darcy + when stars were young and your atoms scattered

Votre blague de prédilection ? maybe Jesus was gay the whole time and was actually saying “ah, men”. Autant dire qu'il n'a pas fait mouche en le disant durant un repas de famille (mais obviously, son but n'était pas tout à fait d'amuser la galerie ; plutôt de l'agacer).
Votre technique de drague? regards, effleurements, danses partagées ; Darcy ne drague pas vraiment, et pour cause, il n'est pas adepte de coups d'un soir. l'intérêt se construit au fil de nombreuses rencontres, alchimie immédiate ou engueulades épidermiques. c'est du cas par cas et il a besoin de plus qu'une apparence : il lui faut l'adrénaline, la tension, le manque, l'addiction, pour céder au péché de la chair.
Votre alcool favori? un haussement d'épaules serait la réponse la plus adéquate. Darcy peut savourer une bière Sam Adams entre amis et l'apprécier plus pour la compagnie que pour l'alcool lui-même ; une sangria plus pour se rafraîchir que par réel intérêt pour le goût. Il est une vraie fillette, avec sa préférence pour les liqueurs onctueuses, sucrées, et sa réticence vis-à-vis des alcools forts, dont il n'avale un doigt cul-sec que lorsqu'il est préoccupé.
Votre tenue fétiche? smart-casual, décontractée et élégante, adaptée selon la situation. Chino ou denim, chemise, veste, blazer ou pull à mailles, brogues ou boots.
Le petit déjeuner parfait? deux cafés pour se booster pour la journée. Et quelques heures plus tard, quelques cookies pour se caler jusqu'en fin de matinée.

- SHAKE YOUR HAIR, HAVE SOME FUN  
i'll be good, i'll be good and i'll love the world, like i should ◢ mère morte en couche, père adoré coffré pour fraude ; à six ans darcy a été arraché à sa vie, jeté dans le système, et n'a plus entendu parler de son géniteur. il a connu quelques foyers d'accueil avant d'être adopté par les Rowe à ses huit ans. Famille aimante, lourdes attentes ; il était la conséquence de longues années de tentatives échouées et ils étaient affectueux tout en maladresse, bonheur fébrile, peur de mal faire. Très appliqués, soucieux de son bien-être, pieux également. Ils voulaient lui inculquer tant de chose - la foi en Dieu, en cette nouvelle cellule vers laquelle Il l'avait guidé. Là était le problème, peut-être : il n'avait pas demandé à perdre ses parents pour arriver ici, lui. Alors pourquoi Dieu lui aurait-il imposé cette voie-là ? Dubitatif et méfiant, Darcy a eu du mal à s'accoutumer à eux.

my past has tasted bitter for years now ◢ il a fallu plusieurs années à Darcy pour s'apercevoir que son vrai père n'était pas le héros de ses souvenirs, mais un arnaqueur doublé d'un brillant faussaire. Aucune gloire dans les vastes escroqueries - certaines impliquant des comparses, d'autres des agressions - qu'évoque son nom. Changer d'identité lui a au moins valu de ne pas être constamment associé à ces souvenirs, et si être arraché à cet homme l'a d'abord révolté, l'anonymat a été une bénédiction lorsqu'il a été véritablement en âge de comprendre les véritables implications de l'histoire.

you did not wake up today to be mediocre. ◢ c'est un peu le mantra qui a rythmé sa vie, soufflé par la voix tantôt ferme tantôt cajoleuse de sa mère adoptive, puis par celle inflexible de mr Rowe. Existence jalonnée d'exigences ; travailler plus, toujours, étudier plus, encore, être les meilleurs, s'en sortir à tout prix - pression permanente à laquelle Darcy était imperméable au départ, mais qui a fini par l'étrangler et le pousser aux efforts après l'arrivée d'un nouveau bébé, d'un enfant biologique qui a rendu sa position précaire. Il a finalement atteint les objectifs fixés : brillantes études, métier respectable, renommée à la hauteur des critères élevés du couple.

you're only flaw, you are flawless ◢ ceux qui connaissent personnellement les Rowe ne s'étonnent pas vraiment d'en voir la progéniture froncer le nez quand on fait plus qu'effleurer le sujet de l'homosexualité. Darcy sait pertinemment que s'il éprouvait un jour le moindre doute ou ne serait-ce qu'une once de curiosité à propos de son orientation, il écoperait inévitablement de diatribes furieuses, de sermons massifs et de litanies de prières, pour finalement être traité en pestiféré jusqu'à se raviser. Avec la garantie d'en voir perdurer les stigmates, connaissant ses parents et leur tendance à ressortir les cadavres de leur placard à la moindre incartade.

"follow your passion" is crappy advice. ◢ durant ses quatre années de high-school, il a participé au journal du lycée, au club de photo et à un club sportif. Darcy, de nature, est un nomade et un amoureux des découvertes, un adepte de sensations fortes, préfère les deux roues et les sauts en parachute au confort des voitures et à la tranquillité des aprèm à domicile. Gamin et ado, il rêvait de devenir photoreporter, de courir les terrains qu'ils soient ou non hospitaliers, d'immortaliser des scènes tantôt mirifiques tantôt sordides - de celles qui marquent les esprits et qui forcent les hommes à prendre conscience du monde qui les entourent. Honnêtement, il ne sait pas trop quand il a abdiqué pour embrasser le choix de carrière imposé par ses parents. Quand il est devenu cet homme rangé et routinier ne répondant qu'à la devise métro-boulot-dodo. C'est sans doute arrivé au cours de son cursus universitaire. Au final, Darcy a accepté sa carrière parce qu'elle lui offrait au moins la sensation d'être utile aux autres. Depuis son retour à Boston, cela dit, il se sent un peu plus lui-même, un peu moins obligé de se prétendre parfait, hormis en présence des parents. Il a retrouvé de vieux potes, rompu quelques-unes de ses habitudes d'esclave du travail, réappris à vivre.

hands of gold aren't always cold ◢ fils prodige, Darcy s'est lancé en P1 à 16 ans à Harvard. Ont suivi 6 ans d’études médicales, cours et concours ayant abouti sur 5 ans d'internat. Il a donc consacré 11 années de sa vie aux études, parcours brillant qui lui a valu un poste d'interniste (diagnosticien). Une erreur considérable, dite de jeunesse, aurait pu faire avorter sa carrière. étouffée pour le bien de la réputation de l'hôpital, elle lui a valu un départ (forcé) discret en 2009. Mais pistonné par un excellent mentor, il a décroché une place au Massachusetts General Hospital.

guess the loneliness came knocking ◢ C'était comment, Harvard ? A ça, il répond toujours excellent. Temple de savoir et monde d'opportunités. Et c'est vrai. Ce qu'il passe sous silence, ce sont les zones sombres de la première année. Il était habitué à ce que l'apprentissage soit aisé, avait été un ado turbulent et dissipé puisque la réussite lui venait sans effort ; n'avait sérieusement eu à plonger le nez dans les bouquins que quelques années avant d'intégrer la prestigieuse université, pour se dépasser et décrocher la place tant convoitée. Mais Darcy avait toujours eu une vie sociale et il a été déboussolé. Trop jeune, attachement à des valeurs impopulaires, niveau élevé et nécessité de se démarquer parmi les brillants background des étudiants qui l'entouraient alors qu'il n'était personne. Il n'a mentionné à personne le bizutage cruel et la mise à l'écart, a seulement tenté par deux fois de convaincre ses parents de lui permettre de changer d'établissement. Face à leur refus catégorique et à l'absence d'investigations de leur part pour connaître les raisons de son mal être, il s'est réfugié dans ses études en attendant que le reste se tasse, et les années suivantes se sont avérées moins pénibles socialement parlant.

rebel without a clue. ◢ sa mère lève les yeux aux ciel en affirmant qu'il est retombé dans l'étape du non par laquelle passent les gosses en bas âge. Et quelque part, c'est peut-être vrai : le premier réflexe de Darcy depuis quelques années est d'entrer en conflit avec les requêtes de sa famille d'adoption ; sans doute parce qu'à force de se heurter à un mur lorsqu'il comptait sur eux, il a fini par se braquer. Question conscience, il a le cul entre deux chaises : il oscille entre un attachement au libre-arbitre assorti d'une soif de liberté farouche et des préjugés bien ancrés que ses parents martèlent avec insistance lorsqu'il se retrouve en leur compagnie. Il joue l'indifférent et semble n'en faire qu'à sa tête, on le dit de nature rebelle, ayant un gros problème avec les interdictions, et il leur en a fait voir de toutes les couleurs à l'adolescence... mais force est de constater qu'ils ont en fait le don de le faire culpabiliser et tout remettre en doute. S'il est apte à claquer la porte, il n'en demeure pas moins qu'il finit systématiquement par se conformer de façon indirecte, détournée, involontaire, incontrôlée. S'en suivent bien sûr les inévitables c'était voué à l'échec, on te l'avait bien dit, mais c'est en fait un cercle vicieux : ils critiquent - il se tire une balle dans le pied - ce qui leur donne raison.

nobody said it was easy. ◢ il est récalcitrant à se plier aux normes de sa famille, mais peine à s'en défaire. Sa carrière n'est pas une vocation mais il s'y consacre corps et âme, se met une pression incroyable de peur de ne pas être à la hauteur. Son mode de vie est dans la moyenne, sans plus, mais il s'échine à gagner suffisamment d'argent pour répondre à leurs attentes, avoir de quoi s'offrir le luxe dont il ne profite même pas. Il est persuadé que les associations caritatives sont souvent de vastes arnaques, mais est membres de plusieurs d'entre elles. Il n'est pas indécis, mais évalue trente-douze possibilités avant d'arrêter une décision. Il n'est pas maniaque, mais ne supporte pas le désordre. Il n'est pas perfectionniste, mais l'asymétrie le perturbe. Il adore le sport et la photo mais n'y consacre pas sa vie (l'échec dans un domaine qui le passionne lui semblerait encore plus cuisant). Il déconseille les excès mais fume comme un pompier. Comme bien des humains il est fait de degrés et de paradoxes, et il a une incroyable propension à se compliquer l'existence.

take a sad song and make it better. ◢ (2009) il a été marié, étape brève mais intense. Il était, à l'époque, interne et affecté au service correspondant à sa spécialité : les diagnostiques. Et elle, Jude, elle était... captivante. Aucun spécialiste n'était parvenu à mettre un nom sur ce qui la rongeait, avalanche de symptômes et dégradation irréversible de l'ensemble du système. Très vite, elle est devenue le dossier sur lequel une armée d'étudiants planchaient jour et nuit et Darcy s'est prêté au challenge, passant plus de temps à son chevet que nulle part ailleurs. Il ne s'attendait pas vraiment à se prendre d'affection pour elle. A voir le pari devenir une affaire personnelle. Le sablier du temps, un ennemi mortel. "Tu vas me dire un jour que je te plais ou tu comptes me laisser crever sans jamais l'avouer ?", qu'elle a fini par demander, et tout a basculé. Leur relation était supposée rester secrète, pour ne pas mettre à mal sa carrière, mais voilà - elle souffrait et l'acharnement médical imposé par ses proches, incapable d'accepter l'idée de la perdre, tournait à la torture. Lorsqu'elle a fait entendre sa volonté de mettre un terme aux traitements et de mourir loin des murs de l'hôpital, ils ont engagé une procédure pour la faire déclarer inapte à défendre ses intérêts et devenir mandataires, responsables des décisions concernant ses soins. Darcy l'a épousée en partie pour lui offrir une porte de sortie. D'un point de vue professionnel, c'était scandaleux, et ils ne sont pas passés loin de la catastrophe lorsqu'il a signé la décharge qui a permis à Jude de quitter l'hôpital. Mais tout au long de leur "lune de miel", alors qu'il lui offrait enfin l'occasion de voir le monde, elle n'a cessé de faire parvenir à sa famille de longues lettre expliquant ce qu'elle ressentait - qu'elle était reconnaissante pour leurs efforts, mais prête, et heureuse. S'ils se sont calmés, l'enfer de Darcy a été de s'efforcer de garder le sourire en la regardant décliner, de limiter sa souffrance sans rien pouvoir faire pour la stopper, tout en faisant parvenir à la famille laissée derrière des clichés de leur fille découvrant de nouveaux horizons. C'est après cette affaire qu'il est rentré à Boston, pour achever ses études et travailler dans un nouvel hôpital.

like a car crash. ◢ ses relations sont instables. Le mariage est un idéal qu'il n'arrive plus à envisager; alors qu'il souhaiterait avoir des enfants. Le problème est que, s'il ne craint pas de s'attacher à une femme et est capable de faire son possible pour en conquérir une si elle lui plait réellement, il est moins capable... de la garder. La vie en concubinage finit toujours par lui peser sur la conscience. Entre malaise grandissant et pression désapprobatrice de la part de ses parents, il lutte un temps, tente d'éviter le naufrage et de s'émanciper, se refuse à rompre pour eux, mais finit tôt ou tard par tout faire foirer lui-même. Comme pour le reste, au fond.

error #404. ◢ C'était il y a quelques mois à peine - mai 2016. Un diagnostique erroné qui a conduit à une intervention ayant coûté la vie à un patient. Darcy est conscient de ses torts - aptitudes et capacités d'observation réduites par l'épuisement, il s'était trop longtemps privé de sommeil en se contentant de "remontants" pour tenir le rythme, et est passé à côté de détails importants durant les investigations de l'équipe. Orgueil ou dévotion à son travail ? Lui-même ne saurait le dire, et d'aucun dirait qu'il n'est pas le seul à blâmer, que ses collègues avaient leur part de responsabilité, que le patient (comme tous les autres) a fait de la rétention d'informations... mais Darcy reste catégorique : il aurait dû voir. Il a cette mort sur la conscience, parce qu'il a demandé l'intervention qui s'est avérée fatale. Il garde un souvenir cuisant des mines défaites des proches tandis qu'ils s'entendaient servir un glorieux mensonge voué à protéger la réputation de l'hôpital. Et il culpabilise trop désormais, perd confiance en son jugement ; loin de s'épanouir au travail, il tente de plus en plus de se défiler lorsque des décisions doivent être prises et l'angoisse est son lot quotidien, au point qu'il se gave de comprimés supposés l'aider à se détendre.

cheap thrills ◢ il mange n'importe comment. Ses placards regorgent de nouilles instantanées, son frigo d'une variété de plats pré faits, son congélo de surgelés.Des merdes réchauffées, comme sa vie, mais tant que c'est bon au goût, pourquoi se plaindre ? A en croire les examens subis lorsqu'il était gosse et renouvelées régulièrement, il est supposé surveiller son sucre et y aller mollo sur le gras. Mais les Rowe ont tellement pris ces avertissements au pied de la lettre qu'il a fait une overdose à force de restrictions. Alors "il recommencera demain" à faire attention ; pour l'heure c'est soirée fast-food.

climb the walls ◢ son cv est long comme un bras, et pour cause : il a fait de tout en terme de petits boulots, par nécessité (pour contribuer au financement de ses frais de scolarité). De quoi combler, en dépit de l'épuisement, ses envies de découverte, de nouveaux tests. Six semaines en tant que creamer par-ci, promeneur de chiens par-là, en passant par "voix" de la gare de train ou d'une station radio, verbicruciste, cobaye de laboratoires, client mystère... Large panel d'expériences qui l'a poussé à côtoyer tous types de personnes et qui s'avère utile dans l'exercice de son métier.

gen C ◢ Darcy est "connecté" h24, téléphone greffé au bras. Réseaux sociaux, pour se tenir informé des actualités (il refuse de l'admettre, mais c'est un héritage de l'obsession de sa mère adoptive pour les news) ; mais surtout constamment en recherche de nouveautés concernant la santé. Recherches, découvertes, épidémies, traitements novateurs, technologies et applications du moment favorisant le suivi d'un patient... il potasse à toute heure du jour ou de la nuit, dès que retentit une notification.

turn our golden faces into the sun ◢ au fond, il reste un peu de Grey en Darcy, voire même un peu beaucoup. Dans son sourire espiègle, dans son âme d'aventurier, dans son souci instinctif du bien-être d'autrui, dans les impulsions altruistes que les facettes plus calculatrices, méfiantes, distantes de son caractère n'ont pas réussi à gommer.  

you see i'm overdue, i'm in a rabbit stew ◢ rarement inactif, souvent en pleine course. Du fait de sa spécialité Darcy se rend disponible en quasi permanence - il est célibataire après tout, marié à son emploi, et il n'est donc pas rare qu'on le contacte pour un remplacement, qu'on lui propose les horaires les plus déplaisants. Il n'aime pas le retard et se presse donc toujours pour être irréprochable dans ce domaine, même quand il reçoit un appel au dernier moment. Réglé comme une horloge, il a toute sa vie résumée dans l'agenda de son téléphone et des alarmes résonnent au moins toutes les heures. Les seuls rendez-vous qu'il néglige royalement sont ceux qui concernent ses parents. Il ne rechigne pas seulement à les noter : il s'applique carrément à les oublier, jusqu'à être rappelé à l'ordre et forcé de se présenter à la moitié de l'évènement.

mom said you were decent ◢ voilà plusieurs semaines déjà que sa mère tente de l'enrôler dans des rendez-vous arrangés. Elle prévoit tout jusqu'au moindre détail - a même élaboré un book répertoriant des jeunes femmes éligibles pour le titre de bru, parce qu'à son âge Darcy devrait évidemment lui faire le plaisir de songer à se remarier (correctement cette fois) et de faire d'elle une grand-mère. Dire que cette situation (ce harcèlement l'agace serait un sacré euphémisme, d'autant plus que cette quête de la femme parfaite ne prend en compte ni ses goûts ni son état d'esprit actuel. Autant dire qu'il est près à beaucoup pour mettre terme à cette situation.

i don't want to perish like a fading horse ◢ gravement allergique aux arachides, il s'applique à toujours avoir un stylo d’auto-injection à portée de main et fait très attention à ne pas provoquer de réactions. A l'uni, l'une de ses crises a été déclenchée par le seul fait d'embrasser une fille qui venait de manger des cacahuètes. Une erreur qu'il ne refera pas de si tôt.

catch 'em all ◢ sans être un réel fan des jeux ou activités en elles-mêmes, il est mordu de nouveaux gadgets, un vrai gamin. Le skate électrique il y a quelques années, maintenant Pokémon Go - il ne compte pas le nombre de fois où il s'est fait taper sur les doigts pour avoir joué sous la table en plein dîner ou détalé à l'autre bout d'un couloir après avoir senti vibrer son téléphone - nouveau Pokémon aperçu dans son périmètre.