. Tu t'étais pas dit une seule fois avant que tu verrais un de ces jours ton voisin plus que sexy à poil, et pourtant. Lui visiblement, ça le gênait pas.

T'avais froncé les sourcils à ses mots, et tu l'avais regarder plonger et revenir vers toi. Quand il était sous l'eau, toi t'avais enlevé ton haut, et puis tu l'avais attiré vers toi sans réfléchir une seconde de plus quand il avait émergé. « Je devrais peut-être aller chercher une bonne compagnie alors, plutôt que de rester là. » L'arrogance est de retour. Au moins il pouvait savoir qu'il avait réussi à te remonter le moral de cette façon-là. Tu réfléchissais même pas à ce moment. Ni à ce que tu disais, ni à ce que tu faisais. Pour preuve, t'avais enlevé ton haut alors qu'il cachait tout les hématomes et les marques de coups que t'avais. Et t'avais presque oublié ça, d'ailleurs. « M'appelle pas monsieur et me vouvoie pas, ça m'énerve, abruti. » Toujours aussi sympathique qu'avant. Et t'avais posé tes mains au niveau de ses côtes, et tu l'avais tiré contre toi. T'étais pas du genre à agir de manière aussi peu pensée, habituellement, mais là c'était différent. Tu ne savais pas vraiment en quoi, mais ça l'était. Peut-être parce que c'était ton voisin, et que c'était la première fois que tu faisais quelque chose sans sentiments en ressentant un désir aussi puissant. Et puis déjà comment il avait fait pour te faire brûler de désir comme ça ? Jamais personne n'y était arrivé. Enfin si, Dereck, mais lui il y arrivait toujours et beaucoup plus fort que ça. « Si tu perds patience, tu devrais peut-être songer à t'occuper d'un peu tout toi-même. Parce que moi, j'attends. Et je suis relativement patient. » Tu le cherchais peut-être un peu trop là, en passant une de tes mains de ses côtes à son torse, à ses abdos, et tu descendais plus bas avant de remonter le contact de tes doigts. Ouais, tu le cherchais un peu trop.
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